José Borges — Wikipédia

José Borges
José Borges

Naissance
Artesa de Segre
Décès Tagliacozzo
8 décembre 1861
Allégeance Prétendants carlistes
François II
Grade Général de brigade
Conflits Guerres carlistes
Risorgimento
Distinctions Ordre de François Ier

José Borges (1813 - 1861) est un militaire espagnol, ayant combattu en Espagne pendant les guerres carlistes puis en Italie, pendant le Risorgimento.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guerres carlistes[modifier | modifier le code]

Né en 1813 à Artesa de Segre, José Borges est issu d'une famille très catholique et réactionnaire. Carliste, il participe à la première guerre carliste, durant laquelle il perd son père, tué devant Cervera, ainsi que son frère. Proche de Roger Bernard de Ramefort obtient le grade de colonel en 1839. Après l'armistice, il s'exile en France, où il s'installe à Bourg-en-Bresse.

En 1847, lorsque la deuxième guerre carliste éclate, il revient en Espagne. Nommé général de brigade, il participe à de nombreuses batailles et réalise plusieurs actions valeureuses qui lui valent d'obtenir le commandement militaire de Tarragone, puis provisoirement celui de la Catalogne. En 1849, il échoue néanmoins à Selma, où il est vaincu par le général Quesada. Il quitte à nouveau son pays à la fin de la guerre.

Lors du Biennat progressiste, il participe tout de même au soulèvement carliste de 1855 (es), avant de retourner en France.

Combattant en Italie[modifier | modifier le code]

Il s'installe à Rome en 1860, avec le grade de maréchal, et intègre l'armée du Vatican. Il se rallie ensuite à François II, roi de Sicile, déchu de son trône par le révolutionnaire Giuseppe Garibaldi. Il combat alors entre la Calabre et la Basilicate, parfois aux côtés de bandits comme Carmine Crocco. En , abandonné par ce dernier, il se rend à Rome pour informer François II.

José Borges ne parvient jamais à Rome. Le , il est fait prisonnier et abattu en chemin (à Tagliacozzo) par des soldats de la maison de Savoie du roi Victor-Emmanuel II. Son corps est inhumé dans l'église du Gesù (Rome). Victor Hugo en personne a condamné son exécution, jugeant les méthodes de répression de Victor-Emmanuel comme extrêmes.

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]