Jean-Pierre Firmin Malher — Wikipédia

Jean-Pierre Firmin Malher
Jean-Pierre Firmin Malher

Naissance
Paris, France
Décès (à 46 ans)
Valladolid, Espagne
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1777 – 1808
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 7e colonne.

Jean Pierre Firmin Malher [malɛʁ], né le à Paris et mort le à Valladolid en Espagne, est un général français de la Révolution et de l’Empire

Biographie[modifier | modifier le code]

Début de carrière[modifier | modifier le code]

Il entre en service le comme soldat au régiment de Neustrie et fait avec cette unité la campagne de 1779 sur mer à bord du vaisseau la Couronne. Il est nommé sous-officier le avant de prendre son congé le .

En 1789, il entre dans la garde nationale soldée de Paris et devient caporal le de la même année, puis sergent le . Le , il passe avec le grade d'adjudant sous-officier dans le 14e bataillon d’infanterie légère. Il sert à l’armée du Nord quand il reçoit son brevet de sous-lieutenant le .

Le , il est nommé lieutenant et le 26, il prend les fonctions d’aide de camp du général Queyssat, et en l’an IV il rejoint l’armée des côtes de Cherbourg avant de revenir à celle du Nord en fin d’année. Promu adjudant-général chef de brigade le .

Général de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

En l’an VII, il est envoyé en Batavie, il se signale le , à la bataille de Castricum, et sa conduite dans cette affaire lui vaut le grade de général de brigade le suivant. Il se signale de nouveau à l’armée d’Italie les et , à la prise d’Ivrée et à la bataille de Marengo, où il reçoit une blessure assez grave qui ne l’empêche cependant pas de rejoindre l’armée Gallo-Batave le suivant.

Le , il est mis en non activité, et le , il a un commandement dans la 24e division militaire. Il est promu général de division le , et le 30, il prend le commandement de la 2e subdivision de la 13e division militaire à Rennes. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et le , il est chargé de l’inspection des côtes. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le suivant, et le il est employé au camp de Montreuil sous le maréchal Ney[1].

En l’an XIV, il reçoit le commandement de la 3e division du 6e corps de la Grande Armée, et le , il est fait grand officier de la Légion d’honneur en récompense de la brillante valeur qu’il a déployée le au combat de Günzburg, en repoussant une colonne ennemie au-delà du Danube.

Mort accidentelle en Espagne[modifier | modifier le code]

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Nord, 7e, 8e et 9e colonnes.

Il est employé à l’intérieur le et commande la 13e division militaire le suivant. Le , il est attaché au 2e corps d’observation de la Gironde. Le , alors que l'armée finit un exercice d'entraînement sur le plateau dominant Valladolid, par un dernier feu d’un bataillon de la garde de Paris, il est tué, le crâne traversé par une baguette de fusil oubliée dans le canon par un soldat. Le , il est créé par décret comte de l'Empire à titre posthume.

Il est enterré dans l’église de Saint-Pierre de Valladolid et son cœur, transporté à Paris, est déposé au Panthéon. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, côté nord, 7e colonne.

De son exil de Sainte-Hélène, Napoléon déclare à son aide de camp Gourgaud au sujet des généraux Legrand et Malher : « [ils] étaient doux comme des enfants. Mais Malher avait trop soif d'argent »[2].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

En 1886, le fort du Larmont inférieur, près de Pontarlier est renommé Fort Malher[3].

Sources[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon la correspondance générale T4 (voir sources)
  2. Alain Pigeard (préf. baron Gourgaud), Les étoiles de Napoléon : maréchaux, amiraux, généraux 1792-1815, Quatuor, , 768 p., p. 469.
  3. (fr) « Fort Malher ou Fort du Larmont inférieur », sur cc-larmont.fr (consulté le )