José Enrique Moyal — Wikipédia

José Enrique Moyal
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
CanberraVoir et modifier les données sur Wikidata
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Ann Moyal (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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José Enrique Moyal (également connu comme Jo ou Joe Moyal, hébreu : יוסף הנרי מויאל), né le à Jérusalem[1] et mort le à Canberra en Australie, est un mathématicien-physicien connu pour ses contributions notoires en génie aéronautique, en génie électrique et en statistiques, entre autres domaines.

Travaux[modifier | modifier le code]

Il aida à établir la formulation d'espace de phase (en) de la mécanique quantique en 1949 en rapprochant les idées d'Hermann Weyl, de John von Neumann, d'Eugene Wigner, et d'Hilbrand J. Groenewold. Cette formulation est statistique par nature et établit des connexions logiques entre la mécanique quantique et la mécanique classique, rendant possible une comparaison naturelle entre les deux formulations.

Le terme de transformation de Wigner-Weyl (en) est synonyme de « quantization de Moyal », ou « quantization d'espace de phase », et évite dans une large mesure l'utilisation d'opérateurs pour les observables de la mécanique quantique qui prévalent dans la formulation canonique. L'évolution quantum-mécanique dans un espace de phase est spécifiée par un crochet de Moyal (en).

Il grandit à Tel Aviv, et fut élève de lycée hébraïque Herzliya. Il fit ses études à Grenoble à la fin des années 1920, à l'Institut supérieur d'électrotechnique, puis après être brièvement retourné à Tel-Aviv, il poursuivit ses études à l'École supérieure d'électricité à Paris, à l'Institut de statistiques, et finalement à l'Institut Henri-Poincaré[2]. Il produisit son œuvre fondamentale en temps de guerre en Angleterre, dans les années 1940, pendant qu'il était employé par la firme aéronautique britannique de Havilland. Il était professeur de mathématiques à l'université Macquarie. C'était un collègue de John Clive Ward à l'ancienne « School of Mathematics and Physics », ayant précédemment travaillé à l'Argonne National Laboratory en Illinois.

Publications[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

L'Université Macquarie décerne chaque année la médaille Moyal pour récompenser des contributions à la recherche en mathématiques, en physique ou en statistique[3].

  • J. Gani, « Obituary: José Enrique Moyal » dans J. Appl. Probab. 35 (1998), no. 4, 1012–1017 (Hommage posthume).
  • M. S. Bartlett, « José Enrique Moyal » dans The Statistician 48 (1998), 273-274. Bartlett expose tout l'apport qu'il doit à la vaste connaissance de Moyal de la littérature européenne sur les probabilités.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jérusalem appartenait alors à l'Empire ottoman, et allait bientôt être dévolue au Mandat de Palestine
  2. (en) « Maverick Mathematician: The Life and Science of J.E. Moyal » (consulté le )
  3. (en) « Moyal Medal », sur Université Macquarie (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]