Jean Roger de Beaufort — Wikipédia

Jean Roger de Beaufort
Image illustrative de l’article Jean Roger de Beaufort
Biographie
Naissance XIVe siècle
Décès
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction Archevêque
Archevêque de Narbonne
Archevêque d'Auch
Depuis le
Évêque de Carpentras
Depuis le
Évêque de Rieux
Depuis le

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean Roger de Beaufort, fils de Marie de Chambon et de Guillaume II Roger, était le neveu de Clément VI et le frère de Grégoire XI, deux des plus illustres papes d’Avignon. Évêque de Carpentras, il accède aux titres d'archevêque d'Auch puis de Narbonne, après que son frère a ceint la tiare pontificale. Il décède en 1391, lors du Grand Schisme d'Occident, fidèle à l'obédience d'Avignon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Roger de Beaufort est le fils de Marie de Chambon et de Guillaume Roger comte de Beaufort, frère du pape Clément VI, et le frère du pape Grégoire XI, de Guillaume III Roger de Beaufort et l'oncle de Raymond de Turenne. Il est prévôt de Saint-Pierre de Lille, au diocèse de Tournai, lorsqu'il accède au titre épiscopal en 1353.

Généalogie des Roger et Roger de Beaufort

Évêque de Rieux et de Carpentras[modifier | modifier le code]

Promu évêque de Rieux le , il est ensuite transféré sur le siège éoicopal de Carpentras, le . La plus vieille synagogue de France en service remonte pour ses plus anciens murs au XIVe siècle et se trouve à Carpentras. Elle fut construite dès 1361 avec l'accord de l’évêque Jean Roger de Beaufort, dit Flandrini. L'évêque de Carpentras autorisait les Juifs à posséder une synagogue (uno escolo) et en fixait les dimensions L = 5 toises, l = 4 toises et H = 4 toises[1]. Six ans plus tard, le même évêque octroyait aux Juifs carpentrassiens le droit d'avoir leur cimetière[2].

Archevêque d'Auch et de Narbonne[modifier | modifier le code]

Lorsque son frère devint pape, il fut nommé archevêque d'Auch, le , puis de Narbonne, le [3].

Il assuma en fin de carrière des missions diplomatiques pour le Saint-Siège : le chroniqueur pisan, Ranieri Sardo, note en effet sa présence au congrès de Sarzana, en mars 1378, lors des négociations entre Grégoire XI et la cité de Florence.

Les traces d'éventuels passages à Auch sont ténues. Les archives du Gers conservent sous la côte AD 32, AA3, une lettre de pardon adressée par Jean Roger aux Auxitains ayant violé le cloître de Sainte-Marie-d'Auch.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Rosiers d'Egletons (Corrèze)

Les armes de Jean Roger de Beaufort se lisent D’argent à la bande d’azur accompagné de six roses de gueules, trois en chef en orle, trois en pointe de bande

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Complètement restructurée au XVIIIe siècle, la synagogue de Carpentras est un bel exemple de décoration de style Louis XVVoir « Synagogue de Carpentras », Ministère de la Culture
  2. La mémoire juive en Provence
  3. Conrad Eubel, Hierarchia catholica medii aevi..., Münster, vol.1, 1913

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]