Johann Georg von Eckhart — Wikipédia

Johann Georg von Eckhart (, Duingen - , Wurtzbourg) est un historien et bibliothécaire allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Secrétaire de Gottfried Wilhelm Leibniz au début du XVIIIe siècle, il est professeur d'histoire en 1706 à l'université de Helmstadt, puis bibliothécaire à Hanovre en 1714 ; il quitte secrètement cette ville en 1723, abjure le luthéranisme à Cologne et obtient en 1724 à Wurtzbourg, par le crédit du pape, les charges de conseiller épiscopal, d'historiographe et de bibliothécaire de l'université.

Il participe en 1725 à la tromperie des fausses pierres de Wurtzbourg à l'encontre du doyen de l'université, Johann Bartholomeus Adam Beringer[1]. Le procès et le scandale lui font perdre son poste et son accès privilégié à la bibliothèque et aux archives, ce qui ralentit ses propres recherches historiques, lesquelles étaient inachevées à sa mort

Principaux ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Leges Francorum Salicae Et Ripuariorum, Francfort, 1720 ;
  • Origines Habsburgo-Austriaca, 1721 ;
  • Historia genealogica principum Saxoniae superioris, 1722 ;
  • Corpus historiae medii sevi, a tempore Caroli Magni usque ad finem sireuli XV, 1723 ;
  • Commentant de rébus Franciae orientalis, 1729 ;
  • De Origine Gerinanorum, migrationibus ae rébus gestis, 1750.

On lui doit en outre des recherches étymologiques et la publication des Collectanea etymolagica (1717), de Gottfried Wilhelm Leibniz.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Stephen Jay Gould (trad. de l'anglais), Les Pierres truquées de Marrakech : avant-dernières réflexions sur l'histoire naturelle., Paris, Éditions du Seuil, , 422 p. (ISBN 2-02-040759-0).

Source[modifier | modifier le code]

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