Jean-Marc Sylvestre — Wikipédia

Jean-Marc Sylvestre est un journaliste français de la presse économique, né le à Alençon. À compter de 1994, il est l'un des spécialistes de l'économie sur TF1 et LCI, avant de rejoindre i-Télé durant l'été 2010. Depuis 2020, il anime l’émission Smart PME sur B SMART.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après une licence en sciences économiques, puis un doctorat obtenu à l'université Paris-Dauphine, Jean-Marc Sylvestre est assistant professeur à l'université de Caen. Puis il entre en 1973 au magazine L'Expansion, au Management, à La Vie française, au Nouvel Économiste (où il est rédacteur en chef adjoint) puis au Quotidien de Paris (où il est rédacteur en chef du service économie).

Il exerce sur La Cinq en tant que chroniqueur économique, sur France 3 et sur TF1, où il devient chef du service « économique et social ». Il entre à LCI en où il anime, à compter de cette date, l’émission hebdomadaire Décideur. Entre et , il anime aussi sur cette même chaîne Le Club de l’économie. Sur TF1, à partir du [1], il co-anime avec Nicolas Beytout l'émission Les Rendez-vous de l'entreprise jusqu'au [2]. Après le départ de Nicolas Beytout, il en devient l'animateur principal et l'émission est renommée Les Coulisses de l'économie diffusée sur TF1 du [3] au [4].

En 2002, il reçoit le prix Roland-Dorgelès. En , il est nommé directeur adjoint de l'information de TF1 et de LCI et est chargé de l'information économique et sociale.

Jean-Marc Sylvestre est, jusqu'en , également chroniqueur économique à France Inter où il débat notamment le vendredi avec l’économiste Bernard Maris, alter-mondialiste, membre d'Attac et des Verts, et chroniqueur à Charlie Hebdo. Il a, depuis, menacé d'attaquer France Inter aux Prud'hommes[5] pour demander la requalification de ses multiples CDD en CDI. Les deux parties trouvent finalement un accord qui reste confidentiel[6].

À l'été 2010, Jean-Marc Sylvestre quitte TF1 et LCI pour rejoindre la chaîne d'information en continu i-Télé[7]. À partir d', il présente le dimanche Les Clés de l'éco, un magazine sur l'économie en partenariat avec le quotidien Les Échos[8] et deux éditos dans la matinale[réf. souhaitée]. Après les élections de , Canal+ ne renouvelle pas son contrat. Depuis, Jean-Marc Sylvestre est éditorialiste sur le site Atlantico où il développe la partie business. En parallèle, il conçoit par l’entremise de sa société de production, une série de documentaires pour le groupe NextRadioTV (RMC-BFM).

En , présenté comme « ultra libéral » par Le Canard enchaîné[9], il rejoint RT France pour son lancement[10]. Il y anime notamment une émission de débat économique avec Jacques Sapir.

Positionnement politique et économique[modifier | modifier le code]

Jean-Marc Sylvestre se revendique libéral, même si cette qualification est fortement critiquée par certains libéraux. Jean-Gilles Malliarakis écrit ainsi de lui qu'il « est passé en quelques années du rôle de vulgarisateur de la critique économique libérale, quand le libéralisme est à la mode, à toutes les sauces, à une fonction de brosse à reluire du gouvernement sur les ondes étatiques »[11]. D'autres estiment qu'il semble libéral à certains car il est moins étatiste que la majorité, ce qui ne fait pas de lui un libéral. En témoigne son ouvrage Une petite douleur à l’épaule gauche. À la suite d'une infection nosocomiale, il affirme avoir découvert les vertus du système de santé français[12].

Réputé proche de l'UMP, Jean-Marc Sylvestre est fait chevalier de l'ordre national du Mérite et officier de la Légion d'honneur en 2004 par Nicolas Sarkozy[13], alors ministre de l'Économie et des Finances. La même année, le journaliste préside la commission d’orientation gouvernementale pour le débat « Agriculture, territoires et société »[14].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Citation[modifier | modifier le code]

  • « Le libéralisme n'est pas une construction intellectuelle comme le marxisme : le monde a été créé ainsi. [...] C'est le meilleur système. La guerre économique fait moins de victimes que les guerres militaires ou religieuses. Le libéralisme est inscrit dans la nature humaine, parfois violente et injuste. » Entretien à VSD, le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jean-Claude Trichet, invité de la première émission des “Rendez-vous de l’entreprise” », sur inatheque.ina.fr, (consulté le )
  2. « Aubade, et la lingerie féminine, thèmes de la dernière émission des “Rendez-vous de l’entreprise” », sur inatheque.ina.fr, (consulté le )
  3. « Les attentats du 11 septembre à New York : première émission “Les Coulisses de l’économie” », sur inatheque.ina.fr, (consulté le )
  4. « La création d’entreprise, invité : le secrétaire d’État aux PME Hervé Novelli : dernière émission “Les Coulisses de l’économie” », sur inatheque.ina.fr, (consulté le )
  5. (fr) Stéphanie Marteau, « Incroyable : Sylvestre découvre le droit du travail » [archive du ], sur Marianne2.fr, (consulté le )
  6. Augustin Scalbert, « Quand l'Elysée intervenait en faveur de Jean-Marc Sylvestre », Rue89,‎ (lire en ligne)
  7. (fr) « Jean-Marc Sylvestre : le journaliste quitte TF1 et LCI pour iTélé », sur premiere.fr,
  8. (fr) Renaud Revel, « Jean-Marc Sylvestre arrive sur I>Télé », sur L'Express,
  9. Le Canard enchaîné, 13 décembre 2017, p.7
  10. « RT France. Jean-Marc Sylvestre et Jacques Sapir animeront un débat », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Sur le record des faillites détenu par la France en Europe » [archive du ], sur europelibre.com (Courrier des libertés sociales), (consulté le ).
  12. « L'imbécile Jean-Marc Sylvestre », sur pageliberale.org (La Page libérale), (consulté le ).
  13. « Légions d'honneur pour journalistes et dirigeants de médias », sur acrimed.org (Action critique médias), (consulté le ).
  14. (fr) Grégory Rzepski, « Le pouvoir UMP s’ouvre à la nomenklatura médiatique », sur acrimed.org, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]