Jacques Bonnet (prêtre) — Wikipédia

Jacques Bonnet (prêtre)
Illustration.
Fonctions
Député de la sénéchaussée de Beaucaire

(2 ans, 8 mois et 1 jour)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Villefort
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Villefort
Nationalité Française
Profession Prêtre
Résidence [Villefort°

Signature de Jacques Bonnet (prêtre)

Jacques Bonnet, né le à Villefort et mort le dans la même ville, est un prêtre et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Bonnet (1733-1805) est né à Villefort le . Il est issu d’une famille de la bourgeoisie marchande et juridique. Son père a été élu Premier Consul de Villefort en . Une branche de la famille, les Bonnet-Ladevèze, reste liée aux activités juridiques d’ancien régime : son cousin est juge du seigneur de Morangiès ; les enfants de celui-ci, Bonnet-Ladevèze et Bonnet Laboissière, s’engageront dans la contre-révolution, en particulier dans le soutien à l’insurrection de Saillans. L’autre branche, les Bonnet-Mazimbert, maintient des activités juridiques et marchandes, mais participe aussi aux activités industrielles nouvelles, en particulier au secteur minier avec  les mines de plomb-argentifère de Villefort et Vialas. Cette branche de la famille soutient la Révolution.

Jacques Bonnet suit des études de philosophie à Avignon, puis de droit canon à Montpellier. Nommé à la cure de Villefort en 1767, il y reste jusqu’à sa mort, sauf pendant l’entracte de la Révolution.

Le , il est élu député du clergé de la sénéchaussée de Nîmes, aux États Généraux. Le , il est le seul des quatre élus du clergé de la sénéchaussée de Nîmes à faire le choix  de rejoindre le Tiers-État. Il participe ainsi à la transformation des États Généraux en Assemblée Nationale. Il prête le serment de fidélité à la Nation, à la Loi et au Roi, sauf en ce qui concerne les questions spirituelles.

En , lorsque l’Assemblée constituante se sépare, il revient à Villefort où il n’a plus d’activités politiques apparentes, et reprend ses fonctions de curé. Il démissionne de la cure en , et prête à nouveau le serment civique, sans restrictions puisqu’il n’est plus prêtre. Sur ordre du représentant Borie, il est reclus à Mende du (24 messidor an II) au (24 pluviôse an III). Après le concordat, en 1802, il retrouve la cure de Villefort qu’il occupe jusqu’à sa mort, le 7 nivôse an XIV ().

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]