Jaime Sin — Wikipédia

Jaime Sin
Image illustrative de l’article Jaime Sin
Jaime Sin en 1988.
Biographie
Nom de naissance Jaime Sin y Lachica
Naissance
New Washington (Philippines)
Ordre religieux Ordre des Frères mineurs de saint François
Ordination sacerdotale par
Mgr Antonio Frondosa
Décès (à 76 ans)
Grand Manille
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Paul VI
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Maria ai Monti
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Mgr Antonio Frondosa
Fonctions épiscopales Évêque auxiliaire de Jaro
Archevêque coadjuteur puis archevêque de Jaro
Archevêque de Manille

Signature de Jaime Sin

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jaime Lachica Sin (辛海梅; 辛海棉), né le à New Washington et mort le , est un cardinal philippin, archevêque de Manille de 1974 à 2003.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jaime Sin est ordonné prêtre le pour le diocèse de Jaro.

Nommé évêque auxiliaire de Jaro le , avec le titre d'évêque titulaire d'Obba (de), il est consacré le suivant.

Le , il est archevêque coadjuteur de Jaro, avec le titre d'archevêque titulaire de Massa Lubrense (de). Il en deviendra l'archevêque titulaire le suivant.

Deux ans plus tard, le , il est nommé archevêque de Manille. Il conserve cette charge pendant près de 30 ans, se retirant le .

Il est créé cardinal par le pape Paul VI lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de S. Maria ai Monti.

Bien qu'électeur, il ne participe pas au conclave qui élit le pape Benoît XVI, étant trop malade pour voyager. Il meurt quelques semaines plus tard, le .

Prises de position[modifier | modifier le code]

Le cardinal Sin faisait partie des principaux dirigeants religieux d'Asie, réputé pour ses prises de position sur des sujets aussi variés que la pauvreté, la politique, la guerre en Irak.

Il avait fait son apparition sur la scène internationale en 1986 quand il avait demandé aux philippins d'encercler les sièges de la police et de l'armée à Manille, pour protéger les dirigeants qui avaient rompu avec le dictateur Ferdinand Marcos. Ce dernier avait finalement dû quitter le pouvoir après une révolution non-violente. En , le cardinal avait appelé la population à la vigilance quelques heures avant une tentative de coup d'État manquée contre la présidente Gloria Arroyo.

Liens externes[modifier | modifier le code]