Jean-Pierre Bemba — Wikipédia

Jean-Pierre Bemba
Illustration.
Jean-Pierre Bemba en 2005
Fonctions
Vice-Premier ministre
Ministre de la Défense nationale
En fonction depuis le
(1 an et 5 jours)
Président Félix Tshisekedi Tshilombo
Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde
Gouvernement Lukonde II
Prédécesseur Gilbert Kabanda Rukemba
Vice-président de la République démocratique du Congo
chargé des questions économiques et financières

(3 ans, 5 mois et 28 jours)
Avec Azarias Ruberwa
Arthur Z'ahidi Ngoma
Abdoulaye Yerodia Ndombasi
Président Joseph Kabila
Gouvernement Gouvernement de transition de la république démocratique du Congo
Sénateur

(12 ans, 1 mois et 23 jours)
Élection
Circonscription Kinshasa
Législature 1ère législature de la 3e République
Biographie
Surnom Le Chairman
Igwe
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Bokada (Nord-Ubangi, Congo)
Nationalité congolaise
Parti politique MLC
Père Jeannot Bemba Saolona
Fratrie Caroline Bemba
Entourage Jean Bamanisa Saïdi (beau-frère)
Diplômé de Institut catholique des hautes études commerciales

Jean-Pierre Bemba

Jean-Pierre Bemba Gombo, né le à Bokada dans la province du Nord-Ubangi, est un homme d'État de la république démocratique du Congo.

Fondateur du Mouvement de Libération du Congo (MLC), un groupe politico-militaire, et vice-président de la République chargé de l'Économie durant la période de transition, il a été incarcéré par la Cour pénale internationale pendant près de dix ans pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité avant d'être acquitté en 2018 mais il a été condamné pour subornation de témoins ce qui l'a empêché d'être candidat à l'élection présidentielle en 2018.

Il est vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Son père, l'homme d'affaires Jeannot Bemba Saolona, a été le président de l'Association nationale des entreprises du Zaïre (ANEZA), actuellement la Fédération des entreprises du Congo (FEC), qui constitue à la fois la chambre de commerce et d'industrie et la principale organisation patronale du pays. Il devient, avec l'aide de Mobutu, l'un des hommes les plus riches du Zaïre et contrôle un énorme conglomérat : la Société commerciale et industrielle Bemba (Scibe)[1].

Il a fait ses études secondaires au collège Boboto à Kinshasa, et ses études supérieures à Bruxelles en Belgique, où il est licencié en sciences commerciales et consulaires de l'ICHEC[2] au côté d'Olivier Kamitatu[3]. Il a travaillé dans leurs entreprises familiales.

Jean-Pierre Bemba est membre de l'entourage de l'ancien président Mobutu Sese Seko dont il est parent par alliance (sa sœur est l'épouse de Nzanga Mobutu, l'un des fils de l'ancien président)[2]. Au début des années 1990, il travaille comme assistant personnel de Mobutu[4].

Début de carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1997, il s'exile lors de la prise du pouvoir par l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) menée par Laurent-Désiré Kabila et soutenue par le Rwanda. Bemba fait des affaires en Europe mais en 1998, le Rwanda et Kabila brisent leur alliance et le Rwanda et l'Ouganda envoient des troupes en RDC contre Kabila. Peu après, Bemba crée le Mouvement de libération du Congo (MLC) et son bras armé, l'Armée de libération du Congo (ALC) avec l'aide du président ougandais Yoweri Museveni qui lui envoie des troupes ougandaises en soutien et de l'armemement[3]. Surnommé le Chairman, il installe son quartier général à Gbadolite, dans la province de l'Équateur, ancien fief de Mobutu Sese Seko. Pour augmenter sa fortune et financer sa milice, il vide les reserves des banques de la province et prend le contrôle de toute la production de matières premières[2],[3]. Il est aussi accusé d'avoir reçu beaucoup d'argent du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi[4].

En 2002, le président de la République centrafricaine, Ange-Félix Patassé, fait appel à Bemba, dans le but de l'aider à soutenir son régime contre un coup d'État. Lors de cette intervention, ses soldats, placés sous l'autorité de Patassé, se sont livrés à de nombreuses et graves exactions à Bangui : vols, viols, pillages[5],[6],[3].

Ses miliciens sont également accusés en 2003 d'avoir violé, cuisiné et mangé des Pygmées de la région de Mambasa en Ituri[7],[6],[3].

En 2003, une cour belge le condamne par contumace à un an de prison ferme pour « traite d'êtres humains »[8],[1].

En 2002, Bemba fait partie des signataires de l'accord de Sun City. Dans ce cadre, il est nommé vice-président du gouvernement de transition dans le cadre du processus de paix le .

Candidat à la présidentielle d', il arrive au premier tour à la deuxième place derrière Joseph Kabila avec plus de 20 % des suffrages exprimés. Il a réalisé de bons scores dans sa région d'origine l'Équateur, mais aussi à Kinshasa, principalement dans les quartiers populaires et dans le Bas-Congo. Il se présente comme « le fils du pays » par rapport à son opposant Joseph Kabila traité de mupaya (étranger en lingala), d’enfant illégitime[9].

Le , alors que Jean-Pierre Bemba est en compagnie d'ambassadeurs des pays membres du Comité international d'accompagnement de la transition (États-Unis, Royaume-Uni, France et Belgique), ainsi que du chef de la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo et du diplomate américain William Lacy Swing, sa résidence est bombardée par la Garde présidentielle. Deux enquêtes seront ouvertes par les deux parties en présence (les forces de Joseph Kabila et de Jean-Pierre Bemba) pour déterminer l'origine du bombardement. Deux hypothèses s'affrontent : un coup monté par les miliciens de Bemba qui auraient kidnappé deux policiers afin de provoquer un accrochage en présence des Occidentaux ; ou une attaque délibérée et un dérapage des militaires de Kabila, voire une tentative d'assassinat.

Au deuxième tour, il arrive en tête à Kinshasa, dans l'Équateur, dans le Bas-Congo, dans le Bandundu et dans les deux Kasaï. Cependant, au niveau national, il n'obtient que 42 % des suffrages exprimés. Il introduit plusieurs recours auprès de la Cour suprême mais il n'obtient pas gain de cause.

Jean-Pierre Bemba est élu sénateur lors des élections sénatoriales du [10].

Violences de mars 2007 et départ en exil[modifier | modifier le code]

Après sa défaite face à Joseph Kabila lors de l'élection présidentielle d', Jean-Pierre Bemba s'était engagé à mener une « opposition républicaine », c'est-à-dire uniquement sur le plan politique.

Son refus de fondre sa garde personnelle au sein de l'armée gouvernementale, au début 2007, l'a toutefois conduit à un affrontement direct avec le pouvoir.

Les gardes de Bemba refusent d'obéir à un ultimatum du pouvoir fixant leur incorporation à l'armée régulière avant le , craignant pour la sécurité de Jean-Pierre Bemba[11]. Bemba appelle ensuite au cessez-le-feu et trouve refuge à l'ambassade d'Afrique du Sud[12]. Avec la poursuite des combats le , un mandat d'arrêt a été lancé contre Jean-Pierre Bemba désormais accusé de haute trahison[13]. Ces affrontements ont fait plus de 200 morts à Kinshasa.

Une altercation avec la garde rapprochée de Bemba a conduit le à des combats aux environs de la résidence de Bemba (promenade de la Raquette à Gombe) et de ses bureaux (milieu du boulevard du )[14].

Jean-Pierre Bemba a quitté la République démocratique du Congo le pour se rendre au Portugal, officiellement pour y soigner une vieille blessure à la jambe.

Inculpation, jugement et acquittement par la Cour pénale internationale[modifier | modifier le code]

II est arrêté à Bruxelles le à la suite d'un mandat d'arrêt établi la veille par la Cour pénale internationale basée aux Pays-Bas pour crimes de guerre (assassinats, viols et pillages) et crimes contre l’humanité (assassinats et viols) commis lors des incursions de ses troupes en République centrafricaine pendant la période allant du au [15]. Il est ensuite transféré à La Haye le [16].

Le , Bemba comparaît pour la première fois devant les juges de la chambre préliminaire présidée par la juge présidente malienne Fatoumata Dembélé Diarra. Les avocats de Bemba n'ont pas demandé la mise en liberté provisoire de leur client, attendant d'être en possession de toutes les pièces transmises par le procureur avant de se prononcer. L'audience de confirmation de charges initialement prévue pour le [17], a été reportée à la demande du procureur Luis Moreno Ocampo au , pour être une nouvelle fois reportée à la demande de la CPI, pour empêchement lié à des motifs familiaux de l'un des juges.

Une audience pour confirmation des charges s'est tenue du 12 au [18]. Le , les juges confirment que la preuve est suffisante pour accuser Bemba de deux chefs d'accusation pour crimes contre l'humanité et de trois chefs d'accusation pour crimes de guerre[19].

Le procès de Bemba a débuté à La Haye le et s'est terminé le [20]. En attente de sa sentence, il est aussi accusé et jugé dans un deuxième procès pour subornation de témoin dans le cadre de son procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité[21]. Le , après avoir siégé 330 jours et auditionné 77 témoins, la CPI le déclare coupable de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) et crimes contre l'humanité (meurtres et viols)[22]. D'après la CPI, il « savait que les forces placées sous son autorité et son contrôle effectifs commettaient ou allaient commettre les crimes visés par les charges »[22]. La Cour pénale internationale condamne le l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba à 18 années de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité[20],[23]. Il devient la personnalité la plus haut placée à être condamnée par la CPI jusqu'à présent[24].

Le , Jean-Pierre Bemba saisit la chambre d'appel de la CPI d’un recours contre sa condamnation à 18 ans d’emprisonnement, citant de nombreuses erreurs de procédure et de droit dans le jugement, et alléguant des violations au droit à un procès équitable[25],[26].

Le , Bemba est jugé coupable, avec deux de ses avocats et deux autres personnes, pour subornation de témoin. Ils ont influencé ou acheté 14 témoins lors du procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Le , Bemba est condamné à un an de prison ferme et 30 000 euros d'amende. Le , il dépose un recours contre cette condamnation mais sa culpabilité est confirmée en appel en . La chambre d'appel considère cependant que les sanctions sont trop faibles et demande à la CPI de les revoir[27],[28].

Le , il est acquitté après que sa condamnation en première instance à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l'humanité » en Centrafrique soit annulée en appel devant la Cour pénale internationale. La décision est prise à la majorité : trois des cinq juges de la cour d'appel (Christine Van den Wyngaert, Howard Morrison (en) et Chile Eboe-Osuji) considèrent que Bemba n'avait pas les moyens de prendre des mesures pour limiter les exactions de ses troupes et que certaines exactions ne sont pas du ressort de ce procès, alors que les deux autres juges (Sanji Mmasenono Monageng et Piotr Hofmański) considèrent que la culpabilité et la peine de Bemba sont justifiées[29],[30],[31],[32].

En , sa condamnation pour subornation de témoin est confirmée en appel, ce qui le conduit à faire de nouveau appel[33]. Le , la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale confirme la peine d'un an de prison et les 300 000 euros d'amende[34].

En , la CPI rejette la demande d'indemnisation, à hauteur de 68 millions d'euros, déposée par Jean-Pierre Bemba en conséquence de son emprisonnement pendant son procès[35].

Tentative de participation à la présidentielle de 2018[modifier | modifier le code]

Le , son parti annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2018 en République démocratique du Congo[36]. Bemba précise toutefois qu'il pourrait soutenir une candidature commune de l'opposition[37].

Bemba est de retour en RDC le mais ne peut se rendre dans sa résidence de La Gombe car elle est considérée par les autorités comme trop proche du palais présidentiel[37].

Le , la Commission électorale nationale indépendante (CENI) invalide sa candidature pour avoir été condamné par la CPI (Cour pénale internationale) pour subornation de témoins[38]. Cette décision est confirmée le [39].

Il est un membre fondateur et membre du présidium de la Coalition Lamuka, plate-forme qui a soutenu la candidature de Martin Fayulu à l'élection présidentielle de 2018[40],[41].

Rapprochement avec Tshisekedi et ministre[modifier | modifier le code]

Félix Tshisekedi remporte l'élection présidentielle et Bemba se rapproche de lui. Il devient un interlocuteur régulier du président[42].

Le , il est nommé vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Lukonde II[43]. Fin septembre, Bemba et le MLC annoncent leur soutien à la candidature de Tshisekedi pour l'élection présidentielle prévue pour [44].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié à Liliane Teixeira avec qui il a eu cinq enfants.

Il mesure 1,90 m[45].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Le choix de la liberté aux éditions Venus, Gbadolite.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Christophe Ayad, « Jean-Pierre Bemba Le petit Mobutu au trou », Libération, .
  2. a b et c Jean-Philippe Rémy, « Jean-Pierre Bemba, rival du président sortant, a fait campagne en "véritable enfant du pays" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d et e Jean-Dominique Geslin, « Bemba, le dos au mur », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (en) « Profile: Jean-Pierre Bemba », BBC, .
  5. « Les armes de Kadhafi », sur rfi.fr, .
  6. a et b François Misser, « Belgique : arrestation de Jean-Pierre Bemba », BBC Afrique, .
  7. (en) « Pygmies want UN tribunal to address cannibalism », Associated Press et The Sydney Morning Herald, .
  8. « Bemba poursuivi en justice », La DH, .
  9. « Pourquoi J. Kabila et JP Bemba au second tour » (version du sur Internet Archive), Le Potentiel, 21 août 2006.
  10. Jean-Pierre Bemba élu sénateur, Xinhua, 20 janvier 2006 relatant des informations de Radio Okapi (République démocratique du Congo)
  11. Eddy Isango, « Congolese armies not backing down », sur Associated Press, .
  12. (en) DR Congo rebel chief seeks refuge, BBC News, 23 mars 2007
  13. « Bemba: Wanted for high treason », sur Reuters, .
  14. « Sustained gunfire reported in Congo's capital », sur Associated Press, .
  15. « Jean-Pierre Bemba arrêté par la CPI: les crimes sexuels commis en République centrafricaine ne resteront pas impunis », Cour pénale internationale, .
  16. L'ex-rebelle Bemba, de la vice-présidence de RDC à la CPI, La Libre Belgique, 3 juillet 2008
  17. « Première comparution du Congolais Bemba devant les juges de la CPI » (version du sur Internet Archive), AFP, 5 juillet 2008
  18. « Les 50 personnalités qui font la RD Congo : Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de libération du Congo (MLC) », sur Jeune Afrique, .
  19. « Cour Pénale Internationale : Situation en République Centrafricaine », sur Icc-cpi.int, .
  20. a et b Affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo sur le site de la Cour pénale internationale
  21. Affaire Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido sur le site de la Cour pénale internationale
  22. a et b « RCA : Bemba reconnu coupable de crimes de guerre par la CPI », sur zamanfrance.com, (consulté le ).
  23. (en-GB) « Bemba Case », sur icc-cpi.int (consulté le ).
  24. Jason Burke, « Jean-Pierre Bemba sentenced to 18 years in prison by international criminal court », theguardian.com, 21 juin 2016.
  25. « Public Redacted Version of Appellant’s document in support of the appeal » (consulté le ).
  26. (en-US) « Bemba Lays Out Grounds for Appeal Against ICC Conviction », sur ijmonitor.org (consulté le ).
  27. (en) Wairagala Wakabi, « Why Bemba and His Lawyers Will Receive New Sentences for Witness Tampering », International Justice Monitor, .
  28. (en) Wairagala Wakabi, « Appeals Judges Affirm Witness Tampering Convictions against Bemba and His Lawyers », International Justice Monitor, .
  29. Matthieu Millecamps et Trésor Kibangula, « CPI – RDC : Jean-Pierre Bemba acquitté en appel », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « Le Congolais Bemba acquitté de crimes de guerre et crimes contre l’humanité », Libération.fr,‎ (lire en ligne).
  31. (en) « ICC Appeals Chamber acquits Mr Bemba from charges of war crimes and crimes against humanity », CPI, .
  32. (en) Wairagala Wakabi, « Bemba Acquitted of War Crimes at the ICC », International Justice Monitor, .
  33. « RDC : Jean-Pierre Bemba va faire appel de la peine prononcée par la CPI », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  34. « La Chambre d’appel de la Cour pénale international confirme les peines contre Bemba », sur BBC Afrique (consulté le ).
  35. « RDC : la CPI rejette la demande de dédommagement de Jean-Pierre Bemba », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  36. « RDC : Jean-Pierre Bemba « candidat naturel » du MLC en congrès à Kinshasa », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  37. a et b « RDC : Jean-Pierre Bemba est arrivé à Kinshasa », Radio Okapi, .
  38. RFI, « RDC: 6 candidats exclus de la présidentielle, dont Jean-Pierre Bemba », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. « RD Congo - Jean-Pierre Bemba hors course : la voie royale pour Shadary ? », sur Le Point Afrique (consulté le ).
  40. « RDC: à Bruxelles, l'opposition se mobilise autour de Martin Fayulu », sur rfi.fr.
  41. « Elections en RDC: Lamuka réaffirme son unité et devient une «plate-forme politique» », sur lesoir.be.
  42. « RDC: Kamerhe et Bemba, deux poids lourds dans un gouvernement tourné vers la présidentielle 2023 », Radio France internationale, .
  43. « Remaniement: Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe font leur entrée dans le gouvernement Sama Lukonde 2 (Liste complète) ! », sur mediacongo.net (consulté le ).
  44. « RDC: Jean-Pierre Bemba annonce son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi », Radio France internationale, .
  45. « 10.000 pages pèsent, Bemba paie les pots cassés », sur CongoPlanète, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]