José Rossi — Wikipédia

José Rossi
Illustration.
Fonctions
Président de l'assemblée de Corse

(6 ans et 9 jours)
Élection 15 mars 1998
Prédécesseur Jean-Paul de Rocca Serra
Successeur Camille de Rocca Serra
Ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du
Commerce extérieur

(6 mois et 24 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Édouard Balladur
Prédécesseur Gérard Longuet
Successeur Yves Galland
Député français

(6 ans, 9 mois et 8 jours)
Élection 10 septembre 1995
Réélection 1er juin 1997
Circonscription 1re de la Corse-du-Sud
Législature IXe, Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC (1995-1997)
UDF (1997-1998)
DLI (1998-2002)
Prédécesseur Marc Marcangeli
Successeur Simon Renucci

(6 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 5 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
Circonscription 1re de la Corse-du-Sud
Législature IXe et Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (1988-1993)
UDFC (1993-1994)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Marc Marcangeli
Président du Conseil général
de la Corse-du-Sud

(13 ans, 1 mois et 3 jours)
Élection 17 mars 1985
Prédécesseur Jean-Dominique Cesari
Successeur Marc Marcangeli
Conseiller général de la Corse-du-Sud

(30 ans, 5 mois et 23 jours)
Élection 30 septembre 1973
Circonscription Canton d'Ajaccio-4
Prédécesseur Canton créé
Successeur Jacques Billard
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Ajaccio
Nationalité Française
Parti politique UDF, PR, DL, UMP, LR
Profession Juriste

José Rossi
Ministre du Commerce extérieur
Ministre des Postes et Télécommunications
Présidents de l'Assemblée de Corse

José Rossi, né le à Ajaccio, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean Rossi effectue ses études secondaires au lycée Fesch d'Ajaccio. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Il est docteur en droit public[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Ancien membre de cabinets ministériels, notamment ceux de Joseph Fontanet et de Simone Veil, il s'est engagé tôt dans la vie politique de la Corse. Il a occupé de nombreux mandats : maire, conseiller général, conseiller à l'Assemblée de Corse et député. Il a été également Ministre.

José Rossi s'est toujours battu en faveur de la reconnaissance de la spécificité de la Corse au sein de la République. Il a été rapporteur du projet de loi relatif au statut de la Corse en 1991 (loi Joxe) et a été un des acteurs importants du "processus de Matignon" qui a débouché notamment sur un Plan d'équipement et d'investissement. José Rossi a toujours défendu la ligne de l'autonomie considérant que la Corse, si elle devait rester française, ne pouvait pas être gérée depuis Paris.

Proche de François Léotard, il partage l'idée du fédéralisme. Il a ainsi poussé à l'introduction d'un pouvoir réglementaire autonome, faculté qui n'a pas été utilisée par la collectivité territoriale de Corse.

Du fait des divisions à droite, il n'est pas en mesure de conserver son poste de président après les élections territoriales de 2004 et doit se contenter de la présidence de l'Office du développement économique.

En 2003, il soutient le oui pour le référendum sur la réforme institutionnelle en Corse.

Député de la Corse-du-Sud de 1988 à 2002. Il a été président du groupe Démocratie libérale à l'Assemblée nationale de 1998 à 2000. Ce groupe comprenait 43 députés dont Claude Goasguen, Pascal Clément, François d'Aubert, Dominique Bussereau, Nicolas Forissier, François Goulard, Alain Madelin, Nicole Ameline. Le secrétaire général du groupe était Philippe Crevel. Proche des centristes et d'Alain Madelin, José Rossi a toujours défendu les valeurs libérales et sociales. Il souhaitait ranimer les Indépendants, parti dont était membre Valéry Giscard d'Estaing, dans l'esprit des années 1960 et 70.

Il perd son siège de député en 2002, recueillant 42,93 % des suffrages exprimés contre le divers gauche Simon Renucci.

En décembre 2001, sur demande expresse du Préfet Bonnet après l'affaire des Paillotes qui s'est soldée par l'incendie réalisée par un commanditaire du Préfet de la paillote "Chez Francis", José Rossi est condamné, en première instance, à 22 000 euros d'amende , à deux ans d'inéligibilité. Après pourvoi en cassation, son jugement est confirmé en par le tribunal de Bastia mais les peines sont réduites à six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité. Il lui a été reproché une mauvaise affectation de crédits destinés à la réinsertion des Rmistes. En lieu et place d'être affectés à la section amateur de clubs sportifs, ils ont bénéficié aux sections professionnelles. Ce transfert avait été réalisé avec l'accord du préfet de l'époque, Claude Erignac.

Il est candidat aux élections municipales de , toujours contre Simon Renucci. La liste qu'il conduit recueille 8,68 % des suffrages exprimés au premier tour, après quoi José Rossi se rallie à la liste UMP de Paul Ruault sans demander à y être intégré.

José Rossi est candidat à l'Assemblée territoriale de Corse du 6 et et conduit la liste investie par les Républicains et l'UDI. Il a le soutien du député maire d'Ajaccio de l'époque, Laurent Marcangeli et du député de Haute Corse, Sauveur Gandolfi-Scheit. Il défend l'idée que face au grandes régions du Continent, la Corse doit être défendu et fortement représentée à Paris comme à Bruxelles. Sa liste après fusion avec celle de Camille de Rocca Serra arriive en troisième position au second tour. Il préside le Groupe du Rassemblement, le premier groupe d'opposition à l'Assemblée territoriale de Corse présidée par Jean-Guy Talamoni.

Par ailleurs, il préside un club de réflexion « Corse prospective » qui réunit des dirigeants économiques de Corse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) International Publications Service, Who's Who in France, 1983-84, International Publications Service, (ISBN 978-2-85784-016-9, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]