Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps — Wikipédia

Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps
Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps

Naissance
Bricquebec (Manche)
Décès (à 85 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17871831
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Baron de l'Empire
chevalier de Saint-Louis

Jean-Louis Charles Guesnon-Deschamps, baron Deschamps, né le à Bricquebec, mort à Paris le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Volontaire dans le 11e régiment de chasseurs à cheval (de Normandie), le , brigadier le , brigadier-fourrier le , il fut nommé maréchal-des-logis le à l'armée du Nord, et sous-lieutenant à l'élection le 11 du même mois.

Passé adjoint à l'adjudant-général Klein, à l'armée des Ardennes, le 1er pluviôse an II, il chargea seul à la prise de Coblentz, plusieurs hussards de Barco, et leur enleva 2 chasseurs de son régiment qu'ils emmenaient prisonniers.

Aide-de-camp du général Moreau le 1er brumaire an IV, lieutenant le 14 germinal, prisonnier de guerre le 4e jour complémentaire, il fut échangé le 16 germinal an V, et rejoignit bientôt après l'armée de Sambre-et-Meuse.

Capitaine à la suite du régiment de chasseurs le 14 vendémiaire an VI, il passa à l'armée d'Angleterre le 1er frimaire avec le titre d'adjoint à l'adjudant-général Paulet, fut attaché ensuite à l'état-major du général Duhesme, à l'armée d'Italie, se trouva au combat de Fossano le 14 brumaire an VIII, entra le premier dans Savillan, y fit seul trente prisonniers et s'empara d'une pièce de canon, et fut fait, en récompense de ce fait d'armes, chef d'escadron sur le champ de bataille.

Nommé aide-de-camp du général Loison à l'armée de réserve le 21 frimaire an IX, et confirmé dans son grade de chef d'escadron le 2e jour complémentaire de la même année, il passa, le 13 brumaire an XI, à l'état-major du général Victor, en Hollande, pour être attaché à l'expédition projetée de la Louisiane, fut employé auprès du général Marmont à l'armée de Batavie, le 11 pluviôse an XII, et nommé membre de la Légion d'honneur le 25 prairial suivant.

Il fit avec distinction, avec le 3e corps de la Grande Armée, les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne, pendant les ans XIV, 1806 et 1807.

Dans la campagne de Pologne, il fut envoyé en partisan à 30 lieues du corps d'armée avec 100 chasseurs, et fit capituler la forteresse de Czentochau, où il trouva 30 bouches à feu et une garnison de 800 hommes.

Le , au combat de Nazielsk, il reçut deux coups de feu au bras gauche, fut nommé, le , major du 1er régiment de chasseurs, faisant également partie du 3e corps, le commanda à l'affaire de Niédenburg le , y fut blessé de deux coups de sabre au bras droit, tomba au pouvoir des Russes et n'obtint son échange que le , après la signature du traité de Tilsitt.

En 1808, il resta avec le 3e corps en Allemagne, combattit en 1809 à Wagram, et fut ensuite envoyé avec son grade au dépôt du 27e régiment de chasseurs à cheval, organisé à cette époque avec le régiment de chevau-légers belges. Mais depuis l'étoile des braves reçues au camp de Boulogne, l'Empereur ne l'avait pas oublié. Le il reçut une dotation de 2 000 francs de rente sur le Trasimène et le il fut créé chevalier de l'Empire[1].

Nommé colonel du 4e régiment de chevau-légers (ancien 9e dragons), le , il le commanda successivement au 3e corps de réserve de la Grande Armée et au 1er corps de cavalerie pendant les campagnes de Russie, de Saxe et de France, et reçut la croix d'officier de la Légion d'honneur, à la suite de la bataille de Lützen, le et créé baron de l'Empire par décret impérial du avec une dotation de 1 000 francs.

Le gouvernement royal le fit chevalier de Saint-Louis le , et le maintint à la tête de son régiment devenu lanciers de Monsieur le . Napoléon Ier, à son retour de l'île d'Elbe, le créa maréchal de camp le , pour être admis à la retraite de ce grade.

Rentré dans la position où il se trouvait au 1er mars par suite de l'ordonnance d'août, le baron Deschamps obtint, le suivant, le commandement du régiment de cuirassiers d'Orléans, et fut promu au grade de maréchal de camp, le .

Il était à la division de cuirassiers de l'armée des Pyrénées, lorsqu'il fut mis en disponibilité le , et obtint, le , la lieutenance de roi de la place de Strasbourg. Le baron Deschamps a été mis à la retraite le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Edmond Lemonchois, rédacteur en chef de la Revue de la Manche, « www.histoire-empire.org », Jean-Louis-Charles Deschamps, maréchal de camp (1787-1849) (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]