Jeanne-Madeleine de Saxe-Altenbourg — Wikipédia

Jeanne-Madeleine de Saxe-Altenbourg
Titres de noblesse
Duchesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Château d'Augustusbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Johanna Magdalena von Sachsen-AltenburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Enfants
Madeleine Sibylle de Saxe-Weissenfels
August Friedrich von Sachsen-Weissenfels (d)
Johann Adolf von Sachsen-Weissenfels (d)
Jean-Georges de Saxe-Weissenfels
Sachsen-Weißenfels, Herzogin Johanna Wilhelmine (d)
Friedrich Wilhelm von Sachsen-Weissenfels (d)
Christian de Saxe-Weissenfels
Anne-Marie de Saxe-Weissenfels (d)
Sophie de Saxe-Weissenfels
Jean-Adolphe II de Saxe-WeissenfelsVoir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Jeanne-Madeleine de Saxe-Altenbourg ( à Altenbourg à Weißenfels) est un membre de la Maison de Wettin. Elle est duchesse de Saxe-Altenbourg, par la naissance et par mariage duchesse de Saxe-Weissenfels-Querfurt.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le dernier membre de la lignée de Saxe-Altenbourg [modifier | modifier le code]

Jeanne-Madeleine est la seule fille du duc Frédéric-Guillaume II de Saxe-Altenbourg et son épouse Madeleine-Sibylle de Saxe, fille de l'électeur Jean-Georges Ier de Saxe.

Elle devient orpheline à un âge précoce, à la mort de ses parents, en 1668 et 1669. Elle est vite devenue un pion dans les mains de sa famille. En 1671, ses oncles Jean-Georges II de Saxe et de Maurice de Saxe-Zeitz, chez qui elle séjourne, décident que, pour des raisons dynastiques, elle doit épouser son cousin, le duc Jean-Adolphe Ier de Saxe-Weissenfels.

À l'époque, ce mariage est politiquement sensible, parce que son frère aîné, le prince héréditaire Christian de Saxe-Altenbourg, est déjà mort jeune, et son frère, Frédéric-Guillaume III de Saxe-Altenbourg, qui a succédé à son père comme duc, est encore sous la tutelle de ses oncles et n'a pas encore d'enfants.

Les deux oncles, les membres de la branche Albertine de la Maison de Wettin, supposent que la lignée d'Altenbourg (partie de la branche Ernestine de la Maison) allait s'éteindre et que par le mariage de Jeanne-Madeleine, Altenbourg pouvait revenir à la lignée de Weissenfels, qui fait également partie de la branche albertine. Le duc Auguste de Saxe-Weissenfels est en faveur d'un tel héritage.

Le duc Frédéric-Guillaume III meurt de la variole, seulement six mois après le mariage de Jeanne-Madeleine. L'héritage est disputé entre Ernest Ier de Saxe-Gotha et Jean-Ernest II de Saxe-Weimar. Ils réussissent à faire valoir que leurs mariages dynastiques avec la lignée de Saxe-Altenbourg dans les années 1630 leur a donné des droits.

En Saxe-Weissenfels[modifier | modifier le code]

Jeanne-Madeleine est éduquée par les théologiens Johann Stiel et Johann Christfried Sagittaire (1617-1689). Elle est pieuse et montre beaucoup d'intérêt pour les affaires ecclésiastiques du duché. Dans le privé, elle étudie la Bible fréquemment et écrit de nombreux commentaires dans la marge. Elle crée des livres de prière, des recueils de proverbes et de didactique qu'elle donne à ses parents et aux membres de la cour. Elle fait don de robes brodées d'or à l'église du château et, plus tard, d'un calice d'or et de la plaquette de la boîte. En 1681, elle fait don de l'argent des fonts baptismaux de l'Église Sainte Marie à Weißenfels. Quand elle meurt en 1686, des pièces commémoratives sont frappées, et remises lors de ses funérailles.

Elle est décédée le , à l'âge de 30 ans et est enterrée dans un resplendissant cercueil en étain dans l'église du château de Neu-Augustenburg. Elle est populaire dans son pays, et s'est occupée des besoins sociaux de ses sujets. Elle a régulièrement fait don aux pauvres habitants de Weissenfels tout au long de sa vie et leur a laissé un peu d'argent dans son testament.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Elle épouse le à Altenbourg Jean-Adolphe Ier de Saxe-Weissenfels, le fils du duc Auguste de Saxe-Weissenfels de son mariage avec Anne-Marie de Mecklembourg-Schwerin. Ils ont onze enfants:

Références[modifier | modifier le code]

  • 300 Jahre Schloß Neu-Augustusburg, 1660-1694 — der Residenz Herzöge von Sachsen-Weißenfels: Festschrift, Weißenfels, 1994, pp. 38-39
  • Friedrich Gerhardt: Schloss und Schloßkirche zu Weißenfels, Weißenfels, 1898, pp. 55-56
  • Johann Christoph Dreyhaupt: Beschreibung des ... Saal-Creyses, insonderheit der Städte Halle, Halle, 1749/1751 (aussi connu comme le Dreyhaupt-Chronique)

Liens externes[modifier | modifier le code]