Jacques Antoine Delbreil de Scorbiac — Wikipédia

Jacques Antoine Delbreil de Scorbiac
Fonctions
Député de Tarn-et-Garonne
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Député de Tarn-et-Garonne
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Biographie
Naissance
Décès
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MontaubanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Jacques Antoine Delbreil de Scorbiac ou d'Elbreil est un homme politique français né le à Montauban (Lot-et-Garonne) et décédé le à Montauban.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie de famille[modifier | modifier le code]

Fils d'Olympe de Molières et de Dominique Delbreil, conseiller de la Cour des Aides de Montauban. Il est également de la même famille que Jean-Baptiste et Henri Delbreil qui ont été sénateurs[1]. Son parrain Jacques de Molières, est ancien président de la cour des Aides[2].

En 1802, il épouse Coralie de Scorbiac, fille de Jean Jacques Maurice de Scorbiac, baron de Lustrac[3], et Marie Daliès de Caumont.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il s'inspire de la carrière paternelle et est nommé avocat général à la cour des Aides de Montauban le . Il participe à l'assemblée de la noblesse du Quercy en 1789, où il défend des opinions royalistes[2]. Il reste à l'écart de la vie politique durant la Terreur[1].

Administrateur du département en 1797. En 1799, après le coup d'Etat de Brumaire, il devient juge au tribunal de première instance de Montauban[1].

Il est membre du conseil municipal de Montauban, administrateur de l'hospice. Sous la Seconde Restauration, nommé au conseil général de Tarn-et-Garonne dès sa création en 1815, il en assure la présidence jusqu'en 1816[2].

La même année, il est élu député de ce département pour un mandat d'un an. Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable et défend des idées royalistes. Il n'est pas réélu député et le gouvernement le nomme sous-préfet de Moissac en 1816. Il devient secrétaire général de la préfecture à Montauban, en 1820. La même année, il est élu député, et continue de défendre des idées en lien avec la défense de la monarchie. Réélu en 1822, jusqu'en 1824, date à laquelle il quitte le Parlement[1].

Participation à des sociétés savantes[modifier | modifier le code]

Il est membre de la Société des sciences et arts de Montauban[2].

Mort[modifier | modifier le code]

Retiré de la vie publique en 1830, il décède à Montauban le 31 mars 1850[2].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Chevalier de la Légion d'honneur, du 27 février 1816[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Jacques, Antoine Delbreil de Scorbiac : Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés », sur Assemblée Nationale
  2. a b c d et e Conseil général du Tarn-et-Garonne, « Jacques, Antoine Delbreil de Scorbiac (1811-1816) », sur archives82.fr
  3. Émile Campardon et Comité d'études pour la préparation historique du centenaire de 1789, Liste des membres de la noblesse impériale : dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 34209094, lire en ligne), p. 61

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]