Jean-Pierre Dogliani — Wikipédia

Jean-Pierre Dogliani
Image illustrative de l’article Jean-Pierre Dogliani
Biographie
Nom Pierre DoglianiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Français
Naissance (81 ans)
Marseille (France)
Décès (à 60 ans)
Fourqueux (France)
Taille 1,75 m (5 9)
Poste Attaquant puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
000 Olympique de Marseille
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1961-1964 Olympique de Marseille 071 (22)
1964-1970 Angers SCO 199 (64)
1971-1972 SÉC Bastia 062 (20)
1972-1973 AS Monaco 030 0(6)
1973-1976 Paris Saint-Germain 100 (26)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1964-1965 France espoirs 003 0(2)
1965-1966 France B 002 0(0)
1967 France 001 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1979-1980 SC Draguignan 9v 7n 7d
1988 RC Strasbourg 1v 0n 2d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 1er juin 2014

Jean-Pierre Dogliani, né le à Marseille et mort le à Fourqueux est un footballeur international français qui évolue au poste d'attaquant avant de devenir entraîneur.

Jean-Pierre Dogliani commence sa carrière professionnelle à l'Olympique de Marseille, puis rejoint l'Angers sporting club de l'Ouest, avec lequel il remporte le championnat de France de Division 2 en 1969. Il réalise ensuite deux saisons au Sporting Club de Bastia et reste un an à l'Association Sportive de Monaco avant de terminer sa carrière au Paris Saint Germain. En 1967, il marque un but face à la Roumanie pour sa seule sélection avec l'équipe de France.

Dogliani devient ensuite entraîneur au Sporting Club de Draguignan puis au FC Versailles avant de participer au recrutement du centre de formation du Paris Saint-Germain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

De l'Olympique de Marseille au SCO d'Angers[modifier | modifier le code]

Formé à l'Olympique de Marseille, Jean-Pierre Dogliani fait ses débuts avec le club phocéen lors de la saison 1961-1962 et participe à son retour dans l'élite[1]. Après deux saisons au club, Dogliani est poussé vers la sortie et rejoint l'Angers sporting club de l'Ouest en 1964[2]. En 1967, ses performances avec le SCO lui permettent d'être sélectionné par Just Fontaine pour représenter la France face à la Roumanie[3],[2]. Dogliani s'illustre lors de cette unique sélection en réduisant le score de la tête, en fin de match (défaite un but à deux)[3]. Deux ans plus tard, alors que le club se rapproche du titre de champion de division 2, Dogliani et les siens atteignent les demi-finales de la Coupe de France[4].

Passages par le SEC Bastia et l'AS Monaco[modifier | modifier le code]

En 1971, Dogliani rejoint le SEC Bastia (ensuite appelé SC Bastia) et atteint la finale de la Coupe de France lors de sa deuxième saison[5]. Dogliani quitte finalement le club corse après cet échec pour signer à l'Association sportive de Monaco. En conflit avec le club de la principauté, il souhaite le quitter dès sa première saison[6].

Fin de carrière au Paris Saint-Germain[modifier | modifier le code]

En , Just Fontaine et la direction du Paris Saint-Germain recrutent plusieurs joueurs dont Jean-Pierre Dogliani au poste de meneur de jeu[6]. L'investissement d'un million d'ancien francs[6],[7] est rapidement amorti puisqu'il se révèle décisif lors des barrages permettant d'accéder à la première division[2]. Alors que le Paris Saint-Germain doit impérativement remporter son match retour face au Valenciennes Football Club, en , le club de la capitale est mené deux buts à un après la pause[8]. Dogliani inscrit finalement un doublé (victoire quatre buts à deux) qui permet aux siens de monter en première division[9],[8]. Après deux nouvelles saisons dans l'élite, Dogliani est de moins en moins utilisé par Fontaine et met un terme à sa carrière en .

Carrière de technicien[modifier | modifier le code]

Trois ans après sa retraite de joueur professionnel, Jean-Pierre Dogliani devient entraîneur du Sporting Club de Draguignan pour la saison 1979-1980. Il occupe par la suite le poste de directeur sportif du Racing Club de Strasbourg, entre 1986 et 1989 qu'il entraîne brièvement en 1988. Après un bref passage au Football Club de Versailles, il devient recruteur pour le centre de formation du Paris Saint-Germain en 1996. Malade, il doit quitter ses fonctions en [9].

Statistiques personnelles en championnat[modifier | modifier le code]

Les statistiques de Dogliani en championnat sont les suivantes[10] :

Année Équipe Championnat Matchs Buts
1961-1962 Olympique de Marseille Drapeau de la France Division 2 6 1
1962-1963 Olympique de Marseille Drapeau de la France Division 1 28 6
1963-1964 Olympique de Marseille Drapeau de la France Division 2 28 10
1964-1965 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 29 3
1965-1966 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 32 8
1966-1967 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 30 7
1967-1968 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 19 6
1968-1969 SCO Angers Drapeau de la France Division 2 35 23
1969-1970 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 18 5
1970-1971 SCO Angers Drapeau de la France Division 1 8 3
SC Bastia Drapeau de la France Division 1 19 5
1971-1972 SC Bastia Drapeau de la France Division 1 34 13
1972-1973 AS Monaco Drapeau de la France Division 2 26 4
1973-1974 Paris Saint-Germain Drapeau de la France Division 2 26 14
1974-1975 Paris Saint-Germain Drapeau de la France Division 1 37 4
1975-1976 Paris Saint-Germain Drapeau de la France Division 1 20 4

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

En Équipe de France[modifier | modifier le code]

  • 1 sélection et 1 but en 1967

Statistiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Top 13 : les Marseillais de la capitale », sur SOFOOT.com
  2. a b et c Collectif, p. 248
  3. a et b « Match - France - Roumanie - FFF », Fédération Française de Football,‎ (lire en ligne)
  4. « Angers SCO - Site Officiel – Histoire », sur www.angers-sco.fr
  5. « FFF - Finale Coupe de France 1971-1972 », sur archive.wikiwix.com
  6. a b et c Hechter
  7. « Just Fontaine : "Je vois Toulouse vainqueur" », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne)
  8. a et b « Ici c’est Paris, le livre qui retrace le pire et le meilleur de l’histoire du PSG », Eurosport,‎ (lire en ligne)
  9. a et b « Dogliani est mort », leparisien.fr,‎ (lire en ligne)
  10. « Fiche de Jean-Pierre Dogliani », sur footballdatabase.eu

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]