Joaquim Levy — Wikipédia

Joaquim Levy
Illustration.
Joaquim Levy en 2019.
Fonctions
Président de la Banque nationale de développement économique et social

(5 mois et 9 jours)
Président Jair Bolsonaro
Prédécesseur Dyogo Henrique de Oliveira
Successeur Gustavo Montezano
Ministre des Finances

(11 mois et 20 jours)
Président Dilma Rousseff
Gouvernement Rousseff II
Prédécesseur Guido Mantega
Successeur Nelson Barbosa
Biographie
Nom de naissance Joaquim Vieira Ferreira Levy
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Rio de Janeiro (Brésil)
Nationalité Brésilienne
Diplômé de Université fédérale de Rio de Janeiro
Université de Chicago
Profession Économiste
Religion Judaïsme

Signature de Joaquim Levy

Joaquim Vieira Ferreira Levy, né le à Rio de Janeiro, est un économiste brésilien, président de Bradesco Asset Management, une filiale de Bradesco, deuxième banque privée du pays. Au lendemain des élections présidentielles de 2014 il est nommé ministre des Finances par Dilma Rousseff, poste qu'il occupe jusqu'en 2015.

Il succède à compter du à Bertrand Badré comme directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Levy est titulaire d'un doctorat en économie de l'université de Chicago (1992), une maîtrise en économie de l'institut Fundação Getúlio Vargas (1987) et est diplômé en architecture navale et génie maritime de l'université fédérale de Rio de Janeiro.

Il a travaillé au FMI de 1992 à 1999. Il a été vice président de la Banque interaméricaine de développement, puis secrétaire des finances de l'État de Rio de Janeiro

En il est nommé secrétaire au Trésor par le président Lula, poste qu'il occupe jusqu'en 2006. Il n'a toutefois jamais été membre du Parti des travailleurs[1].

De 2010 à , Joaquim Levy est président de Bradesco Asset Management mais quitte ses fonctions dès sa nomination au ministère des Finances, en 2015. À ce poste, il mène le virage austéritaire, décidé par la présidente, afin de réduire les déficits, coupant pour cela dans les dépenses sociales (notamment le programme phare de son prédécesseur Lula, « Bolsa Familia »), d'éducation et l'investissement[2].

Fin 2015, il est remplacé par Nelson Barbosa.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le virage à droite de Dilma Rousseff », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Anne Cheyvialle, « Le Brésil, géant économique au bord de la récession », Le Figaro, encart « Économie », samedi 28 / dimanche 29 mars 2015, page 21.