Jean-Christophe Benoît — Wikipédia

Jean-Christophe Benoît

Naissance
Paris (15e arr.)
Décès (à 93 ans)
Garches (Hauts-de-Seine)
Activité principale artiste lyrique
Années d'activité 1950-2000
Formation Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

Scènes principales

Jean-Christophe Benoît est un artiste lyrique (baryton) français né le à Paris (15e arr.) et mort le à Garches (Hauts-de-Seine)[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Benoît grandit dans une famille de musiciens : sa mère, Léontine Benoît-Granier, était compositrice, tandis que son père Henri Benoît était altiste membre du Quatuor Capet dans les années 1920. Il est le frère de la chanteuse et comédienne Denise Benoit avec laquelle il s'est souvent produit en duo[3].

Il étudie au Conservatoire national de Paris. Parmi ses professeurs figurent Olivier Messiaen (harmonie), Noël Gallon (contrepoint), Gabriel Dubois, (études vocales)[4] et Émile Rousseau (chant)[5].

Carrière soliste[modifier | modifier le code]

Après avoir chanté dans un chœur lors de concerts, il entame à partir des années 1950, il commence une carrière sur scène, d'abord en tournée dans les provinces françaises. À partir de 1954, il apparaît presque chaque année au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence jusqu'en 1977. En 1956, il donne des concerts au Festival de Salzbourg. En 1958, il est invité à la Scala de Milan pour chanter le rôle de Torquemada dans L'Heure espagnole de Maurice Ravel.

En 1959[6], il est engagé à l'Opéra de Paris et à l’Opéra-Comique. C’est là qu’en 1962, il chante dans la première mondiale de La Princesse Pauline d’Henri Tomasi. Il a créé de nombreuses autres œuvres parmi lesquelles Lavinia d’Henry Barraud en 1961 au Festival d'Aix-en-Provence, Monsieur de Pourceaugnac de Frank Martin (rôle de Sbrignani) en 1963 et La Mère coupable de Darius Milhaud (Figaro) en 1966 au Grand Théâtre de Genève ert La Passion de Gilles par Philippe Boesmans à Bruxelles en 1983.

En 1963 et 1968, il se produit au Festival de Hollande, en 1966, 1967 et 1979 à l'Opéra de Monte-Carlo, en 1965 et 1967 au théâtre de la Monnaie de Bruxelles et en 1967 à Londres.

Son répertoire, très polyvalent, inclut des rôles tels que Guglielmo dans Così fan tutte, Antonio dans Les Noces de Figaro, Basilio dans le Barbier de Séville, le comte Robinson dans le Mariage Secret de Domenico Cimarosa, Raimbaud dans Le Comte Ory de Rossini, Somarone dans Béatrice et Bénédict d'Hector Berlioz, Jean dans Les Noces de Jeannette de Victor Massé, Boniface dans le Jongleur de Notre-Dame de Jules Massenet et le rôle-titre Le Roi d'Yvetot de Jacques Ibert[7].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Benoît a également travaillé en tant que réalisateur, a participé à des programmes radiophoniques et de 1970 à 1990, et a été professeur au Conservatoire de Paris[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Benoît était marié à la soprano Monique Linval, qui fut élève de Ninon Vallin.

Discographie[modifier | modifier le code]

Jean-Christophe Benoît a enregistré pour de nombreux labels.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès de Jean-Christophe Benoît », sur resmusica.com, (consulté le )
  2. « Décès de Jean-Christophe Benoît », sur forumopera.com, (consulté le )
  3. J. L., « Mort de la chanteuse Denise Benoît », lemonde.fr (article payant).
  4. Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l’interprétation musicale au XXe siècle. Robert Laffont, Paris, 1995 (p.222).
  5. « Mort du chanteur orléanais Emile Rousseau qui fut une des vedettes de l'Opéra-Comique », La République du Centre,‎
  6. artlyriquefr.fr
  7. operissimo.com
  8. (de) Operissimo

Liens externes[modifier | modifier le code]