Jean Llante — Wikipédia

Jean Llante
Illustration.
Jean Llante en 1969
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Haute-Garonne
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM

(4 ans, 3 mois et 19 jours)
Élection 10 novembre 1946
Circonscription Aude
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Laurent-de-Cerdans, France
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Toulouse, France
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique PCF

Jean Llante, né le à Saint-Laurent-de-Cerdans (Pyrénées-Orientales) et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député de l'Aude, puis de Haute-Garonne sous la IVe République.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Llante aux côtés de Jacques Duclos et Jean-Baptiste Doumeng pendant l'élection présidentielle de 1969.

Jean, Joseph, Vincent Llante nait en 1914 à Saint-Laurent-de-Cerdans, cité ouvrière des Pyrénées-Orientales spécialisée dans le textile. Son père, Sébastien Llante (1889-1955), militant communiste et ancien combattant, est ouvrier cordier, puis travaille pour la Compagnie des Chemins de fer du midi, à Narbonne, où Jean Llante passe son enfance et où il se marie en 1938.

Jean Llante est un des fondateurs des Jeunesses communistes de l'Aude en 1930[1].

Durant les années 1930, Jean Llante milite pour le parti communiste à Narbonne et, en soutien aux républicains de la guerre civile espagnole réfugiés dans la région, il crée en 1938 un comité franco-espagnol du Rassemblement populaire[2].

En 1940, il est arrêté en tant que communiste et purge une peine de deux ans de prison. En 1942, Le Parti communiste clandestin le charge d'organiser à Grenoble des groupes FTP. À nouveau arrêté en 1943, il réussit à s'évader et participe à la Résistance à Lyon aux côtés de Raymond Guyot et Léon Mauvais[3]. Il joue un rôle important dans la libération de la ville dont il devient maire-adjoint[1].

De retour dans l'Aude, il se présente aux législatives en 1946 et 1951 et perd deux fois. Cependant, après le retrait de Joseph Cerny pour raison de santé, il devient député en 1947, année où il est élu aux municipales à Carcassonne[1].

En 1953, il part s'installer à Toulouse. Il dirige la fédération communiste de la Haute-Garonne (jusqu'en 1972), devient député en 1956 puis conseiller municipal.

En 1982, il publie ses mémoires politiques : Libertat. 50 ans pour un espoir[1].

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires
  • -  : député de l'Aude
  • -  : député de la Haute-Garonne
Mandats municipaux

Jean Llante a la particularité d'avoir eu des mandats municipaux dans plusieurs villes[1] :

  • Lyon (maire-adjoint, en 1944-1945)
  • Carcassonne (premier adjoint au maire, de 1947 à 1953)
  • Toulouse (conseiller municipal, de 1959 à 1965 puis de 1977 à 1983)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

André Balent, « Llante (Jean, Joseph, Vincent) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]