Jean-Victor Allard — Wikipédia

Jean-Victor Allard
Illustration.
Fonctions
Délégué général du Québec à New York

(2 ans)
Prédécesseur Jean-Marc Roy
Successeur Guy Poliquin
Chef d'État-Major de la Défense

(3 ans, 1 mois et 30 jours)
Prédécesseur Frank Robert Miller
Successeur Frederick Ralph Sharp
Commandant de l'Armée canadienne

(1 an)
Prédécesseur Geoffrey Walsh
Successeur William Anderson
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Monique (Canada)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Trois-Rivières (Canada)
Nationalité Canadienne
Profession Militaire
Diplomate

Jean-Victor Allard
Chefs d'État-Major de la Défense

Jean Victor Allard ( à Saine-Monique de Nicolet - à Trois-Rivières) est un militaire canadien. Il fut le premier Canadien français à devenir chef d'état-major de la défense, la plus haute position des Forces armées canadiennes, à partir de 1966. Il occupait d'ailleurs ce poste lors de l'unification des Forces armées canadiennes en 1968. Il fut également le premier Canadien français à atteindre le grade de général.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant de commencer sa carrière militaire, Allard a été, en 1930, le premier président de l'orchestre de la troupe de théâtre Les Compagnons de Notre-Dame de Trois-Rivières, maintenant connue sous le nom du Théâtre des Nouveaux Compagnons[1].

Allard commence sa carrière militaire au régiment de Trois-Rivières. Il passe ensuite à l'infanterie au royal 22e régiment lors de la Seconde Guerre mondiale dans la campagne en Italie. Il termine cette guerre au grade de brigadier-général[2].

Il devient attaché militaire dans la ville de Moscou entre 1945 et 1948.

Il commande ensuite la 25e brigade d'infanterie canadienne pendant la guerre de Corée, suivi d'une division britannique dans l'OTAN.

En 1966, il devient le premier Canadien français à devenir le chef d'état-major de la défense des Forces canadiennes au moment où avait lieu l'unification des trois armées, l'Armée canadienne, l'Aviation royale du Canada et la Marine royale canadienne, sous un seul commandement. Il joua d'ailleurs un rôle important dans l’institutionnalisation du bilinguisme au sein des Forces canadiennes[3].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Poisson, Louis-Philippe, Les compagnons de Notre-Dame ou 50 ans de théâtre, Les éditions les nouveaux compagnons inc., Trois-Rivières, 1980, 175 pp.
  2. Michel Veyron, Dictionnaire canadien des noms propres, Louiseville(Québec), Larousse, , 764 p. (ISBN 978-2-920318-06-9, OCLC 20756679), p. 25
  3. Jean Pariseau et Serge Bernier, Les Canadiens français et le bilinguisme dans les Forces armées canadiennes Tome I 1763-1969 : le spectre d'une armée bicéphale, Ministre des Approvisionnements et des Services du Canada, Ottawa, 1987, 498 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]