Jan-Carl Raspe — Wikipédia

Jan-Carl Raspe
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
Prison de Stammheim (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Dornhaldenfriedhof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Condamnation
Pierre tombale de Andreas Baader, Jan-Carl Raspe et Gudrun Ensslin.

Jan-Carl Raspe, né le à Seefeld in Tirol, est un membre de la Fraction armée rouge retrouvé mort dans sa cellule le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est arrêté avec Andreas Baader et Holger Meins à Francfort-sur-le-Main le [1]. Le , il est condamné à la prison à vie[2].

Mort[modifier | modifier le code]

Le quatre membres du Front populaire pour la libération de la Palestine détournent le vol 181 de la Lufthansa parti de Palma de Majorque à destination de Francfort ; leur chef exige la libération des onze prisonniers de la RAF détenus à Stammheim. L'avion se rend finalement à Mogadiscio, en Somalie, où il arrive aux premières heures du . Les passagers du Boeing 737 sont libérés aux premières heures du après un assaut effectué par les forces spéciales du GSG 9 et qui voit la mort de trois des militants.

Selon les rapports officiels, Raspe apprend l’échec de la tentative sur une radio transistor passée clandestinement, et il discute pendant quelques heures avec Baader, Ensslin, et Möller pour convenir d'un pacte de suicide. Dans la matinée, Andreas Baader et Jan-Carl Raspe sont retrouvés morts dans leurs cellules, ayant succombé à des blessures par balle, tandis que Gudrun Ensslin est découverte pendue par un nœud coulant fabriqué avec un fil de haut-parleur. Irmgard Möller, elle aussi de la RAF, est retrouvée avec quatre coups de couteau à la poitrine, mais survit.

Toutes les enquêtes officielles sur l’affaire conduisent à la conclusion que Raspe et ses deux complices ont commis un suicide collectif, et le journaliste Stefan Aust montre dans l'édition originale de son livre, Der Baader Meinhof Komplex (1985), qu'il est certain qu’ils s’étaient tués eux-mêmes.

Les milieux alternatifs et l'extrême gauche allemande resteront longtemps convaincus que les quatre membres emprisonnés à Stammheim ont été assassinés par l'Etat allemand.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Rote Armee Fraktion Infopage », sur www.rafinfo.de (consulté le )
  2. Anne Steiner et Loïc Debray, La Fraction Armée Rouge. Guérilla urbaine en Europe occidentale, éditions L'Échappée, 2006, (ISBN 2-915830-05-3).

Liens externes[modifier | modifier le code]