Jean-Claude Barny — Wikipédia

Jean-Claude Flamand Barny
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Jean-Claude BarnyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jean-Claude Barny est un réalisateur français, né en 1965 à Pointe-à-Pitre[1] et aussi originaire de Trinidad et Tobago par ses grands-parents[2]. Le cinéma de Jean-Claude Barny revendique clairement son identité caribéenne, à mi-chemin entre l’Europe des auteurs et l’Amérique de l’industrie de l’Entertainment.[réf. nécessaire]

Biographie[modifier | modifier le code]

Autodidacte, il se forme dès l’âge de 16 ans en décryptant dans les salles de cinéma les films d’auteur, d’action et de fiction.

En 1994, il se lance dans la réalisation de son premier court-métrage Putain de Porte. Au casting, on trouve Said Taghmaoui, Benoît Magimel, Vincent Cassel, Mathieu Kassovitz et Léa Drucker. À la suite de ce court-métrage, Mathieu Kassovitz lui confie la direction du casting du film La Haine. Jean-Claude Barny se distingue et continue d’apprendre son métier en tant que stagiaire mise en scène notamment avec Jacques Audiard sur son long-métrage Un héros très discret. Il passe ensuite à la réalisation de clips de la jeune scène urbaine française (Abd Al Malik, Tonton David, Doc Gyneco, Melgroove, Nèg' Marrons) et d’artistes caribéens comme Kassav ou Jane Fostin.

En 2003, il retourne s’installer en Guadeloupe pour écrire son premier long métrage Nèg Maron. À sa sortie en 2005, Nèg Maron réalise 250 000 entrées cumulées dans l'hexagone et aux Antilles. Ce film produit par Mathieu Kassovitz et Richard Magnien, marque un tournant et un renouveau dans l'imaginaire du cinéma antillais. Le récit de ce film soulève les problèmes de fond d’une jeunesse antillaise désœuvrée et sans avenir parce qu’elle n’a aucune connaissance de son passé. Le spectateur est embarqué dans le quotidien de ces jeunes antillais et est confronté à la réalité de la misère dans ces quartiers pauvres de l’île. On retrouve à l’écran Jocelyne Beroard, Stomy Bugsy et dans les rôles principaux deux artistes emblématiques de la scène musicale guadeloupéenne mais novices au cinéma : Christy Campbell (connu sous le nom d’Admiral T) incarnera le personnage de Joshua et D.Daly dans celui de Silex.

Puis il est repéré par la productrice Elizabeth Arnac (Lizland Films) qui lui propose de réaliser Tropiques amers, une série historique sur l’esclavage aux Antilles. Tournée à Cuba, en six épisodes, cette saga revient sur les heures sombres et méconnues de la France de la fin du XVIIIe siècle, lorsqu’elle utilisait les esclaves pour développer son économie sucrière.

En 2014, il tourne le téléfilm Rose et le Soldat avec au casting Fred Testot, Zita Hanrot, Jocelyne Beroard, Jean-Michel Martial, Yann Gael, Sandrine Salyères, Christophe Malavoy, Lucien Augustin-Legrand et Pascal Légitimus, produit de nouveau par Lizland Films et France 2. Le téléfilm traite de l’histoire de la Martinique pendant la Seconde Guerre mondiale, et notamment de la période an tan Robè, lorsque l’Amiral Robert, fidèle au régime de Vichy, était haut commissaire de France aux Antilles (1940-1943). Il est diffusé le sur France 2.

Son second long-métrage Le Gang des Antillais, produit par Sébastien Onomo, réunit un casting de quatre acteurs noirs dans les rôles principaux, Djédjé Apali, Eriq Ebouaney, Vincent Vermignon et Adama Niane, et en second rôle Djibril Pavade avec la complicité de Lucien Jean-Baptiste, Romane Bohringer, Karim Belkhadra et Mathieu Kassovitz. Le film sort en 2016, il revisite le livre autobiographique du martiniquais Loïc Lery, incarcéré dans les années 1970 pour braquages à mains armées.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Filmographie sur Jean-Claude Flamand Barny[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jean-Claude Barny, le cinéma du Nèg Maron », la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le )
  2. « À la rencontre de Jean-Claude Barny », oupasav.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]