Jeux du Pacifique — Wikipédia

Jeux du Pacifique
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Logo du Conseil des Jeux du Pacifique : Les trois cercles représentent les 3 ensembles Mélanésie - Micronésie - Polynésie et la vague représente l'océan Pacifique
Généralités
Sport Multisports
Création 1963
Autre(s) nom(s) Jeux du Pacifique Sud
Organisateur(s) Conseil des Jeux du Pacifique
Éditions 17
Périodicité 4 ans
Pour la dernière compétition voir :
Jeux du Pacifique de 2023

Les Jeux du Pacifique (à l'origine Jeux du Pacifique Sud) sont une compétition sportive qui sert en quelque sorte de transposition des Jeux olympiques sur le plan régional du Pacifique insulaire. Ces jeux sont reconnus par le Comité international olympique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Nés d'une décision de la Conférence du Pacifique Sud de Rabaul en Papouasie-Nouvelle-Guinée en 1959 et organisés pour la première fois à Suva en 1963, les Jeux du Pacifique Sud sont nés d'une proposition du Fidjien Abdul Habib Sahu Khan, l'un des représentants de la colonie britannique des Fidji à cette conférence[1]. La proposition est approuvée par les puissances de tutelle dans la région (États-Unis, France, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande), avec pour objectif « d'encourager des liens d'amitié et de fraternité à travers le Pacifique »[1]. La Commission du Pacifique Sud crée en 1962 le Conseil des Jeux du Pacifique Sud, et confie au Britannique Francis Joseph Coyne la direction de l'organisation de la première édition des Jeux. Il s'inspire de la manière dont ont été organisés les Jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth de 1962 à Perth, en Australie[1].

Lors des premiers Jeux organisés à Suva aux Fidji en 1963, les Samoa sont le seul des 13 pays et territoires y participant à être un État indépendant (les Tonga étant de facto indépendants mais pas encore de jure pleinement souverains). Peu à peu, dans les années 1970, certains de ces territoires accèdent à la pleine souveraineté et d'autres disposent de statuts d'autonomie, si bien que les métropoles se sont peu à peu retirées des enjeux de cette manifestation sportive.

Les Nouvelles-Hébrides ont changé leur nom en Vanuatu avec l'indépendance en 1980. Chaque territoire appartenant à un même État (comme les territoires français de Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française ou de Wallis-et-Futuna) dispose d'une délégation propre qui peut défiler et disposer d'un hymne différent de celui de leur État de tutelle (ainsi, si la délégation néocalédonienne défile sous le drapeau français mais joue l'hymne Soyons unis, devenons frères adoptée comme signe identitaire, la Polynésie française dispose d'un drapeau et d'un hymne propres).

Les premiers Jeux se sont succédé à des périodes irrégulières jusqu'aux jeux de Papeete de 1971. Depuis lors, ils sont disputés tous les quatre ans. Depuis 1981, d'autres jeux, appelés Mini-Jeux du Pacifique (ou en anglais Mini Games), sont aussi disputés tous les quatre ans entre deux Jeux du Pacifique (à l'instar des Jeux olympiques d'hiver). Les premiers jeux à porter le nom de Jeux du Pacifique plutôt que Jeux du Pacifique Sud sont ceux de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, en 2011.

Conseil, drapeau et serment des Jeux[modifier | modifier le code]

Comme pour les Olympiades, les Jeux du Pacifique disposent d'une instance dirigeante, le Conseil des Jeux du Pacifique Sud (CJPS), rebaptisé en 2005 Conseil des Jeux du Pacifique, qui est composé de délégations représentant chaque État indépendant et chaque Territoire membre (à raison de deux représentants pour chaque État ou Territoire membre). Ce conseil est essentiellement chargé de définir les règles de la compétition, de s'assurer de la bonne tenue des jeux, de choisir les pays organisateurs et de définir les sports qui seront pratiqués ou non lors des jeux.

Le drapeau de cérémonie du Conseil est hissé lors de la cérémonie d'ouverture de chaque Jeux, et le reste jusqu'à la cérémonie de clôture où il est alors remis au comité organisateur des jeux suivants.

La charte des Jeux, définie, modifiée et dont l'application est contrôlé par le Conseil des Jeux, en est aujourd'hui à sa treizième version. En effet, depuis leur création en 1963, de nombreux aménagements ont dû être apportés, notamment dans le domaine de la réglementation sportive, en parallèle, souvent, avec l’évolution d’autres jeux multisports (jeux olympiques, jeux méditerranéens, jeux du Commonwealth) ou encore avec celle des règlements des fédérations sportives internationales. Elle a dû aussi s'adapter, sur le plan logistique, aux évolutions économiques et politiques des pays de la région.

Le serment des Jeux, prononcé, à l'instar du serment olympique, lors de la cérémonie d'ouverture par un concurrent du pays hôte entouré des porteurs de drapeaux de tous les États et Territoires participants, dit : « Nous déclarons prendre part aux Jeux du Pacifique de (année) dans un esprit sportif sincère, reconnaissant les règles qui les régissent et désireux d’y participer pour l’honneur de notre pays et la gloire du sport. » Il est suivi du serment suivant prononcé par un officiel technique du pays hôte : « Nous déclarons officier aux Jeux du Pacifique de (année) dans un esprit sportif sincère, reconnaissant les règles qui les régissent et désireux d’y participer pour l’honneur de notre pays et la gloire du sport. »

États et territoires membres du conseil des jeux du Pacifique[modifier | modifier le code]

22 territoires sont autorisés à participer à l'ensemble des épreuves.

En , les Comités nationaux olympiques d'Océanie décident d'autoriser des athlètes australiens et néo-zélandais à participer pour la première fois aux Jeux du Pacifique, à l'occasion des Jeux du Pacifique de 2015. Exclus jusque-là par crainte de leur domination écrasante, les deux pays sont invités à concourir uniquement aux épreuves d'haltérophilie, de rugby à sept, de tae kwon do et de voile, où d'autres nations océaniennes seraient aptes à les égaler[2].

États pleinement indépendants[modifier | modifier le code]

États indépendants en libre association avec un autre État[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

Nouvelle-Zélande[modifier | modifier le code]

Territoires non indépendants[modifier | modifier le code]

Territoire australien[modifier | modifier le code]

Territoires des États-Unis[modifier | modifier le code]

Territoires français[modifier | modifier le code]

Territoire néo-zélandais[modifier | modifier le code]

Ancien territoire[modifier | modifier le code]

Les Îles Gilbert et Ellice ont participé aux premières éditions, avant de se scinder pour devenir Kiribati et Tuvalu.

Sports pratiqués aux Jeux[modifier | modifier le code]

Depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle Charte (adoptée le et modifiée au ), appliquée pour la première fois dans l'organisation des Jeux du Pacifique de 2011, il y a au maximum 28 sports à chaque Jeux.

Parmi ceux-ci, il y a 12 sports obligatoires (ils étaient 5 auparavant) :

S'y ajoutent au maximum 16 sports optionnels laissés au choix du pays organisateur au sein d'une liste de 28 disciplines différentes (37 auparavant), dont certaines ne sont pas reconnus comme sports olympiques, à condition qu'au moins six pays participants s'inscrivent à chacune des activités choisies. Les disciplines optionnelles comprennent :

Pour les 13e Jeux du Pacifique, qui ont eu lieu aux Samoa en 2007, la liste des sports retenus et de leurs disciplines étaient :

Villes hôtes des Jeux du Pacifique Sud puis des Jeux du Pacifique[modifier | modifier le code]

Jeux du Pacifique[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

État ou Territoire étant arrivé en tête du classement des médailles à chaque édition[modifier | modifier le code]

Fidji, territoire organisateur, 64 médailles (34 d'or, 23 d'argent et 27 de bronze)
Papouasie-Nouvelle-Guinée, 32 médailles (9 d'or, 12 d'argent et 11 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 27 médailles (7 d'or, 9 d'argent et 11 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, territoire organisateur, 99 médailles (39 d'or, 30 d'argent et 30 de bronze)
Fidji, 59 médailles(19 d'or, 23 d'argent et 17 de bronze)
Polynésie française, 30 médailles (13 d'or, 8 d'argent et 9 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie arrive là aussi en tête du classement avec 77 médailles (36 d'or, 20 d'argent et 21 de bronze)
Papouasie-Nouvelle-Guinée, territoire organisateur, 64 médailles (23 d'or, 23 d'argent et 18 de bronze)
Fidji, 56 médailles (13 d'or, 18 d'argent et 25 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 92 médailles (33 d'or, 32 d'argent et 27 de bronze)
Papouasie-Nouvelle-Guinée, 77 médailles (28 d'or, 28 d'argent et 21 de bronze)
Polynésie française, territoire organisateur, 70 médailles (22 d'or, 24 d'argent et 24 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 102 médailles sur 365 (37 d'or, 31 d'argent et 34 de bronze)
Polynésie française, 94 médailles (27 d'or, 28 d'argent et 39 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui vient d'obtenir son indépendance de l'Australie, arrive en troisième position avec 65 médailles (22 d'or, 25 d'argent et 18 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie qui confirme sa position dominante du sport océanien avec 102 médailles (33 d'or, 43 d'argent, 26 de bronze)
Polynésie française, 79 médailles (31 d'or, 19 d'argent et 29 d'argent)
Drapeau des Fidji Fidji, pays organisateur, 62 médailles (22 d'or, 16 d'argent et 24 de bronze).
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie qui remporte encore une fois ces jeux, mais obtient moins de médailles que d'habitude avec 63 médailles (24 d'or, 20 d'argent et 19 de bronze), et est choisie comme organisatrice des prochains jeux
Drapeau des Samoa Samoa, pays organisateur, 45 médailles (20 d'or, 13 d'argent et 12 de bronze)
Polynésie française, 44 médailles (13 d'or, 17 d'argent et 14 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, territoire organisateur qui s'impose massivement avec 168 médailles (82 d'or, soit plus de la moitié du total des médailles, 48 d'argent et 38 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 116 médailles (35 d'or, 38 d'argent et 43 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 69 médailles (15 d'or, 27 d'argent et 27 de bronze).
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays organisateur, qui arrive en tête avec 100 médaillés (44 d'or, 29 d'argent et 27 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 80 médailles (30 d'or, 24 d'argent et 26 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, qui a certes obtenu plus de médailles au total (81) mais moins d'or (29, à quoi s'ajoutent 29 médailles d'argent et 27 de bronze). C'est la première fois depuis 1966 que la Nouvelle-Calédonie ne remporte pas les Jeux.
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, qui s'impose chez son rival tahitien mais obtient moins de médailles au total que les Polynésiens mais a remporté plus d'or : 182 médailles (82 d'or, 57 d'argent et 43 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 197 médailles (76 d'or, 76 d'argent et 45 de bronze)
Drapeau des Fidji Fidji, 140 médailles (32 d'or, 44 d'argent et 64 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 172 médailles (73 d'or, 55 d'argent et 44 de bronze)
Drapeau des Fidji Fidji, 107 médailles (34 d'or, 34 d'argent et 39 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 85 médailles (19 d'or, 32 d'argent et 34 de bronze).
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 240 médailles (93 d'or, 73 d'argent et 74 de bronze)
Drapeau des Fidji Fidji, pays organisateur, 177 médailles (65 d'or, 59 d'argent et 53 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 123 médailles (55 d'or, 28 d'argent et 40 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 227 médailles (90 d'or, 69 d'argent et 68 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 118 médailles (44 d'or, 43 d'argent et 31 de bronze)
Drapeau des Samoa Samoa, 126 médailles (43 d'or, 33 d'argent et 50 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, territoire organisateur, qui établit un record avec 288 médailles (120 d'or, 107 d'argent et 61 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 143 médailles (59 d'or, 42 d'argent et 42 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 121 médailles (49 d'or, 24 d'argent et 48 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays organisateur, 217 médailles (88 d'or, 69 d'argent et 60 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 166 médailles (60 d'or, 49 d'argent et 57 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 114 médailles (39 d'or, 34 d'argent et 41 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 182 médailles (76 d'or, 55 d'argent et 51 de bronze)
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 130 médailles (38 d'or, 57 d'argent et 35 de bronze)
Drapeau des Samoa Samoa, pays organisateur, 125 médailles (38 d'or, 42 d'argent et 45 de bronze)
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 197 médailles (82 d'or, 57 d'argent et 58 de bronze)
Drapeau de la Polynésie française Tahiti, 160 médailles (57 d'or, 53 d'argent et 50 de bronze)
Drapeau de l'Australie Australie, 84 médailles (50 d'or, 24 d'argent et 10 de bronze)

Bilan[modifier | modifier le code]

Lieux d'organisation des mini-jeux et palmarès[modifier | modifier le code]

1er : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 45 médailles (17 d'or, 17 d'argent et 11 de bronze)
2e : Polynésie française, 22 médailles (10 d'or, 7 d'argent et 5 de bronze)
3e : Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 20 médailles (8 d'or, 6 d'argent et 6 de bronze)
1er : Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 37 médailles (13 d'or, 12 d'argent et 12 de bronze)
2e : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 28 médailles (12 d'or, 12 d'argent et 4 de bronze)
3e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 27 médailles (9 d'or, 7 d'argent et 11 de bronze)
1er : Drapeau des Samoa Samoa, 36 médailles (27 d'or, 6 d'argent, 3 de bronze)
2e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 60 médailles (20 d'or, 20 d'argent, 20 de bronze)
3e : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 47 médailles (15 d'or, 17 d'argent, 15 de bronze)
1er : Drapeau des Fidji Fidji, 56 médailles (16 d'or, 19 d'argent, 21 de bronze)
2e : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 40 médailles (16 d'or, 13 d'argent, 11 de bronze)
3e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 30 médailles (14 d'or, 7 d'argent et 9 de bronze)
1er : Drapeau de Nauru Nauru, 55 médailles (33 d'or, 10 d'argent, 12 de bronze)
2e : Drapeau des Fidji Fidji, 90 médailles (31 d'or, 31 d'argent, 28 de bronze)
3e : Drapeau des Samoa américaines Samoa américaines, 50 médailles (20 d'or, 23 d'argent, 7 de bronze)
1er : Drapeau des Fidji Fidji, 49 médailles (27 d'or, 9 d'argent, 13 de bronze)
2e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 45 médailles (22 d'or, 13 d'argent, 10 de bronze)
3e : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 52 médailles (20 d'or, 22 d'argent, 10 de bronze)
1er : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 112 médailles (56 d'or, 29 d'argent, 27 de bronze)
2e : Drapeau des Fidji Fidji, 59 médailles (23 d'or, 21 d'argent, 15 de bronze)
3e : Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 35 médailles (16 d'or, 11 d'argent, 8 de bronze)
1er : Drapeau des Fidji Fidji, 78 médailles (32 d'or, 26 d'argent, 20 de bronze)
2e : Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 66 médailles (23 d'or, 21 d'argent, 22 de bronze)
3e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 59 médailles (21 d'or, 22 d'argent, 16 de bronze)
1er : Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 87 médailles (30 d'or, 26 d'argent, 31 de bronze)
2e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 40 médailles (26 d'or, 9 d'argent, 5 de bronze)
3e :Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 43 médailles (21 d'or, 13 d'argent, 9 de bronze)
1er :Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie, 82 médailles (46 d'or, 16 d'argent, 20 de bronze)
2e : Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 85 médailles (32 d'or, 32 d'argent, 21 de bronze)
3e : Drapeau des Fidji Fidji, 78 médailles (23 d'or, 31 d'argent, 24 de bronze)
1er :Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée, 80 médailles (33 d'or, 28 d'argent, 19 de bronze)
2e : Drapeau de la Polynésie française Polynésie française, 58 médailles (22 d'or, 15 d'argent, 21 de bronze)
3e : Drapeau des Îles Mariannes du Nord Îles Mariannes du Nord, 38 médailles (16 d'or, 13 d'argent, 9 de bronze)

Tableau des médailles[modifier | modifier le code]

Ce tableau a été mis à jour après les Jeux du Pacifique de 2015.

Addition des médailles des Jeux du Pacifique Sud
Pos Pays Médaille d'or Médaille d'argent Médaille de bronze Total
1 Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie 837 671 580 2088
2 Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée 433 394 401 1228
3 Drapeau des Fidji Fidji 387 449 455 1291
4 Drapeau de la Polynésie française Polynésie française 298 240 234 772
5 Drapeau des Samoa Samoa 193 151 166 510
6 Drapeau de Nauru Nauru 89 61 45 195
7 Drapeau de Guam Guam 62 98 128 288
8 Drapeau des Tonga Tonga 49 61 91 201
9 Drapeau des Samoa américaines Samoa américaines 45 43 74 162
10 Drapeau des Îles Cook Îles Cook 26 49 61 136
11 Drapeau de Wallis-et-Futuna Wallis-et-Futuna 25 39 89 153
12 Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie 19 14 10 43
13 Drapeau du Vanuatu Vanuatu/Nouvelles-Hébrides 18 55 82 155
14 Drapeau des Îles Salomon Îles Salomon 17 52 92 161
15 Drapeau de l'Australie Australie 16 19 11 46
16 Drapeau des Palaos Palaos 9 14 13 36
17 Drapeau des Kiribati Kiribati 6 16 24 46
18 Drapeau de l'île Norfolk Île Norfolk 5 13 15 33
19 Drapeau des Îles Mariannes du Nord Îles Mariannes du Nord 5 11 12 28
20 Drapeau des Tokelau Tokelau 3 2 1 6
21 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 1 9 10 20
22 Drapeau des Tuvalu Tuvalu 1 3 5 9
23 Drapeau de Niue Niue - 5 10 15
24 Drapeau des Îles Marshall Îles Marshall - 3 11 14
25 Îles Gilbert et Ellice - 1 1 2

Controverses[modifier | modifier le code]

Une des controverses qui a touché à peu près toutes les éditions des Jeux de Pacifique concerne l'organisation de compétitions le dimanche. Or, dans le Pacifique insulaire, le jour saint chrétien est particulièrement important. Toute activité physique est même interdite aux Tongiens le dimanche. D'un autre côté, les territoires toujours associés à des grandes puissances comme les États-Unis, la France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont beaucoup plus modérés sur ce point.

Certains jeux ont été perturbés par le passé pour des raisons politiques. Ainsi, les jeux de Nouméa en 1987, en pleine période des événements qui voyaient s'affronter violemment partisans et opposants à l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, ont été boycottés par des États de la région qui soutenaient alors ouvertement les indépendantistes: le Vanuatu et les Tonga n'ont pas participé ainsi à ces jeux. De même, la décision du gouvernement français de procéder à une dernière série d'essais nucléaires à Moruroa en Polynésie française a poussé de nombreux membres du Conseil des Jeux du Pacifique à ne pas participer aux jeux organisés par Papeete en 1995: il s'agit du Vanuatu, des Samoa, des Samoa américaines, de Nauru et de Niue.

La victoire quasi systématique de la délégation de Nouvelle-Calédonie à chaque jeux pose de plus en plus la question de savoir si ceux-ci permettent une réelle compétition ou s'il n'y a aucun moyen de lutter contre les territoires dépendant d'une grande puissance économique, et a fortiori les territoires français de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française qui disposent à la fois d'un potentiel démographique important, qui n'est dépassé ou égalé dans le Pacifique insulaire que par Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, d'un niveau de vie élevé et de moyens économiques particulièrement important essentiellement liés aux aides de la Métropole. Cela leur permet donc de financer des infrastructures modernes et de réunir des délégations beaucoup plus importantes que les micro-États de la région. Ainsi, certaines voix s'élèvent, quoique encore assez isolée, pour réserver les jeux aux seuls États indépendants. Les îles Salomon ont défendu leur dossier de candidature pour l'organisation des jeux de 2011 en mettant en avant qu'ils étaient les seuls candidats à être indépendants. Toutefois, les défenseurs des jeux tels qu'ils existent à l'heure actuelle y voient au contraire le moyen de faire progresser le sport dans la région pacifique et d'aider des pays au niveau de vie assez bas à développer en partie leurs économies notamment en étant les organisateurs de cette manifestation sportive.

Certaines critiques se sont élevées, notamment au sein des territoires proches des grandes puissances occidentales, contre le fait qu'une grande partie des infrastructures sportives construites à Suva en vue des jeux de 2003 avait été financée par la Chine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) "Pacific Games: how it all began 60 years ago", Radio New Zealand, 12 septembre 2023
  2. (en) « Aussies, Kiwis join Pacific Games: IOC pushes for Oceania to have a true continental games », Pacific Sunday News, 20 juillet 2014
  3. Si présent : est considéré comme un seul sport avec le football masculin.
  4. Si présent : est considéré comme un seul sport avec le rugby à sept masculin de l'IRB.
  5. (en) Michael Pavitt, « Tahiti named host of 2027 Pacific Games », sur insidethegames.biz, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]