Joué-lès-Tours — Wikipédia

Joué-lès-Tours
Joué-lès-Tours
Hôtel de ville de Joué-lès-Tours.
Blason de Joué-lès-Tours
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Frédéric Augis (LR)
2020-2026
Code postal 37300
Code commune 37122
Démographie
Gentilé Jocondiens/ennes
Population
municipale
38 183 hab. (2021 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015)
Densité 1 178 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 05″ nord, 0° 39′ 45″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 96 m
Superficie 32,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Joué-lès-Tours
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Joué-lès-Tours
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Joué-lès-Tours
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Joué-lès-Tours
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Joué-lès-Tours
Liens
Site web www.jouelestours.fr

Joué-lès-Tours est une commune française de la banlieue sud-ouest de Tours située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Avec près de 39 000 habitants en 2020, c'est la deuxième plus grande commune du département après la ville de Tours.

Joué-lès-Tours fait partie de Tours Métropole Val de Loire, structure intercommunale qui regroupe 22 communes et près de 300 000 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de Joué-lès-Tours est située au sud du Cher, et constitue le prolongement naturel de la ville de Tours. La commune a une superficie de 32,41 km2[1].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Joué-lès-Tours.

La commune est bordée sur une petite section sur la limite communale nord par le Cher (1,569 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,41 km, comprend également huit petits cours d'eau dont le petit cher (1,476 km)[2],[3].

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes[4]. Le Cher présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Cher tourangeau[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [Pont Saint Sauveur]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'août à 192 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 4,96 m le [6],[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9]. Sur le plan piscicole, le Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

En 2019, la commune est membre de Tours Métropole Val de Loire qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[11].

Deux zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau du Saint-Laurent » et « les étangs de Narbonne »[12],[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,8 3,4 5,3 8,8 12 13,5 13,3 10,3 8,3 4,7 2,4 7,2
Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,2 10,7 14,4 17,8 19,7 19,6 16,2 12,7 8,1 5,3 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,2 12,9 16,2 19,9 23,6 25,9 25,9 22,1 17 11,5 8,3 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
07.01.09
−13,5
12.02.12
−12
01.03.05
−4,1
06.04.21
−1,1
02.05.21
2,3
01.06.06
5,5
15.07.16
4
30.08.1993
1
25.09.02
−3,4
21.10.10
−9
24.11.1998
−11,5
19.12.09
−14,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
11.01.1998
22,6
27.02.19
25,5
31.03.21
29,6
30.04.05
32,6
27.05.05
39,2
29.06.19
40,5
25.07.19
39,9
10.08.03
35,3
14.09.20
29,6
02.10.11
23,2
07.11.15
17,9
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 68,2 57,9 53,8 56,6 62,4 53,3 46,7 47,1 53,4 69,9 76,1 80,3 725,7
Source : « Fiche 37109001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Joué-lès-Tours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[23] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), zones urbanisées (30,2 %), forêts (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), prairies (0,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,9 %), cultures permanentes (0,8 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Joué-lès-Tours est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1991, 1992, 1999, 2001 et 2016 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2001[33],[29].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Montbazon-Larçay, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Joué-lès-Tours.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 8 422 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8355 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Joué-lès-Tours est attesté sous la forme Gaudiacus au VIe siècle[37],[38]. Il correspond à un type toponymique fréquent en Gaule chrétienne et qui a donné, selon les régions : Joué (ouest) ; Jouy (centre-nord) ; Jouey (est) ; Gouy (normanno-picard) ; Gaugeac (sud) ; Jaujac (sud).

Il se compose du nom de personne chrétien Gaudius « le bienheureux » (cf. gaudium > joie) et du suffixe gallo-roman *-ACU signifiant « lieu de », « propriété de »[39].

Le gentilé des habitants, les Jocondiens, est basé, comme c'est souvent le cas, sur une latinisation approximative Jocunciacus que l'on trouve dès 898 (CH3, 14)[40].

La ville porte aussi son nom du fait de sa proximité avec la ville de Tours. En effet, le terme lès signifie "près de". Ainsi, le nom de la ville pourrait se comprendre comme : "Joué près de Tours".

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Joué-lès-Tours, construite en 1869.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La ville fut donnée par Charles le Simple au chapitre de Saint-Martin de Tours.[réf. nécessaire]

Selon certains écrivains, c'est depuis le territoire de la commune qu'en 732 Charles Martel a lancé sa poursuite des Sarrasins de Joué-lès-Tours, d'un lieu dont le toponyme est Les Landes de Charlemagne[Note 7]. Les cartes de Cassini indiquent toutefois ce lieu sous le nom les Landes du Pressoir, un peu au sud de Joué-lès-Tours. Partie de là, cette chevauchée se serait poursuivie jusqu'à l'Ancien Poitiers, qui est notre actuelle Châtellerault. Si ce n'est pas encore notre actuelle homonyme, c'est que la ville a été déplacée par la suite sur le site de l'actuelle Poitiers afin d'y bénéficier de bien meilleures conditions de défense.

Le lieu officiel de cette bataille — dite bataille de Tours dans le monde anglosaxon, de Poitiers par les Français, du Pavé des Martyrs dans le monde arabe — n'est pas connu, et peut également être situé au sud de Châtellerault, à Moussais-la-bataille (dépendant de Vouneuil-sur-Vienne[41]). À Vouneuil, un échiquier[42] de dalles blanches et jaunes d'environ 50 cm de côté avec, sur le versant de la bataille, un banc et quatre grandes tables touristiques de céramiques, informe en plusieurs langues les visiteurs de passage pour apprécier la vue générale et repérer l'endroit de précis de la rencontre.

Pendant la guerre de Cent Ans, en , lors de la chevauchée du Prince noir le pont est coupé et le village brûlé sur ordre du maréchal Jean de Clermont-Nesle afin de retarder les Anglo-Gascons.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Logements sociaux de la rue Ampère, La Rabière.

Durant les Trente Glorieuses, la ville de Joué connait une explosion démographique impressionnante : la population est multipliée par cinq entre 1954 et 1982, passant de 6 400 habitants à près de 35 000. La commune profite en effet du manque de terrains à bâtir à Tours pour développer sur son propre territoire de nombreuses zones pavillonnaires, en plus de grands ensembles comme celui du Morier construit entre 1963 et 1973[43] ou surtout La Rabière, cité sociale classée quartier prioritaire, bâtie entre 1958 et 1978 qui compte 6 000 habitants[44].

À la recherche d'espaces à construire, Tours a absorbé une partie du territoire de la commune de Joué-lès-Tours en 1964, pour former les actuels quartiers des Deux-Lions et de La Bergeonnerie.

Le un gendarme perd le contrôle de sa camionnette et vient faucher une classe de primaire, le bilan est alors lourd : 1 mort et 10 blessés (dont 7 grièvement)[45].

Depuis , la ville de Joué-lès-Tours est traversée par le tramway de Tours, seule autre ville desservie par cette première ligne. Il marque sept arrêts à Joué et son terminus sud est situé en face du lycée Jean-Monnet.

Le , un homme armé d'un couteau a blessé plusieurs policiers au commissariat avant d'être abattu par la police[46].

Dans la nuit du 11 au , la ville fait l'objet d'un nouveau fait divers macabre : un migrant ivoirien de 22 ans tue de 28 coups de couteau le quinquagénaire (bénévole aux Restos du Cœur et dans une association d'aide aux migrants) qui le logeait sous son toit[47].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Ville populaire par excellence, la ville connait son véritable essor sous l'impulsion de l'UDF Raymond Lory, maire de 1956 à 1995. Quarante ans de gouvernance qui dessineront le visage du Joué-lès-Tours d'aujourd'hui.

En 1995, le socialiste Philippe Le Breton l'emporte face à Raymond Lory lors des élections municipales.

Il restera aux commandes de la ville durant 19 ans, avant de céder son siège de 1er magistrat de la ville à Frédéric Augis (LR), qui devient maire en 2014 à l'âge de 41 ans. Début 2018, il annonce avoir quitté le parti Les Républicains.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Joué-lès-Tours fait partie de la métropole Tours Métropole Val de Loire depuis 2017. En réalité, il s'agit de l'ancienne communauté d'agglomération Tour(s)plus (1999-2017).

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
19 mai 1935 21 mars 1941 Oscar Monmarché Radical-socialiste Notaire
21 mars 1941 13 mai 1945 Aimé-Marie Niolle Nommé maire par le préfet ...
13 mai 1945 31 octobre 1947 Georges Mouret SFIO Contremaître de laboratoire
31 octobre 1947 13 mai 1953 Aurélien Béoutis Parti radical Charpentier, compagnon du Tour de France
13 mai 1953 8 août 1956 Jean Maridoneau DVC Industriel
8 août 1956 25 juin 1995 Raymond Lory UDF Commerçant, Député (1986-1988)
25 juin 1995 7 avril 2014 Philippe Le Breton PS Cadre bancaire, vice-président du conseil général d’Indre-et-Loire, premier vice-président de Tour(s)plus, délégué au développement économique, à la recherche et aux technologies de l’information et de la communication.
7 avril 2014 En cours
(au 2 février 2023)
Frédéric Augis UMP puis LR Cadre, Président de Tours Métropole Val de Loire

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[48].

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[49].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 38 183 habitants[Note 9], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5151 7771 6711 7001 7761 7691 7911 7801 802
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8452 0102 0432 1062 3022 3812 4702 5382 462
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4662 5952 7303 1433 4404 1634 7045 6846 446
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 07417 82627 45034 70436 79836 51736 23336 55437 505
2021 - - - - - - - -
38 183--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Joué-lès-Tours est la deuxième commune du département en termes de population et la septième de la région Centre-Val de Loire (soit la ville la plus peuplée en dehors des préfectures).
  • Chiffres complémentaires : 1 662 habitants en 1687 ; 1 200 habitants en 1724 ; plus de 37 000 habitants en 2016.
  • Il s'agit de la commune de France commençant par la lettre J la plus peuplée

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Orchestrus, festival de musique classique organisé par l'Ecole Municipale de Musique de la Ville (
  • Faites le printemps : journée consacrée à la biodiversité et au développement durable (avril ; parc de la Rabière ; tous les ans).
  • Les Années Joué : festival des arts de la rue (premier week-end de juin ; Parc de la Rabière ; tous les ans depuis 1998).
  • La Fête de l'eau : week-end consacré aux activités nautiques sur le lac des Bretonnières (Aout, tous les ans)
  • Forum des Associations : découverte de l'ensemble du tissu associatif jocondien (Tous les ans en septembre)
  • Les Autos enjouées : musée à ciel ouvert d'automobiles de collection (début septembre ; Espace Malraux et Château des Bretonnières ; tous les deux ans).
  • Joué en Fêtes : animations et marché de Noël (décembre ; centre-ville ; tous les ans).

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville de Joué-lès-Tours compte huit écoles maternelles, dix écoles élémentaires, cinq collèges, trois lycées et un centre de formation d'apprentis.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Clubs sportifs[modifier | modifier le code]

La Ville compte près de 100 clubs et associations sportives dont :

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

L'ensemble des clubs jocondiens bénéficie d'infrastructures de très bon niveau :

  • Terrain de tir à l'arc Jacques Mayeras.
  • Centre aquatique Bulle d'O, ouvert en 2016.
  • Piscine municipale de l’Alouette, rénovée en 2017.
  • La "Baignade", ouverte de juin à septembre tous les ans (Lac des Bretonnières).
  • Patinoire municipale, située à proximité immédiate de l'Hôtel de Ville.
  • Palais des sports Marcel Cerdan.
  • Stade Jean Bouin.
  • Stade Pierre Albaladejo
  • Stade Jules Ferry.
  • Complexe sportif des Bercelleries.
  • Gymnase de l’Arche du Lude.
  • Gymnase Beaulieu.
  • Gymnase de la Rabière (comportant une Structure Artificielle d'Escalade).
  • Gymnase Jean Bouin (détruit dans un incendie en mai 2015).
  • Gymnase de la Vallée Violette.
  • Gymnase de l’Alouette.
  • Gymnase du Morier.
  • Gymnase Jean-Pierre-Matarazzo.
  • Gymnases Henri Bouissou et Hubert Henno (complexe de 2 gymnases en complément du gymnase Jean-Pierre Matarazzo et en remplacement du gymnase Jean Bouin).
  • Salle des sports de combat James Pradier (Sambo/Kick Boxing/Grappling/Lutte)
  • Dojo Léo Lagrange.
  • Salle de tennis de table Jean Bigot.
  • Base nautique du Lac des Bretonnières.
  • Stade de tennis des Saints-Pères.
  • Piste de BMX des Bretonnières.
  • Skatepark.

Cultes[modifier | modifier le code]

Catholique
L'église Saint-Joseph.
  • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, rue Aristide Briand, construite en 1869[53].
  • L'église Saint-Joseph, rue Jacques Poirrier
  • L'église Sainte-Marie-de-l'incarnation, rue de Chambord
  • L'église Notre-Dame-de-la-Paix, rue de Cherizy
Protestantisme
  • l'église évangélique protestante, rue Chantepie
Islam
  • La Mosquée As-Salam, rue Paul Sabatier.
Autres chrétiennes
  • L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, boulevard de Chinon
  • Salle du royaume des témoins de jehovah, rue Gutenberg
  • Mandéisme : cas unique en France[54].

Économie[modifier | modifier le code]

La gare de Joué-lès-Tours.

Joué-lès-Tours est une ville industrielle, très orientée vers le domaine du caoutchouc, au sein de laquelle de très grands groupes se sont implantés. On y trouve l'entreprise Hutchinson, spécialisée dans le caoutchouc qui a installé une importante unité de production destinée à équiper les poids-lourds, dans la zone d'activités de la gare de Joué-lès-Tours. Le groupe Zodiac, spécialiste de la fabrication et la vente de bateaux pneumatiques a également une importante usine. Quant au fabricant de pneumatiques Michelin, il a fermé son usine à l'ouest de Joué[55] et quelques années plus tard, Tupperware a fait de même avec son usine construite en 1973. Elle était l'une des quatre usines Tupperware érigées en Europe. Elle était également le centre mondial de compétence et de la coloration mais également la référence européenne pour la qualité.

Outre le domaine du caoutchouc, on trouve également une importante base logistique dans la seconde zone industrielle de Joué-lès-Tours avec des entreprises comme Chronopost et La Poste, qui y possède un centre de tri.

Est également présente dans les zones industrielles de Joué-lès-Tours Saint-Gobain, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la distribution de matériaux.

Joué-lès-Tours est une commune située dans la région de la Cosmetic Valley, pôle mondial dans les domaines pharmaceutique et de la cosmétologie. On y retrouve des entreprises telles Henry Schein spécialisée dans la vente et la distribution d'articles et fournitures dentaires.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Joué-lès-Tours est une commune viticole du vignoble de la Loire, située plus précisément dans la région viticole de la Touraine. À ce titre elle est autorisée à produire les vins : AOC Touraine, AOC Crémant de Loire, AOC Touraine Noble Joué, AOC Rosé de Loire et l'IGP Val de Loire[56].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La plupart de ces demeures sont privées et elles ne sont pas ouvertes à la visite.

  • Château de Beaulieu (XVIIIe siècle), château privé, abrite un hôtel restaurant, classé en 1946[57].
  • Château de la Marbellière (porte XIXe siècle), château privé, classé en 1947[58].
  • Château de Rigny (XVIIIe siècle, agrandi au XIXe siècle), château privé.
  • Château de l'Auberdière (XVIIIe siècle), château privé.
  • Château de l'Epan (XIXe siècle), château privé.
  • Château Taillard (XVIIe – XVIIIe siècles), château privé de la famille Taillard (famille appartenant à la haute bourgeoisie avec charges anoblissantes inachevées).
  • Château des Bretonnières (XIXe siècle), château privé d'une famille de la petite bourgeoisie.
  • Château de la Crouzillière (XVIe siècle), en partie démoli en 1838, dont il ne reste que deux tours rondes. Le rez-de-chaussée de la tour nord servait de chapelle, mais à ce jour la tour n'existe plus classé en 1947[59].
  • Manoir de la Chaumette (XIXe siècle).
  • Manoir de Chérizy (XVe – XVIIe siècles) classé en 1972[60].
  • Manoir de la Coudraye (XVIIe siècle, agrandi au XIXe siècle), classé en 1948[61].
  • Manoir de la Mazeraie (XVe – XVIe siècles, agrandi au XIXe siècle) classé en 2001[62].
  • Manoir de la Frazelière ou de la Petite-Rabière (XVIIe siècle) classé en 1947[63].
  • Manoir de la Borde (XVIIe siècle, agrandi au XIXe siècle).
  • Manoir de la Bouchardière (XVIIIe siècle).
  • Manoir de la Liodère (porte du XVIe siècle).
  • Manoir de la Closerie de Beauregard (XVe siècle, reconstruit au XVIIe siècle).
  • Tour de la Maucannière ou du Clos-Saint-Victor (XVIIe siècle) classé en 1951[64].
  • Vestiges du pont sur le Petit Cher dit Arche du Pin classé en 1964[65].
  • Abbaye (fouilles du chantier du tramway).

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le lac des Bretonnières avec son château, un parcours sportif et un centre de voile.
  • Le parc de la Rabière avec son étang.
  • Les étangs de Narbonne, au Sud de la commune.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La ville de Joué-lès-Tours s’est progressivement dotée d’un ensemble d’équipements de qualité au service d’une politique culturelle fondée sur l’accès de tous à une offre culturelle diversifiée, l’éducation artistique par la formation et la pratique, sans oublier le soutien à la création. De plus, on trouve un panel varié d'équipements sportifs. Enfin, il faut noter que la ville a sur son territoire le Centre de secours (sapeurs pompiers) principal du sud de l'agglomération tourangelle, non loin du lycée Jean-Monnet.

La classe-musée de Joué-lès-Tours, ancienne école reconvertie en musée.
  • L’espace Malraux.
  • La médiathèque.
  • Une galerie d'exposition : "la Galerie du parc"
  • Une Maison de la Jeunesse.
  • Une Maison des Associations.
  • Une Maison des Jeunes et de la Culture.
  • L'École de musique.
  • Le musée « La Caserne ».
  • Le centre de loisirs La Borde.
  • Le Temps Machine, espace consacré aux musiques actuelles.
  • Maison de l'Environnement (fermée et transférée à la Gloriette depuis 2015).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Joué-lès-Tours

Les armes de Joué-lès-Tours se blasonnent ainsi :

Parti d'azur et d'or à la tour de sable maçonnée d'argent brochant sur la partition[67].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
  3. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. À une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Tours, sur le lieu-dit des landes de Charlemagne en raison des armes qui y avaient été retrouvées, au sud de la communeVoir à ce sujet : André-Roger Voisin, La bataille de Ballan-Miré : dite bataille de Poitiers, 732, Société des Écrivains associés, , 195 p. (ISBN 978-2-84434-606-3).
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « RGC édition 2013 », sur le site de l'Institut national de l'information géographique et forestière.
  2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  3. « Carte hydrologique de Joué-lès-Tours », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche Sandre - le Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
  6. « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Station hydrométrique K6710910, le Cher à Tours [Pont Saint Sauveur] »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
  8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  10. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Objectifs du SAVI », sur savi37.fr (consulté le ).
  12. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  13. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Joué-lès-Tours et Fondettes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur insee.fr (consulté le ).
  24. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Joué-lès-Tours », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Tours », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  32. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  34. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  35. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  36. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  37. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1. p. 516.
  38. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
  39. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit., éditions Larousse 1968.
  40. Ernest Nègre, Op. cit.
  41. http://www.tourisme-chatellerault.fr/fr/decouvrir-fiche/art-histoire-patrimoine/moussais-la-bataille
  42. « Echiquier de Moussais la Bataille »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tourisme-vienne.com (consulté le ).
  43. Joué-lès-Tours, Le Morier. Centre social. Construction sur archives.touraine.fr
  44. Construction : La Rabière a été construite en plusieurs tranches sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, le 26 novembre 2015
  45. « Joué-lès-Tours: Une enfant tuée et dix autres blessés par un fourgon de gendarmerie », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  46. « [titre manquant] », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  47. Céline Penicaud, « Indre-et-Loire: un migrant tue de 28 coups de couteau l'homme qui l'hébergeait », sur BFMTV.com, (consulté le ).
  48. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Joué-lès-Tours, consultée le 26 octobre 2017
  49. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. Les fouilles de l'ancienne église médiévale de Joué-lès-Tours sur archeologie.cg37.fr.
  54. « [titre manquant] », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  55. « Michelin: 40M€ investis à Joué-lès-Tours », sur FIGARO, (consulté le ).
  56. Placido Llorca, « Joué-lès-Tours, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  57. Notice no PA00097787, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  58. Notice no PA00097789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. Notice no PA00097788, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  60. Notice no PA00097790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. Notice no PA00097791, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. Notice no PA37000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  63. Notice no PA00097792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. Notice no PA00097794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  65. Notice no PA00097793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  66. « [titre manquant] », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
  67. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]