Jean Gigoux — Wikipédia

Jean Gigoux
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Le Bon Samaritain (d), Portrait d'homme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jean Gigoux
Signature

Jean Gigoux, né Jean François Gigoux le à Besançon et mort à Paris le , est un peintre, dessinateur, lithographe, illustrateur et collectionneur d'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Portrait d'Anna Hanska (Anna Mniszech) (1853), fille de Madame Hanska, pastel, Paris, Maison de Balzac.
Les derniers Moments de Léonard de Vinci (1835), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.

Jean Gigoux est né dans une maison située sur l'actuelle place Jean Gigoux à Besançon. Son père, Claude Étienne Gigoux (parfois orthographié Gigout) est maréchal ferrant. Originaire de Seveux (Haute-Saône), il a épousé à Besançon le 20 frimaire de l'an V () Jeanne Françoise Lamarche, elle aussi originaire de Haute-Saône. Trois filles naissent de leur union avant la naissance de Jean et de sa sœur jumelle Élise, le [1]. Jean Gigoux étudie à l'École des beaux-arts de Besançon, puis à l'École des beaux-arts de Paris en 1828.

En 1833, il collabore au Magasin pittoresque. En 1835, il illustre de 850 gravures sur bois le Gil Blas de Lesage, ce qui lui vaut une grande notoriété.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le , puis est promu officier le [2].

Il publie en 1885 une série de Causeries sur les artistes de mon temps.

Il vécut avec la comtesse Hańska, la veuve d'Honoré de Balzac[3].

À sa mort en 1894, il lègue plus de 3 000 dessins et 460 tableaux des écoles espagnole, nordique, allemande et anglaise — notamment un Portrait du duc de Richelieu par Thomas Lawrence — au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, dont il devint ainsi l'un des quatre principaux donateurs. Les catalogues de la collection et des œuvres de Gigoux ont été publiés l'année suivant sa mort par Alexandre Estignard[4]. Une tombe-monument lui est consacrée au cimetière des Champs Bruley de Besançon[5].

Une exposition lui a été consacrée au musée des Beaux-Arts de Rouen en 2007-2008.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Œuvres référencées, non localisées[modifier | modifier le code]

Lithographies[modifier | modifier le code]

Élèves[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives municipales de Besançon » (consulté le )
  2. « Dossier Légion d'honneur de Jean François Gigout, peintre d'histoire, base Léonore » (consulté le )
  3. En 1907, l'écrivain et polémiste Octave Mirbeau provoque un scandale en consacrant trois chapitres à la mort de Balzac dans son récit de voyage, La 628-E8, où il raconte que la comtesse Hanska batifolait avec Jean Gigoux pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Il retira ces chapitres alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de la comtesse.
  4. a b c d e et f Alexandre Estignard, Jean Gigoux, sa vie, ses œuvres ses collections, Besançon, Delagrande-Louys, 1895, illustré de 22 phototypies.
  5. Henry Jouin, Jean Gigoux : Artistes et gens de lettres de l'époque romantique, t. 1, Collection XIX, 2016, 131 p.
  6. « Les derniers Moments de Léonard de Vinci », notice no M0332001189, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « La Mort de Cléopâtre, esquisse », notice no M0332001393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « La Mort de Cléopâtre », notice no 10480003978, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Sainte Madeleine pénitente », notice no M0332001397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Première rêverie - Jeune fille songeant ou la Mélancolie », notice no M0332001403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « Le Père Lecour », notice no M0332001416, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « Jeune Garçon en buste, l'épaule nue », notice no 50110000740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. « Antoine et Cléopâtre après la bataille d’Actium », notice no 000PE025168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. « Lien menant à la fiche descriptive du tableau sur le site officiel du musée. »
  15. « Madame Hanska », notice no 11020000094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  16. « Portrait d'Anna Hanska (Anna Mniszech) », notice no 11020000093, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  17. « Salon d'Ève Hanska, veuve de Balzac », notice no 11020000147, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  18. cartelen.louvre.fr.
  19. https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/recherche?union_artist_names=37259&search_type=advanced_search
  20. Didier Rykner, « La chapelle retrouvée du Sénat », La Tribune de l'Art, 7 avril 2003 et 28 avril 2015.
  21. Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Le Petit Palais achète un tableau de Gigoux », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  22. « 873-1-780 Portrait de mademoiselle Elisa Journet », sur mbaq.fr (consulté le ).
  23. « Prise de Gand. 11 juillet 1745 », notice no 000PE004364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  24. « Jean Gigoux », notice no M0332001992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Estignard, Jean Gigoux : sa vie, ses œuvres, ses collections, Besançon, Imprimerie de Delagrange-Louys, 1895.
  • Jacqueline Bouchot Saupique, « Jean Gigoux... », Gazette des beaux-arts, 1921, no I, p. 177.
  • Jacqueline Bouchot Saupique, « Les dessins de la collection Jean Gigoux », Gazette des beaux-arts, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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