Jean-Claude Germain — Wikipédia

Jean-Claude Germain
Naissance (84 ans)
Montréal, Canada
Activité principale
Dramaturge, écrivain, journaliste

Jean-Claude Germain (né le à Montréal) est un scénariste, écrivain, dramaturge, auteur, journaliste, parolier et historien québécois.

Introduction[modifier | modifier le code]

Il a été directeur artistique du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui de 1972 à 1982. Il a écrit pour la scène de nombreux textes, notamment une monologuerie bouffe intitulé Les Hauts et les bas dla vie d'une diva : Sarah Ménard par eux-mêmes (1974), et sa suite, Les Nuits de l'indiva (1979), interprété par son épouse, la comédienne Nicole Leblanc.

Il a enquêté sur l'histoire occulte des maçons québécois, sans toutefois être membre de cette organisation[1].

Il est participant de longue date au festival littéraire Metropolis bleu.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Derniers ouvrages parus[modifier | modifier le code]

Rue Fabre, centre de l'univers, paru en . Jean-Claude Germain y décrit non pas la vie du Plateau dans les années 1940 comme le fait Michel Tremblay, mais plutôt la découverte des autres quartiers de l'île de Montréal en compagnie de son père, avec bien sûr la rue Fabre comme centre.

Depuis, il a également publié Le Cœur rouge de la bohème et La femme nue habillait la nuit, et Sur le chemin de la Roche percée, trois livres où il décrit ses années de bohème montréalaise des années 1950 et du début des années 1960[2]. Il a participé à l'organisation de la première exposition du photographe montréalais John Max, avec lequel il a entretenu une longue amitié qu'il relate dans ses mémoires de la bohème. Le troisième tome de ses mémoires est dédié à celui-ci, ainsi qu'à l'illustratrice médicale Janet Peace (qui fut mariée à Max) et au peintre Jean Bertrand.

L'Homme aux multiples connaissances[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Germain ne se limite pas seulement au théâtre. En effet, durant sa carrière, il a transmis ses connaissances historiques sur divers sujets et produit des dizaines de chroniques radiophoniques et télévisuelles. Il a également joué au cinéma et à la télévision. En plus des pièces de théâtre, il a publié des livres. D'ailleurs, il a été président d'honneur du Salon du livre de Montréal pendant plusieurs années. Grand ambassadeur et communicateur, Jean-Claude Germain apporte une vision inestimable au théâtre québécois ainsi qu'à la culture du Québec.

Formations[modifier | modifier le code]

Université de Montréal en Histoire

Collège Sainte-Marie. Programme en Études classiques

Radio[modifier | modifier le code]

CBF Bonjour en tant que chroniqueur quotidien (350 ans de Montréal)

Filmographie[modifier | modifier le code]

comme acteur[modifier | modifier le code]

comme scénariste[modifier | modifier le code]

Mise en scène[modifier | modifier le code]

Le miroir aux tartuffes, 1998

Conférences[modifier | modifier le code]

1993-1994

Série de conférences intitulée Le feuilleton de Montréal, un bal-à-gueule au Théâtre d'Aujourd'hui.

2003

Deux nouvelles conférences : une au Club souverain de l'Estrie et l'autre au Regroupement des centres de la petit enfance de la Montérégie.

Écriture[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • La double vie littéraire de Louis Fréchette, Éditions : Hurtubise, 2013[3]
  • Le cœur rouge de la bohème, Éditions : Hurtubise, 2010[4]
  • La femme nue habillait la nuit : nouvelles historiettes de la bohême, Éditions: Hurtubise, 2010[5]
  • Rue Fabre, centre de l'univers, Éditions : Hurtubise Véhicule Press, 2010[6]

Essais[modifier | modifier le code]

  • Nous étions le nouveau monde 3 : Le feuilleton du ciel rouge et de l'enfer bleu, Éditions: Hurtubise, 2016[7]
  • Nous étions le nouveau monde 2 : Le feuilleton des premières, Éditions: Hurtubise, 2011[8]
  • Nous étions le nouveau monde : Le feuilleton des origines, Éditions: Hurtubise, 2009[9]

Récits[modifier | modifier le code]

  • Sur le chemin de la Roche percée - Nouvelles historiettes de la bohème, Éditions : Hurtubise[10], 2012
  • Le cœur rouge de la bohème, Éditions : Hurtubise Véhicule Press, 2010[4]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Diguidi, diguidi, ha ! ha ! ha ! [1969][11]
  • Les tourtereaux ou La vieillesse frappe à l'aube [1970][12]
  • Si Aurore m'était contée deux fois [1970]
  • Rodéo et Juliette [1970]
  • Le roi des mises à bas prix [1971]
  • Si les Sansoucis s'en soucient, ces Sansoucis-ci s'en soucieront-ils ? Bien parler c'est se respecter ! [1971]
  • L'pays dans l'pays [1971]
  • La Charlotte électrique ou Un conte de Noël tropical pour toutes les filles pardues dans a'brume, dans a'neige ou dans l'vice [1972]
  • Dédé Mesure [1972][13]
  • Les méfaits de l'acide [1973]
  • L'affront commun [1973]
  • Les hauts et les bas dla vie d'une diva : Sarah Ménard par eux-mêmes [1974]
  • La reine des chanteuses de pomme [1975]
  • Beau, bon, pas cher ou La transe du bon Boulé [1975]
  • Le buffet impromptu ou La nosse chez les propriétaires de bungalow [1976]
  • Un pays dont la devise est je m'oublie [1976]
  • L'école des rêves [1977]
  • Les faux brillants de Félix-Gabriel Marchand. Paraphrase. [1977]
  • Mamours et conjugat [1978]
  • Les nuits de l'indiva [1979]
  • A Canadian Play/Une plaie canadienne [1979]
  • Le sot d'Ostie [1981]
  • Un théâtre d'auteurs ou L'isle des cent cinquante [1986]
  • Le plusse un [1997]
  • Le miroir aux tartuffes [1998]
  • Le jour et la nuit [2005]
  • 26 lettres, Abécédaire des mots en perte de sens (collectif) [2014]

Résumé de quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Théâtre

Si les Sansoucis s'en soucient, ces Sansoucis-ci s'en soucieront-ils ? Bien parler c'est se respecter! [1971] : La pièce est une satire de l'histoire, du théâtre, de la justice et de l'actualité, sous la forme d'une plaidoirie faite par des acteurs-avocats, pendant un procès qui est d'abord un spectacle, devant un juge qui est surtout un banc !

Un pays dont la devise est: Je m'oublie (1976) : Une pièce avec deux comédiens ambulants qui jouent l'histoire à leur façon. Ils déjouent ua notre Histoire offici avec eur un ton ironique, les comédiens retracent la liberté qui parait manquer au pay réel en passant du coureur des bois à Maurice Richard.

Le miroir au tartuffes (1998) : Cette pièce raconte la naissance difficile de notre dramaturgie nationale "depuis l'époque de la colonisation, sous le Régime français, alors que le théâtre était fustigé par l'Église catholique».

Mémoires :
La femme nue habillait la nuit : nouvelles historiettes de la bohême, Éditions : Hurtubise, 2010: Recueil de courts récits où Jean-Claude Germain entraîne le lecteur à nouveau au cœur de la bohème montréalaise. Durant les souvenirs du conteur, on y croise les silhouettes de personnages hauts en couleur, autant de symboles d’une époque effervescente et allumée : peintres, modèles, cinéastes, photographes, chanteurs, musiciens, comédiens, dramaturges

Honneurs et reconnaissances[modifier | modifier le code]

Fondateur du Théâtre du Même Nom (TMN), directeur du Théâtre d'Aujourd'hui

Il a été directeur artistique du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui de 1972 à 1982

Fondateur du programme d'écriture dramatique de l'École nationale de théâtre du Canada

Il a été secrétaire exécutif du Centre des auteurs dramatiques (CEAD) de 1968 à 1971: Le CEAD est une association regroupant 250 membres vouée depuis plus de 50 ans au soutien, à la promotion et à la diffusion de la dramaturgie francophone du Québec et du Canada, ici et à l'étranger

Il a également été directeur et rédacteur en chef de la revue Le Québec littéraire

Il est président d'honneur du Salon du livre de Montréal de 1990 à 1998

Il siège à la Commission de toponymie de Montréal jusqu'en 2002

Il est nommé Patriote de l'année par la société Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1993

Il reçoit le prix Gascon Thomas en 1994

Vice-président du Conseil des arts et des lettres du Québec, 1993-1997

Patriote de l'année, 1993

Membre du Conseil d'administration du Conseil des arts du Canada, 1990-1993

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Archives[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Germain a laissé en dépôt ses archives personnelles à la Théâtrothèque du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises[14] en 2017. Le Fonds d'archives contient des documents relatifs aux spectacles de Jean-Claude Germain tels que des manuscrits, des exemplaires du Pays théâtral (publication du Théâtre d’Aujourd’hui), des dossiers de presse, des communiqués et des invitations, des photographies, des affiches, des partitions musicales, des programmes, des scénarios, des cahiers de régie, des extraits de spectacles (enregistrés sur des rubans magnétiques).

La Théâtrothèque travaille actuellement sur un projet de mises en valeur des archives de Jean-Claude Germain qui devrait voir le jour en 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Languirand, « Par 4 chemins », sur radio-canada.ca, Société Radio-Canada, .
  2. « Rue Frontenac - Jean-Claude Germain », sur Wikiwix (consulté le ).
  3. « La Double vie littéraire de Louis Fréchette », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  4. a et b « Le Coeur rouge de la bohème », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  5. « La Femme nue habillait la nuit », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  6. « Rue Fabre, centre de l'univers », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  7. « Nous étions le Nouveau Monde - Tome 3 », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  8. « Nous étions le Nouveau Monde - Tome 2 », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  9. « Nous étions le Nouveau Monde - Tome 1 », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  10. « Sur le chemin de la Roche percée », sur Éditions Hurtubise (consulté le ).
  11. « CEAD - Diguidi, diguidi, ha! ha! ha! », sur cead.qc.ca (consulté le ).
  12. « CEAD - Les tourtereaux ou La vieillesse frappe à l'aube », sur cead.qc.ca (consulté le ).
  13. « CEAD - Dédé Mesure », sur cead.qc.ca (consulté le ).
  14. « Théâtrothèque, Université de Montréal – CRILCQ » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]