Jean III de Lorraine — Wikipédia

Jean de Lorraine
Image illustrative de l’article Jean III de Lorraine
Biographie
Naissance
Bar-le-Duc
Décès (à 52 ans)
Nogent-sur-Vernisson
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par le pape Léon X
Titre cardinalice Cardinal-diacre de « S. Onofrio »
Évêque de l'Église catholique
de nombreux diocèses

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean de Lorraine (né à Bar-le-Duc le et mort semble-t-il à Nogent-sur-Vernisson[1], le ) est un membre de la Maison de Lorraine, cardinal français et l'un des favoris les plus intimes du roi François Ier[2].

De 1536 à 1540, il devint, avec le connétable de Montmorency l'un des hommes les plus puissants du royaume, connu sous le nom de cardinal de Lorraine. En , il est candidat à l'élection du trône de Saint-Pierre, mais échoue de quatre voix face au futur Jules III[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du duc René II, de Lorraine et de Bar et de Philippe de Gueldre, il est le frère cadet du duc Antoine II et du duc de Guise. Destiné à une carrière ecclésiastique, il fut nommé dès l'âge de 3 ans, coadjuteur de son oncle Henri de Lorraine. Il grandit à la cour de France où il fut envoyé avec son frère Claude, futur duc de Guise.

À partir des années 1520 et jusqu'à la fin du règne, il fut le compagnon des plaisirs du roi François, le suivant partout dans ses activités et ses loisirs les plus intimes. Il participe aux nombreux bals costumés de la cour comme on peut le voir dans les dessins du Primatice[4] :

Prince typique de la Renaissance et mélomane, il est dédicataire de nombreuses œuvres musicales.

Carrière ecclésiastique[modifier | modifier le code]

Il est fait cardinal en 1518, il a vingt ans, et fut nommé par la suite à de nombreux évêchés et archevêchés :

Il ne conserva pas la totalité de ses diocèses et en abandonna quelques-uns, l'archevêché de Reims à son neveu Charles, celui de Lyon à Hippolyte d'Este. Il fut également pourvu de plusieurs abbayes : Gorze, Varangéville, Aurillac, Saint-Ouen de Rouen, Blanche-Couronne, Lay-Saint-Christophe, Fécamp, Cluny, Saint-Jean-de-Laon, Saint-Germer, Saint-Médard-de-Soissons, Marmoutier, Saint-Mansuy-les-Toul[7]. En 1520, il assiste à l'entrevue du Camp du Drap d'Or. En 1549, il finance une expédition de l'explorateur André Thevet.

Son neveu Louis lui succédera en tant qu'archevêque de Sens et évêque d'Albi.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christian Pfister
  2. Cédric Michon, « Les richesses de la faveur à la Renaissance : Jean de Lorraine (1498-1550) et François Ier », Revue d’histoire moderne et contemporaine 3/2003, no 50-3, p. 34-61.
  3. Henri Pigaillem, Les Guises, Pygmalion 2012, p. 58.
  4. Dossier de presse de l'exposition L’Italie à la cour de France - Primatice, maître de Fontainebleau, 1504 -1570, Paris, musée du Louvre, - ).
  5. a b et c « Exposition livres anciens », sur bdnancy.fr via Wikiwix (consulté le ).
  6. A. D. de la Fontenelle de Vaudoré, Histoire du monastère et des évêques de Luçon, Paris, 1847, p. 198.
  7. Paulette Choné, « Jean de Lorraine (1498-1550), cardinal et mécène », in Frédérique Lemerle, Yves Pauwels et Gennaro Toscano (dir.), Les Cardinaux de la Renaissance et la modernité artistique, Villeneuve d'Ascq, IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », no 40), 2009 [En ligne], mis en ligne le , consulté le . URL : http://hleno.revues.org/219

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]