Jean Augé — Wikipédia

Jean Augé
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Louis AugéVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
P'tit JeannotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Taille
1,62 mVoir et modifier les données sur Wikidata

Jean Augé dit P'tit Jeannot, né le [1] à Marnia, en Algérie[2],[3] et mort assassiné[4] le à Caluire-et-Cuire, en France, est un malfaiteur français. Il doit son surnom « P'tit Jeannot » à sa relative petite taille (1,62 m)[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Collaborateur au début de l'occupation allemande, il tue un jour deux Allemands dans un bar[6]. D'autres sources mentionnent qu'il a joué un rôle actif au sein de la Résistance dans la région de Grenoble[7]. Jean Augé est réputé être un membre influent du milieu lyonnais dans les années 1960. Associé dans divers boîtes de nuit de la région lyonnaise, il aurait aussi dirigé une équipe de racket et contrôlé une entreprise de placement de machines à sous.

Selon certaines sources, il aurait été un « barbouze tortionnaire » durant la guerre d'Algérie[5] ou aurait fait partie du Service d'action civique. Cependant selon Pierre Debizet, secrétaire général du Service de 1969 à 1982, Augé n'a jamais fait partie du SAC. Lucien Bitterlin, qui organisa l'action des « barbouzes » en Algérie entre novembre 1961 et mars 1962, dément également l'appartenance de Jean Augé à son équipe.

Dans son rapport publié en 1982, la Commission d'enquête parlementaire sur le SAC cite un arrêt de la Cour d'appel de Lyon du 16 septembre 1965 selon lequel Augé a effectué en 1961 une mission en Algérie pour le compte de la Sécurité militaire[8].

Celui qui était considéré comme le parrain du milieu lyonnais est abattu de plusieurs balles le , rue du Bois de la Caille, dans le quartier de Cuire-le-Bas à Caluire-et-Cuire. Le commanditaire de son exécution serait le Gang des Lyonnais dont l'influence se faisait de plus en plus grande, au début des années 1970 au sein du grand banditisme lyonnais[5].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives municipales de Lyon, 3e arrondissement, année 1973, acte de décès no 1727
  2. Robert Butheau, « Gang des Lyonnais — Des hommes de Sac et de corde », L'Unité, no 139,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  3. Nicolas Le Breton, Grands criminels lyonnais : récits, Rennes, Ouest-France, , 281 p. (ISBN 978-2-7373-6068-8), p. 236.
  4. « Le truand, Jean Augé, abattu à Caluire » [vidéo], sur ina.fr.
  5. a b et c Guillaume Lamy, « Lyon, ses figures, ses gangs, ses guerres », sur lyoncapitale.fr, Lyon Capitale, (consulté le ).
  6. le gang des lyonnais un flash-back troublant sur www.moreas.blog.lemonde.fr (consulté le 13 avril 2018)
  7. « L'UN DES CHEFS PRÉSUMÉS DU "MILIEU" EST TUÉ AU COURS D'UN RÈGLEMENT DE COMPTES », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. « Deux anciens agents secrets condamnés pour détention d'armes », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]