Jean Stern — Wikipédia

Jean Stern
Portrait de Jean Stern, par Sem.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Léon Antoine Jean SternVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Louis Stern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Marie-Louise Stern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Société d'histoire littéraire de la France (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Grade militaire
Conflit
Sport
Distinctions

Jean Stern (, Paris 8e - , Paris 16e)[1] est un banquier, homme de lettres et escrimeur français, ayant pour arme l'épée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du banquier Louis Stern (1844-1900) et d'Ernesta de Hierschel, et petit-fils d'Antoine Jacob Stern, il épouse en 1904, à Bruxelles, Claude Lambert, fille du baron Léon Lambert et de la baronne Zoé Lucie Betty de Rothschild[2].

Banquier, il est propriétaire-éleveur de chevaux de course, ce qui le conduit à présider plusieurs sociétés de courses de chevaux, notamment celle de Chantilly. Jean Stern est l'un des plus grands propriétaires de sport hippique de son temps, avec son élevage basé au haras de Saint-Pair-du-Mont, dont il est locataire à partir de 1948, puis propriétaire à partir de 1960[3]. Son meilleur cheval, Sicambre, est l'un des plus grands champions des années 50, vainqueur de huit de ses neuf courses, parmi lesquels le Grand Critérium, le Prix du Jockey Club et le Grand Prix de Paris, avant qu'une blessure mette un terme prématuré à sa carrière.

Il est sacré champion olympique d'escrime en épée par équipes aux Jeux olympiques d'été de 1908 à Londres.

Il sert comme capitaine de cavalerie, au 3e régiment de hussards, durant la Première Guerre mondiale.

Il se consacre par la suite aux lettres sous le pseudonyme de Maurice Serval et devient membre de la Société d'histoire littéraire de la France. L’Académie française lui décerne le prix Charles-Blanc en 1931 pour son ouvrage "À l'ombre de Sophie Arnould. François-Joseph Belanger, architecte des Menus-Plaisirs. Premier architecte du comte d'Artois" [4].

Il est fait officier de la Légion d'honneur (1952), officier de l'Instruction publique et chevalier de l'ordre de Léopold, distingué par la Military Cross et de la Médaille interalliée de la Victoire[5].

Il affronte en duel le Robert de Montesquiou, après la parution d'un article de celui-ci critiquant sa mère. Il gagne sans peine.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Les courses de Chantilly sous la Monarchie de Juillet (1913)
  • Sites balzaciens. Au pays de la Grenadière (1928)
  • La Rabouilleuse ; Les Sites et les gens (1911)
  • Autour d'un roman de Balzac : Les Chouans (1921)
  • Autour de Balzac. "Le Lys dans la vallée" (1927)
  • À l'ombre de Sophie Arnould. François-Joseph Bellanger, architecte des Menus-Plaisirs. Premier architecte du comte d'Artois (1930). Deux tomes publiés sous son nom de Jean Stern.
  • Autour de Balzac : "César Birotteau" (1931)
  • Une amie de Balzac, Mme Marbouty (1925)
  • Autour d'Eugénie Grandet : d'après des documents inédits (1924)
  • Une amie de Balzac : Mme. Marbouty (1925)
  • Pendons la crémaillère ! (1912)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives en ligne de Paris 16e, année 1962, acte de décès no 1752, cote 16D 215, vue 17/26
  2. Éric Meuwissen, Richesse oblige: la Belle époque des grandes fortunes, 1999
  3. (en-US) « HISTORY », sur Haras de Saint Pair (consulté le )
  4. « Maurice Serval pseudonyme de Jean Stern », sur BnF (consulté le )
  5. « Cote 19800035/366/49143 », base Léonore, ministère français de la Culture

Sources[modifier | modifier le code]

  • Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1964
  • Augustin Hamon, Les maîtres de la France, Volume 3, 1938

Liens externes[modifier | modifier le code]