Jean de Birkenfeld-Gelnhausen (1638-1704) — Wikipédia

Jean de Birkenfeld-Gelnhausen
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean de Birkenfeld-Gelnhausen.

Titre

Comte palatin de Birkenfeld à Gelnhausen


(35 ans, 1 mois et 20 jours)

Prédécesseur Création du titre
Successeur Frédéric de Birkenfeld-Gelnhausen
Biographie
Titulature Comte palatin de Birkenfeld à Gelnhausen
Dynastie Wittelsbach
Nom de naissance Johann Pfalzgraf von Zweibrucken-Birkenfeld zu Gelnhausen
Naissance
Bischwiller
Décès (à 65 ans)
Gelnhausen
Père Christian Ier de Birkenfeld-Bischweiler
Mère Madeleine-Catherine de Palatinat-Deux-Ponts
Conjoints 1) Sophie Amélie de Deux-Ponts
2) Esther Marie de Witzleben
Enfants Madeleine Juliane de Birkenfeld-Gelnhausen
Frédéric Bernard de Birkenfeld-Gelnhausen
Jean de Birkenfeld-Gelnhausen
Charlotte Catherine de Birkenfeld-Gelnhausen
Guillaume de Birkenfeld-Gelnhausen
Sophie Marie de Birkenfeld-Gelnhausen
Religion Christianisme évangélique

Jean de Birkenfeld-Gelnhausen, né à Bischwiller le et mort à Gelnhausen le , est comte palatin de Birkenfeld de 1654 à 1704 et le fondateur de la branche de Birkenfeld-Gelnhausen en 1669.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jean de Birkenfeld-Gelnhausen est le septième des neuf enfants de Christian Ier de Birkenfeld-Bischweiler (1598-1654) et de Madeleine-Catherine de Palatinat-Deux-Ponts (1607-1648)[1].

Formation et carrière militaire[modifier | modifier le code]

Avec son frère aîné Christian II de Birkenfeld-Bischweiler, Jean est éduqué par Philip Jacob Spener et étudie ensuite à l'université de Strasbourg. Par la suite, les deux frères entreprennent un Grand Tour de cinq ans qui les mène, entre autres, en France, en Hollande, en Angleterre, en Suède et en Suisse.

Il participe en tant que commandant de cavalerie à l'armée d'un cousin palatin qui en 1654 était devenu roi de Suède sous le nom de Charles X Gustave et fait la guerre au Danemark en 1658. Plus tard, il combat lors de la Guerre austro-turque (1663-1664). Il entre ensuite au service néerlandais. Il participe en 1674 à la bataille de Seneffe et est promu au grade de premier chef d'armée. Il quitte ensuite l'armée pour se retirer sur ses terres à Gelnhausen.

Création de la branche de Gelnhausen (1669)[modifier | modifier le code]

En 1669, Jean de Birkenfeld acquiert la cour princière de Gelnhausen, dans le comté de Hanau-Lichtenberg, Palatinat du Rhin. Par un contrat signé avec son frère aîné Christian II de Birkenfeld, il reçoit l'apanage dit de Neubourg consistant en une rente de 6000 florins[2].

Mariages et postérité[modifier | modifier le code]

Jean de Birkenfeld-Gelnhausen épouse en premières noces à Weikersheim, le Sophie Amélie comtesse palatine de Deux-Ponts (Zweibrücken - Gelnhausen ), fille de Frédéric de Palatinat-Deux-Ponts (1616-1661) et de Anne Julienne de Nassau-Sarrebrück (1617–1667), veuve de Siegfried, comte de Hohenlohe-Weickersheim (1619-1684)[2].

De cette première union naît une fille[3] :

Devenu veuf, Jean de Birkenfeld-Gelnhausen épouse, en secondes noces, le , probablement à Gelnhausen[4], Esther Marie de Witzleben (Römhild - Gelnhausen ), fille de Georges Frédéric de Witzleben et de Marie Madeleine von Hanstein et veuve de Jean Frédéric von Brömbsen[4].

De cette seconde union naissent cinq enfants[3] :

Ascendance[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN 978-2-901138-04-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]