Joseph Ortiz (militant) — Wikipédia

Joseph Ortiz
Joseph Ortiz en 1960.
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ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Conflit

Joseph Ortiz, surnommé Joey, né le à Guyotville (Algérie) et mort le à Toulon (Var, France), a été, le , un des leaders des émeutiers de la Semaine des barricades à Alger, avec le député Pierre Lagaillarde, Guy Forzy, Jean-Baptiste Biaggi, Marcel Ronda et le syndicaliste étudiant Jean-Jacques Susini.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph Ortiz est né de parents espagnols et travaille comme cafetier à Alger. Poujadiste, il milite dans les milieux d'extrême droite, et est partisan de l'Algérie française. Il ne sera pourtant jamais soupçonné de racisme [réf. nécessaire] et entretenait d'excellents rapports avec certains Juifs de l'OAS dont Jean Ghenassia qui fut son propre lieutenant selon Emmanuel Ratier[source insuffisante] [1].

Il est soupçonné le d'avoir organisé l'affaire du Bazooka, attentat commis contre le général Raoul Salan, alors commandant de la 10e région militaire, et commandant interarmées à Alger.

Il est impliqué dans les émeutes du 13 mai 1958 à Alger.

Démissionnaire le du Comité de salut public, il rédige le Manifeste des Quatorze.

Il fonde le le Front national français[2] avec Marcel Ronda et Jean-Claude Pérez (OAS)[3]. Les militants du Front national français étaient formés en unités composées de volontaires, prévoyant la partie avancée et offensive de l’action « Algérie française ».

Il est l'un des instigateurs de la semaine des barricades (). À l'issue de celle-ci, il s'exile en Espagne.

Responsable et membre de l'OAS en France, il est condamné à mort par contumace le [4]. Amnistié en 1968, il s'installe dans le Var. Il y meurt le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [réf. incomplète]Emmanuel Ratier, Emmanuel Ratier présente Les guerriers d'Israël : enquête sur les milices sionistes, Paris, Facta, , 414 p. (ISBN 978-2-9508318-1-1, OCLC 35752283).
  2. Anne-Marie Duranton-Crabol, L'OAS : la peur et la violence, Bruxelles, A. Versaille, coll. « Histoire », , 190 p. (ISBN 978-2-87495-174-9, OCLC 779755295), p. 26
  3. Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Bruxelles, Grasset, coll. « Histoire », , 1048 p. (ISBN 2-246-60459-1, OCLC 9782246604594, lire en ligne), p. 2
  4. « Chronologie événements 1961 », dans Mémorial de notre temps, vol. V - 1961-1962-1963, Paris Match éditions Pierre Charron, , 625 p., p. 14-19

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