John Field — Wikipédia

John Field
John Field vers 1820.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
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Enfant
Leon Leonov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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John Field, né le à Dublin et mort le à Moscou, est un pianiste et compositeur irlandais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avec Johann Baptist Cramer notamment, il prend des cours de piano auprès de Muzio Clementi[1]. Pianiste précoce[2], John Field fait ses premières armes comme représentant chez Clementi & Co, un fabricant de pianos réputé à Dublin[2]. Il profite de ses heures de travail pour apprendre la pratique de son instrument sous la direction de son employeur, pianiste virtuose. Il accompagne son patron dans plusieurs tournées commerciales en Europe[3]. C'est en 1803, à la faveur d'un passage à Moscou, qu'il décide de se fixer en Russie[1]. Il y fait une brillante carrière de virtuose et de professeur de piano[4]. Il meurt au retour d'une tournée à Naples[2], épuisé par la maladie[3]. Il est enterré au cimetière de la Présentation, à Moscou.

En ce qui concerne le style musical, John Field ouvrit la voie à Chopin[2],[3],[4]. Il est l'un des premiers compositeurs utilisant la forme des nocturnes[4] (1812)[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

John Field laisse 70 œuvres, dont :

Concertos pour piano[modifier | modifier le code]

  • Concerto pour piano n° 1, H. 27 (1799)
  • Concerto pour piano n° 2, H. 31 (1811)
  • Concerto pour piano n° 3, H. 32 (1811)
  • Concerto pour piano n° 4, H. 28 (1814, révisé en 1819)
  • Concerto pour piano n° 5, H. 39 (1817), l'Incendie par l'Orage
  • Concerto pour piano n° 6, H. 49 (1819, révisé en 1820)
  • Concerto pour piano n° 7, H. 58 (1822, révisé en 1822-32)
John Field. Nocturne no 5, H.37 en si bémol majeur, 1817, interprété par Constantin Stephan, 2017.

Piano[modifier | modifier le code]

  • 4 sonates pour piano
  • 18 nocturnes pour piano selon l’édition de Franz Liszt, qui a collecté à la fin du 19e siècle, bien après la mort du compositeur irlandais, les nocturnes qu’il a pu retrouver. Depuis, cette « édition Liszt » perdure; aucune édition critique, ou « urtext », n’est disponible. Le dernier enregistrement de Florent Albrecht des Nocturnes paru à l’automne 2021 aux éditions Hortus[5] rebat les cartes et questionne à la fois les sources, les manuscrits, l’édition Liszt, dans une démarche historiquement informée, mais également une manière d’interpréter cette musique préromantique. Florent Albrecht a découvert notamment un Nocturne à la bibliothèque de Saint Petersbourg.


Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gammond 1988, p. 791
  2. a b c et d Candé 1977, p. 85.
  3. a b et c Baker et Slonimsky 1995, p. 1 259.
  4. a b et c Encyclopédie de la musique 1995, p. 270.
  5. « Editions Hortus - Catalogue, HORTUS 197 », sur www.editionshortus.com (consulté le )

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Liens externes[modifier | modifier le code]