Journal des Dames — Wikipédia

Journal des Dames
Nouveau Journal des Dames ; Mélanges littéraires ou Journal des Dames
Image illustrative de l’article Journal des Dames
Couverture du Journal des Dames, janvier 1774

Pays France
Zone de diffusion France
Langue français
Périodicité mensuelle
Format in-8°, 90 x 165
Genre Mélanges littéraires
Fondateur Charles Thorel de Campigneulles
Date de fondation janvier 1759
Date du dernier numéro juin 1778
Ville d’édition La Haye ; Paris

OCLC 183339003

Le Journal des Dames, est un périodique créé en par Charles Thorel de Campigneulles et disparu en [1].

Organisation[modifier | modifier le code]

Le plan du Journal des Dames était de publier des pièces fugitives en vers et en prose, faire connaitre les livres nouveaux avec des extraits plus ou moins étendus, annoncer les spectacles et publier quelques avis, en y joignant le compte rendu de tout ce qui était fait en littérature par et pour les dames. Il devait toujours être sous le nom d’une femme.

Historique[modifier | modifier le code]

Commencé en , par Thorel de Campigneulles, le Journal des Dames eut successivement pour rédacteurs :

Ont collaboré au Journal des Dames Françoise-Albine Benoist, Charlotte Reynier Bourette, l'abbé Mangenot, Antoine-Marin Lemierre, François-Thomas-Marie de Baculard d'Arnaud, Anne-Gabriel Meusnier de Querlon, Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore, la marquise d'Antremont, Alexandre Masson de Pezay, la comtesse de Beauharnais et Marie-Amable de La Ferrandière entre autres.

Lié avec Fréron et encensé par L'Année littéraire, l’écrivain polygraphe Dorat, non content d’avoir ce journal à ses ordres, voulut avoir un journal en titre. En dépit des remontrances de ses amis, qui lui reprochaient de renoncer au théâtre pour se lancer dans la critique, Dorat se lança dans cette entreprise qui constituait une spéculation de finance qui devait ajouter 6 000 livres de rente aux 4 000 qu’il avait déjà de son patrimoine. Dorat fut très convenable[2]. Il sut se concilier tous les suffrages dans ses fonctions :

« Le ton qu’il prit, dit Querlon, ne ressemblait en aucune manière à celui de certains journalistes, périodistes, feuillistes, etc. il ne fut ni rogue, ni fier, ni dur, ni tranchant ; il ne se soulevait point de toute la hauteur de son âme contre certains ouvrages qui pouvaient ne pas lui plaire. [Il] avait annoncé dans son Prospectus, « des observations plutôt que des censures, des éloges vrais, de la politesse dans les critiques, surtout la plus exacte impartialité. » II tient parole[3]. »

Les reliquats du Journal des Dames furent achetés par Panckoucke au profit du Mercure.

Exemplaires du journal[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques-François Valade, L’Esprit des journaux français et étrangers, t. 469, Paris, Valade, , 300 p. (lire en ligne), p. 236.
  2. a b et c Louis Eugène Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française : Catalogue systématique et raisonné de tous les écrits périodiques de quelque valeur publiés ou ayant circulé en France depuis l’origine du journal jusqu’à nos jours, Paris, Firmin-Didot, , 660 p. (lire en ligne), p. 49-50.
  3. Meusnier de Querlon, Mercure de France : par une société de gens de lettres, Amsterdam, Marc-Michel Rey, mars 1777 numéro 4 (lire en ligne), p. 235-6.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Louis Eugène Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française : Catalogue systématique et raisonné de tous les écrits périodiques de quelque valeur publiés ou ayant circulé en France depuis l’origine du journal jusqu’à nos jours, Paris, Firmin-Didot, , 660 p. (lire en ligne), p. 49-50.
  • Jacques-François Valade, L’Esprit des journaux français et étrangers, t. 469, Paris, Valade, , 300 p. (lire en ligne), p. 236.

Liens externes[modifier | modifier le code]