Jim Banks — Wikipédia

Jim Banks
Illustration.
Portrait officiel de Jim Banks (2017).
Fonctions
Représentant des États-Unis
En fonction depuis le
(7 ans, 3 mois et 10 jours)
Élection 8 novembre 2016
Réélection 6 novembre 2018
3 novembre 2020
8 novembre 2022
Circonscription 3e district de l'Indiana
Législature 115e, 116e, 117e et 118e
Prédécesseur Marlin Stutzman
Président du Republican Study Committee

(2 ans)
Prédécesseur Mike Johnson
Successeur Kevin Hern
Biographie
Nom de naissance James Edward Banks
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Columbia City (Indiana, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Religion Protestantisme[1]

James Edward Banks, dit Jim Banks, né le à Columbia City (Indiana), est un homme politique américain, membre du Parti républicain et élu de l'Indiana à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Banks à la Conservative Political Action Conference.

Jim Banks grandit dans un parc de maisons mobiles à Columbia City, avec un père ouvrier dans une usine de pièces automobiles et une mère cuisinière en maison de retraite[2],[3].

Première personne de sa famille à fréquenter l'université, Banks étudie la science politique à l'université de l'Indiana à Bloomington puis obtient un MBA au Grace College (en)[4]. Issu d'une famille plutôt démocrate, il se rapproche des républicains à l'université[4],[3]. Il rejoint en effet les College Republicans, où il rencontre sa future femme Amanda Izsak, et participe alors à plusieurs campagnes[2],[3].

Après l'université, sa femme travaille pour le groupe conservateur Focus on the Family à Colorado Springs. Il la rejoint quelques mois plus tard dans le Colorado. Le couple revient dans l'Indiana en 2007 et Banks entame une carrière dans l'immobilier et la construction. Il prend la tête du Parti républicain du comté de Whitley puis est élu conseiller du comté en 2008. Deux ans plus tard, il entre au Sénat de l'Indiana[3]. Durant son mandat, il s'engage dans la réserve de la United States Navy et sert plusieurs mois en Afghanistan en 2014 ; sa femme le remplace au Sénat[2],[3].

Lors des élections de 2016, Banks se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 3e district de l'Indiana, une circonscription conservatrice du nord-est de l'État. Soutien de Ted Cruz lors des primaires présidentielles, il affronte notamment un homme d'affaires pro-Trump, qui le dépeint comme un « professionnel de la politique » (« career politician »)[2]. Soutenu par plusieurs groupes conservateurs comme le Club for Growth (en) et le House Freedom Fund[5], Banks remporte de justesse la primaire avec 34 % des suffrages[2]. Le , il est élu avec environ 70 % des voix[2].

Positions politiques[modifier | modifier le code]

Jim Banks est un républicain conservateur. Il est réputé proche du sénateur Ben Sasse[2].

En 2016, il dit voter avec réserve pour Donald Trump, en désaccord avec le candidat sur le commerce et la politique étrangère[2].

Il est favorable à l'abrogation de la loi sur les soins abordables (Obamacare)[6] et vote en 2017 la réforme fiscale de l’administration Trump[7] réduisant le taux d’imposition sur les sociétés de 35 % à 21 %.

Il est opposé à la reconnaissance du mariage homosexuel[réf. nécessaire] et souhaite faire supprimer les financements fédéraux accordés au Planned Parenthood (organisme de planification familiale)[6].

Climatosceptique revendiqué, il affirme que le changement climatique relève de la « propagande gauchiste »[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Faith on the Hill », sur pewforum.org, (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h (en) Molly Ball, « 'Y’all Sent Me to Washington at an Interesting Time' », sur theatlantic.com, (consulté le ).
  3. a b c d et e (en) John J. Miller, « Introducing Jim Banks », sur nationalreview.com, (consulté le ).
  4. a et b (en) Russ Pulliam, « Pulliam: The fast rise of Jim Banks », sur indystar.com, (consulté le ).
  5. (en) Maureen Groppe, « Banks wins crowded GOP race to replace Stutzman », sur indystar.com, (consulté le ).
  6. a et b (en) Brian Francisco, « Crowd gets heated at Banks' town hall », sur journalgazette.net, The Journal Gazette, (consulté le ).
  7. (en) « How Each House Member Voted on the Tax Bill », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  8. (en) Scott Waldman, « House Science Panel Adds Climate-Denying Members », sur scientificamerican.com, Scientific American, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]