Jayne Mansfield — Wikipédia

Jayne Mansfield
Mansfield dans Embrasse-la pour moi en 1957.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Fairview (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Vera Jayne Palmer
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Herbert William Palmer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Vera Jeffrey Palmer Peers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Mickey Hargitay (de à )
Matt Cimber (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jayne Marie Mansfield (en)
Zoltan Hargitay (d)
Mariska HargitayVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Poids
48 kgVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Instrument
Label
20th Century Fox Records (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Distinctions
Films notables
signature de Jayne Mansfield
Signature
Tombe de Jayne Mansfield.

Vera Jayne Palmer, dite Jayne Mansfield, née le à Bryn Mawr (Pennsylvanie) et morte le à Slidell (Louisiane), est une actrice, chanteuse et artiste de cabaret américaine.

À l'instar de Marilyn Monroe, Jayne Mansfield acquiert le statut de sex-symbol au cours des années 1950 et 1960 avant une fin de carrière décevante et la mort tragique dans un accident de la route.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jayne Mansfield avec son fils Miklos en 1959.

Vera Jayne Palmer est la fille unique de Herbert William Palmer (1904-1936), avocat, et de Vera (Jeffrey) Palmer (1903-2000) d'origine anglaise. Comme beaucoup d'enfants de son époque, elle veut être une star à la Shirley Temple. À douze ans, elle prend des cours de danse de salon[1].

Le , elle épouse Paul James Mansfield et donne naissance à une fille, Jayne Marie Mansfield (en), le . Le couple divorce en 1955.

De son union avec Mickey Hargitay, elle a trois enfants, Miklós Jeffrey Palmer Hargitay le , Zoltán Anthony Hargitay le 1er août 1960, et Mariska Magdolna Hargitay (connue pour son rôle d'Olivia Benson dans New York, unité spéciale) le .

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Jayne Mansfield entourée de jockeys en 1957.

En 1952, elle fréquente une école d'art dramatique à Dallas, puis étudie le théâtre et la psychologie à l'université de Géorgie. Elle débute sur les planches en amateur et prend des cours avec Baruch Lumet. Elle gagne également de nombreux concours de beauté. En 1954, elle s'installe à Los Angeles avec son époux et sa fille. En février 1955, elle devient l'une des premières playmates du magazine Playboy. Encore inconnue, elle tente sa chance à Hollywood. Après des auditions sans succès pour la Paramount Pictures et la Warner Bros, elle tourne pendant deux ans dans des séries Z. Les réalisateurs qui veulent surtout mettre en avant ses mensurations sculpturales (102-53-91 cm pour 1,68 m[2]) la cantonnent dans des personnages caricaturaux qui lui valent le surnom de « Blonde explosive » ou « le Buste ».

En 1956, elle signe un contrat de sept ans avec la Twentieth Century-Fox qui veut ainsi remplacer Marilyn Monroe qui s'est séparée du studio, Jayne évoluant dans un registre plus vulgaire et populaire[3] : elle est surtout sollicitée pour les cocktails de presse ou les calendriers de fin d'année, si bien que les stars hollywoodiennes la snobent[4].

Jayne Mansfield rencontre Mickey Hargitay, acteur et ancien Mister Univers d'origine hongroise, en 1956, sur le plateau de The Mae West Show. Le couple se marie le . Elle impose son époux dans quatre de ses films, Will Success Spoil Rock Hunter? (1957), The Loves of Hercules (1960), Promises! Promises! (1963), et L'Amore Primitivo. (1964).

Jayne donne un aperçu de l'actrice qu'elle aurait pu être, dans La Blonde et moi (The Girl Can't Help It) réalisé par Frank Tashlin en 1956 ; en 1957, dans le film de Paul Wendkos Le Cambrioleur (The Burglar), elle s'avère excellente dans un rôle dramatique[5]. La Fox ne croit plus en sa star ; elle la prête pour des productions étrangères puis finalement la licencie en 1959 pour récupérer Marilyn, si bien que sa carrière décline[6].

Après avoir divorcé de Hargitay en 1964, elle est présentée, en 1966, à Anton LaVey, leader de l'Église de Satan, qui fait d'elle une grande prêtresse honoraire.

Passionnée par les roses et les cœurs, ses voitures étaient toutes roses, la piscine de sa villa de Beverly Hills en forme de cœur. En dépit de ce que pourraient laisser supposer ses rôles de blonde idiote, Jayne Mansfield, avec un quotient intellectuel (QI) de 163, était une femme cultivée, parlait cinq langues, était pianiste et violoniste classique[7].

Icône déchue noyée dans l'alcool et les psychotropes, elle reste populaire tout en étant réduite à des tournées miteuses[8],[9].

Mort[modifier | modifier le code]

Elle meurt, le , près de Slidell, en Louisiane, après une dernière représentation sordide dans le cabaret Gus Stevens Supper Club à Biloxi dans le Mississippi. Rejoignant La Nouvelle-Orléans (où elle doit effectuer un show télévisé) à bord de la Buick Electra[10] conduite par Ronnie Harrison, son chauffeur, la voiture s'encastre dans un camion qui lui-même venait de freiner derrière un véhicule épandeur de pesticide antimoustiques. Ce dernier circulait à faible allure et son action réduisait la visibilité à courte distance à 2 h 25 du matin[11]. Contrairement à une légende tenace, Jayne qui est assise entre Sam Brody[12], son amant du moment, et le conducteur, décédés également, n'est pas morte décapitée mais d'un écrasement de la boîte crânienne[7]. Trois de ses enfants, Mariska, Miklós et Zoltán Hargitay, sont à l'arrière et s'en tirent avec quelques blessures légères. Elle est inhumée au cimetière de Fairwiew à Pen Argyl en Pennsylvanie.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Raymond Strait, Here They Are Jayne Mansfield, S.P.I. Books, , p. 37
  2. (en) « Playboy Data Sheet: Jayne Mansfield, Miss February 1955 », sur Playboy (version du sur Internet Archive)
  3. « Ma mère, ce sex-symbol : Jayne Mansfield », sur gala.fr, .
  4. (en) Esther Lee, « Sophia Loren Finally Explains That Infamous Side-Eye Photo With Jayne Mansfield's Cleavage », sur usmagazine.com,
  5. Jean Tulard Dictionnaire du cinéma / Les acteurs
  6. (en) Emily Smith, The Jayne Mansfield Handbook - Everything you need to know about Jayne Mansfield, Emereo Publishing, , p. 7
  7. a et b Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « « 29 juin 1967. Le jour où Jayne Mansfield perd son cerveau dans un accident de voiture » », Le Point, 29 juin 2012.
  8. (en) Raymond Strait, Here They Are Jayne Mansfield, SP Books, , p. 8
  9. Renaud Machart, « TV – « Jayne Mansfield, la tragédie d’une blonde » », Le Monde, 25 mars 2018.
  10. Photo du crash de la Buick
  11. (en) Frank Ferruccio, Did Success Spoil Jayne Mansfield ?, Frank Ferruccio, , p. 315
  12. L'avocat Samuel Brody né en 1926 était l'amant de la star depuis juillet 1966 [1]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]