John Bell Hood — Wikipédia

John Bell Hood
John Bell Hood

Surnom "Sam" Hood[1]
Naissance
Owingsville, Kentucky
Décès (à 48 ans)
La Nouvelle-Orléans, Louisiane
Origine Américain
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Grade Général
Commandement Armée du Tennessee (Confédérée)
Conflits Guerre de Sécession
Faits d'armes campagne de la Péninsule
bataille de Sept Jours
seconde bataille de Bull Run
bataille d'Antietam
bataille de Fredericksburg
bataille de Gettysburg
bataille de Chickamauga
campagne d'Atlanta
bataille de Nashville
Signature de John Bell Hood

John Bell Hood (né le à Owingsville, Kentucky et mort le , à La Nouvelle-Orléans, Louisiane)[2] est un général sudiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant la Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Fils d'un docteur rural à Owinsville au Kentucky[2],[3], John Bell Hood grandit dans la région centrale du Kentucky, près de la ville de Mont Sterlin[3]. On pense que John Bell tenait son goût pour l'aventure de la vie militaire à l'influence de son grand-père paternel Lucas Hood, un « croustillant » vétéran des guerres amérindiennes, qui avait combattu sous le général « Mad » (« fou ») Anthony Wayne à la bataille de Fallen Timbers, et de son grand-père maternel James French, un vétéran de la guerre d'indépendance des États-Unis. Contre les souhaits de son père, qui l'invite à faire une carrière médicale, John Bell utilise l'aide de son oncle[4], le congressiste Richard French, pour intégrer l'Académie militaire de West Point en 1849[3].

Sorti de West Point, sans y avoir particulièrement brillé[4], il est affecté au 2e de cavalerie[4], unité dans laquelle il participe aux guerres contre les Amérindiens[note 1]. Le , dans un combat contre les Comanches avec 25 cavaliers, il est blessé par une flèche à la main gauche[4].

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Au début de la guerre de Sécession, après la Bataille de Fort Sumter, Hood démissionne de l'armée des États-Unis pour rejoindre l'armée des États confédérés d'Amérique[4] en tant que capitaine de cavalerie.

Officier général[modifier | modifier le code]

Le général Hood excelle à la tête d'une brigade et d'une division, mais a moins de succès au niveau d'un corps d'armée. Il prouve qu'il est un bon commandant à la bataille de Sharpsburg. Il participe au combat sur la péninsule à Seven Pines, pendant les batailles des sept jours et la seconde bataille de Bull Run (Manassas).

Après s'être distingué à Antietam, il est promu major général, combat à Fredericksburg et est gravement blessé au bras droit à Gettysburg[5],[6], dont il perd l'usage. Il retourne au combat à Chickamauga, où il est blessé sérieusement à la jambe gauche[5]. Il survit à l'amputation de sa jambe[5]. Il doit par la suite être harnaché à son cheval pour être sur le terrain[7],[8].

Général d’armée[modifier | modifier le code]

Par la suite, le général Hood est nommé général en chef à titre provisoire[9]. Envoyé à Atlanta pour aider Joseph Johnston, il est battu par le général Sherman à la bataille de Peachtree Creek, à la bataille d'Atlanta, à la bataille d'Ezra Church et à la bataille de Sonesboro.

En 1864, à la tête de l’armée du Tennessee, Hood retourne de nouveau au Tennessee, où il doit s’emparer de Nashville, important centre de ravitaillement nordiste, et, par son action, soulager l’armée de Robert Lee aux prises avec celle de Grant.

Il affronte le général unioniste Schofield à la sanglante bataille de Franklin.

Il est battu et définitivement défait à Nashville, par le général George Thomas.

Il demande à être rétrogradé du commandement de l'armée du Tennessee et à retrouver le rang de lieutenant général. Il se rend à Natchez, Mississippi, le [9],[10].

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1868, ayant 11 enfants dans les 10 années qui suivent[11].

Il meurt à 48 ans, à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, de la fièvre jaune, le . Il est enterré au cimetière militaire de La Nouvelle-Orléans[9].

Réminiscences[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux Alexander Chambers, James Birdseye McPherson (), John McAllister Schofield, Philip Henry Sheridan, Joshua Woodrow Sill (), William Sooy Smith, William Rufus Terrill (), Robert Ogden Tyler et William Robertson Boggs, John Stevens Bowen, Henry Brevard Davidson, Reuben Ross, James Argyle Smith, Henry Harrison Walker. Les huit premiers ont combattu dans les rangs de l'Union et les sept derniers dans ceux de la Confédération.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Vincent Bernard, Robert E. Lee : La légende sudiste, Perrin, (ISBN 978-2-262-04098-7), p. 240
  2. a et b Eicher et Eicher 2001, p. 302-303.
  3. a b et c Sword 1992, p. 6.
  4. a b c d et e Sword 1992, p. 7.
  5. a b et c Sword 1992, p. 10-11.
  6. (en) Stanley F. Horn, The Decisive Battle of Nashville, Louisiana Press University, (1re éd. 1956) (ISBN 978-0-8071-1709-5), p.5.
  7. Sword 1992, p. 88.
  8. Boatner et Mayo 1988, p. 408.
  9. a b et c Eicher et Eicher 2001, p. 303.
  10. Sword 1992, p. 438.
  11. Boatner et Mayo 1988, p. 407.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • James McPherson (trad. de l'anglais), La Guerre de Sécession : 1861-1865, Paris, R. Laffont, coll. « Bouquins », , 1004 p. (ISBN 2-221-06742-8), p. 822-823. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Mark Boatner et Mark Mayo, The Civil War dictionary, New York, N.Y, McKay, , 2e éd. (ISBN 0-8129-1726-X), p. 407-408. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Command, Stanford university Press, (ISBN 978-0-8047-3641-1), p.302-303. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Wiley Sword, The Confederacy's Last Hurrah, Harper & Collins, (ISBN 0-7006-0650-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article, réédité par University of Kansas Press.

Liens externes[modifier | modifier le code]