Jacquette de Lansac — Wikipédia

Jacquette de Lansac
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Conjoints
Alexandre de Saint-Gelais (d)
Jacques de Pons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Louis de Saint-Gelais
Pons de Pons (d)
François III de Pons, Baron de Mirambeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacquette Andron de Lansac (v. 1490 - ) est une maîtresse du roi François Ier[1],[2],[3],[4],[5].

Elle fonda à Bordeaux en 1520[6] le couvent des Annonciades, suivant la règle fixée par Sainte Jeanne de France (1464-1505), pour des religieuses du couvent d'Albi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née vers 1490 d'une famille propriétaire du château de Lansac près de Bourg, Jacquette Andron de Lansac fut mariée deux fois et mère de cinq enfants.

Elle avait une ascendance illustre, quoique bâtarde. Fille de Thomas Andron de Lansac, propriétaire de la maison Beguey à Bordeaux, et de Françoise de Pérusse des Cars, elle était petite-fille de Raymond Amanieu Andron de Lansac, chevalier, dit « Mandot de Lansac », qui avait épousé le , Jeanne de Béarn, fille naturelle de Gaston Ier de Foix-Grailly, Captal de Buch et Vicomte de Benauge.

Elle était cousine des Comtes de Foix, et également cousine d'Anne de Bretagne (par la mère de cette dernière, Marguerite de Foix, épouse du duc de Bretagne ; Anne de Bretagne fut la femme de Charles VIII, puis la deuxième femme de Louis XII, la première étant sainte Jeanne de France, sœur de Charles VIII et fondatrice de l'Annonciade).

Vers 1510, devenue seule héritière de sa branche, baronne de Lansac et du Bec d'Ambès, propriétaire de la maison Beguey, elle épousa Alexandre de Saint Gelais, seigneur de Cornefou près de Cognac. Celui-ci joua un rôle important de son temps, fut garde-sceau de la Chancellerie à Bordeaux, ambassadeur pour le Roi. Il était également frère d'Octavien de Saint-Gelais, évêque d'Angoulême. De sa relation avec François 1er, gendre d'Anne de Bretagne, elle eut un fils, Louis de Saint-Gelais, né en 1513, ainsi qu'une fille [7].

En 1520, elle fonda le couvent des Annonciades [6] suivant la règle fixée par Jeanne de France (1464-1505), pour des religieuses du couvent d'Albi. Il est l'un des seuls cloîtres de la Renaissance encore conservés en Aquitaine (il est situé 54 rue Magendie à Bordeaux).

Devenue veuve en 1522, Jacquette épouse Jacques de Pons, baron de Mirenbeau, Plassac, le fondateur de Brouage, cadet d'une grande famille de Saintonge, qui lui assurait une situation sociale de premier plan. Elle eut trois fils avec son deuxième mari. Elle fit son testament en 1525 et mourut en 1532.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lucien Romier, Le Royaume de Catherine de Médicis : la France à la veille des guerres de religion, Paris, Perrin et Cie,
  2. Gérard Le Bouëdec, Christophe Cérino, , Pouvoirs et littoraux du XVe au XXe siècle : actes du colloque international de Lorient, 24, 25, 26 septembre 1998, Presses Universitaires de Rennes, 2000
  3. Laurent Coste, Messieurs de Bordeaux : pouvoirs et hommes de pouvoir à l'hôtel de ville, 1548-1789, Fédération historique du Sud-Ouest, 2006
  4. Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Champlain ou les portes du nouveau-monde : cinq siècles d'échanges entre le centre-ouest français et l'Amérique du nord, XVIe – XXe siècles, Geste, 2004
  5. et épouse d'Alexandre de Saint-Gelais, conseiller et chambellan de Louis XII).
  6. a et b Notice no PA00083165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Mémoires de la Société d'Antiquaires de l'Ouest, 1940, pp. 1-16