Jörg Haider — Wikipédia

Jörg Haider
Illustration.
Jörg Haider en 2008.
Fonctions
Landeshauptmann de Carinthie

(9 ans, 6 mois et 3 jours)
Gouvernement Haider II et III
Législature XXVIIIe et XXIXe
Coalition Proporz
Prédécesseur Christof Zernatto
Successeur Gerhard Dörfler

(2 ans et 2 mois)
Gouvernement Haider I
Législature XXVIe
Coalition Proporz
Prédécesseur Peter Ambrozy
Successeur Christof Zernatto
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bad Goisern (Autriche)
Date de décès (à 58 ans)
Lieu de décès Köttmannsdorf (Autriche)
Nature du décès accident de la route
Nationalité autrichienne
Parti politique FPÖ (jusqu'en 2005)
BZÖ (2005-2008)
Diplômé de université de Vienne

Jörg Haider
Landeshauptleute de Carinthie

Jörg Haider, né le à Bad Goisern et mort le à Köttmannsdorf, est un homme politique autrichien de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ).

Il devient dès un cadre dirigeant du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) et se trouve élu pour la première fois député fédéral neuf ans après. Il devient en président du FPÖ avec le soutien des factions ultra-nationalistes et pangermanistes.

En , il est investi Landeshauptmann de Carinthie mais se trouve renversé en . Il revient au Conseil national en et y préside le groupe parlementaire du FPÖ. Il retrouve le pouvoir en Carinthie en et négocie début l'entrée du Parti de la liberté au gouvernement fédéral.

Il cède la présidence du FPÖ peu après. En , il mène la scission des éléments modérés du FPÖ qui constitue un nouveau parti conservateur et nationaliste, l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ). Il en exerce alors la direction.

Il meurt dans un accident de la route à Köttmannsdorf en , à l'âge de 58 ans. Homme politique populiste et controversé, il reçoit un hommage unanime de la classe politique autrichienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et études[modifier | modifier le code]

Fils d'un cordonnier, il est issu d'une famille modeste du côté de son père et bourgeoise de celui de sa mère mais toutes deux « fortement marquée(s) par le national-socialisme »[1]. Il est baptisé dans la religion catholique.

Il fréquente l'école élémentaire de Bad Goisern de 1956 à 1960, puis le lycée de Bad Ischl (1961-68). Il effectue un service militaire d'un an en devançant l'appel en 1968–69 et termine avec le grade d'adjudant (Wachtmeister).

Il étudie le droit et les sciences politiques à l'université de Vienne[2], où il soutient sa thèse de doctorat en 1973 sous la direction de Günther Winkler[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Débuts et ascension[modifier | modifier le code]

Par sa famille, engagée de longue date à l'extreme droite, il est en relation avec le chef du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) Friedrich Peter, ce qui le conduit à adhérer en 1969 au Cercle des jeunes libéraux (RFJ), l'organisation de jeunesse du parti. Il y prend rapidement l'ascendant à l'aide d'un magazine qu'il fait financer par un industriel, Harald Prinzhorn[1]. Il devient en le président fédéral de l'organisation de jeunesse, puis intègre en le comité directeur fédéral du FPÖ et se trouve nommé deux ans après secrétaire général du parti en Carinthie.

Au cours des élections législatives du , il est élu à 29 ans député fédéral au Conseil national. Il ne se représente pas au scrutin de , afin d'intégrer le gouvernement régional de Carinthie sous l'autorité de Leopold Wagner. Il est en outre désigné président régional du FPÖ.

Président fédéral du FPÖ[modifier | modifier le code]

Il revient dans la vie politique fédérale en . Au mois de , il prend la présidence du Parti de la liberté avec le soutien des factions d'extrême droite. À cette époque, le FPÖ réunit moins de 250 000 voix et constitue un parti libéral dirigé par le vice-chancelier Norbert Steger. Sa victoire amène le chancelier Fred Sinowatz à rompre sa coalition et convoquer de nouvelles élections.

Réélu député fédéral, Haider démissionne du gouvernement de Carinthie et devient président du groupe parlementaire. Le scrutin est alors un succès pour le FPÖ, qui remporte 9,7 % des voix et 18 députés sur 183, soit 220 000 suffrages et six parlementaires supplémentaires.

Landeshauptmann de Carinthie[modifier | modifier le code]

Aux élections régionales du , il conduit la campagne du FPÖ. Avec 29 % des voix, le Parti de la liberté progresse de 13 points et obtient 11 sièges sur 36 au Landtag. S'il est la deuxième force politique du Land derrière le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ), il devance nettement le Parti populaire autrichien (ÖVP).

Le , Jörg Haider est investi à 39 ans Landeshauptmann de Carinthie. C'est la première fois sous la Deuxième République que la direction d'un gouvernement régional échappe aux deux grands partis. Il déclenche une vive polémique le lorsqu'il déclare que « la politique de l'emploi du Troisième Reich était ordonnée », contrairement — selon lui — à celle du gouvernement fédéral[4],[5],[6]. Sous pression de l'ÖVP, il remet sa démission huit jours après au profit du chrétien-démocrate Christof Zernatto.

Il fait son retour au Conseil national en cours de législature, en , et retrouve la présidence du groupe du FPÖ. Au cours des élections du , le Parti de la liberté réalise une nouvelle percée en rassemblant 22,5 % des voix et 42 élus sur 183. Pour la première fois depuis , le parti réunit plus d'un million de voix. Les élections anticipées de l'année suivante apportent un résultat sensiblement équivalent.

Les élections régionales du constituent un succès pour le FPÖ : avec 42,1 % des suffrages, le parti devient la première force politique de Carinthie et comptabilise 16 élus sur 36. Jamais encore depuis la première place n'était revenue à un parti autre que le SPÖ ou l'ÖVP. Il retrouve alors le pouvoir le . Quelques mois plus tard, il négocie la formation d'un gouvernement de « coalition noire-bleue » avec l'ÖVP, bien que ce dernier soit arrivé troisième à quelques centaines de voix aux élections législatives.

Il met en œuvre en 2007 la privatisation de la banque Hypo Group Alpe Adria[7].

Favorable à une lutte très ferme contre l’immigration, il fait enfermer en 2008 des demandeurs d’asile dans un centre isolé au milieu des alpages, et gardé par des milices privées, sous prétexte que certains d’entre eux étaient soupçonnés de délits mineurs[8].

Scission du FPÖ : la BZÖ[modifier | modifier le code]

Il quitte en la présidence du FPÖ au profit de la vice-chancelière Susanne Riess-Passer, puis le parti connaît une forte instabilité interne pendant cinq ans. Candidat à un troisième mandat aux élections régionales du , il confirme la domination du Parti de la liberté puisque ce dernier reçoit 42,4 % des voix et 16 élus. Il se maintient alors au pouvoir.

En , il fait sécession du FPÖ — alors que l'ultra-nationaliste Heinz-Christian Strache en prend la direction — et fonde l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) pour poursuivre la politique d'alliance avec le Parti populaire autrichien. Les six ministres et plusieurs députés du FPÖ rejoignent alors la BZÖ, tandis que Haider en devient le président.

Aux élections législatives du , la BZÖ obtient seulement huit députés avec 4,2 % des suffrages exprimés, contre 11,2 % au Parti de la liberté. Après la rupture de la grande coalition, l'Alliance améliore nettement son score lors des élections anticipées du  : la BZÖ fait élire 21 parlementaires, mais reste devancée par le Parti de la liberté.

Mort accidentelle[modifier | modifier le code]

Jörg Haider en .

Jörg Haider est victime le d'un accident de la route à Lambichi, un village de la commune de Köttmannsdorf, au retour de la boîte de nuit « Le Cabaret » à Velden am Wörther See[9]. Selon le parquet, il roulait à 142 km/h à bord de sa Volkswagen Phaeton de fonction dans une zone limitée à 70 km/h lorsque l'accident s'est produit[10], avec une alcoolémie de 1,8 gramme, largement supérieure à la limite légale de 0,5 gramme[11]. Grièvement blessé à la tête et au thorax, il meurt peu après des suites de ses blessures[12].

Son décès provoque une émotion considérable quelques jours seulement après les élections législatives anticipées, alors qu'il venait de se positionner comme un possible partenaire de coalition et de se rapprocher du FPÖ. Le président fédéral Heinz Fischer parle de « tragédie humaine » et d'« un homme politique de grand talent », qui a su « susciter l'enthousiasme mais aussi de fermes critiques » tandis que le président du SPÖ Werner Faymann déplore la perte d'un « homme politique d'exception » dont la disparition le touche « profondément ». À droite, le vice-chancelier conservateur Wilhelm Molterer se dit « profondément choqué » par la mort de Haider, soulignant son « profond respect » pour son courage politique tandis que Heinz-Christian Strache déplore la « perte d'un homme politique de premier plan[13],[14] ».

Les funérailles de Jörg Haider, retransmises en direct à la télévision publique, ont lieu le en présence de plus de 25 000 personnes, dont une grande partie de la classe politique du pays, notamment le président Fischer, le chancelier Alfred Gusenbauer, les dirigeants des principaux partis et les Landeshauptleute des Länder. La cérémonie funèbre est conclue par l'hymne national et par un requiem[15]. Le chancelier Alfred Gusenbauer, qui prit la parole au cours de la cérémonie, reconnait qu'il s'agit « de véritables funérailles nationales »[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jörg Haider en 2007

Jörg Haider était marié et a eu deux filles. Après sa mort, la presse internationale (Le Monde, The Times, The Independent, The Daily Telegraph, Die Welt...) mentionne sa possible bisexualité[16]. Lors d'une conférence de presse peu après sa mort, Stefan Petzner, largement considéré comme étant le « fils spirituel » ou « adoptif » de Jörg Haider[16], s'est effondré en larmes et a déclaré : « C'était la personne de ma vie (Lebensmensch (de))[16],[17]. Notre relation allait plus loin qu'une simple amitié. Moi et Jörg étions liés par quelque chose de spécial. »

La nuit avant sa mort dans un accident de la route, Haider aurait été vu dans un célèbre bar gay de Klagenfurt[18]. Le journaliste allemand Gerhard Wisnewski remet en cause cette thèse et démontre que la personne présentée sur des photos publiées dans la presse[19] et prises dans un bar pour homosexuels n'est pas Jörg Haider et que les clichés ont été pris à une autre date[20].

La supposée bisexualité de Haider est un tabou public de son vivant[21], bien qu'elle ait fait l'objet de rumeurs dans les hautes sphères de Vienne[19] ; Haider lui-même n'a jamais cherché à parler ouvertement de sa bisexualité, de peur de perdre en popularité dans son électorat très conservateur[22]. Les cadres de son parti, clairement embarrassés par ces révélations posthumes, ont cherché à étouffer les déclarations de Petzner pouvant être interprétées comme une possible liaison avec Haider [22] : son parti l'a d'ailleurs suspendu de toutes ses fonctions après sa confession[19] (suspension avant tout due au fait qu'il n'était pas en état pour les exercer). Selon certains organes de presse, Petzner et Haider entretenaient une relation[22].

Des associations LGBT s'étaient demandé durant des années si elles devaient ou non « outer » Haider, afin de l'affaiblir politiquement (son électorat étant très conservateur) ; les raisons contre étant que cela pourrait encourager davantage l'homophobie dans un pays déjà conservateur[18]. Claudia Haider-Hofmann a toujours nié le fait que son mari ait été homosexuel[23]. La veuve de Haider parvient en 2009 à obtenir d'un tribunal provincial la condamnation à 100 000 euros d'amende de toute personne affirmant que Haider était homosexuel[24].

Possédant une grosse fortune personnelle, il bénéficie d'un train de vie luxueux, se déplace en Porsche 911 et en hélicoptère, fréquente des milliardaires, fait prendre en charge certaines dépenses personnelles par son parti et exhibe une immense garde-robe. Il possède également un domaine de 1 600 hectares en Carinthie[25].

Idéologie et controverses[modifier | modifier le code]

Jörg Haider s'est fait connaître de l'Europe entière pour sa politique de défense nationale et contre les écoles slovènes et les panneaux routiers bilingues (la Carinthie abrite une importante minorité slovène). Il est également l'auteur de propos cherchant à minimiser les responsabilités de l'Autriche dans la traque des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale[13], vantant la politique économique d’Adolf Hitler et élogieux au sujet des vétérans des Waffen-SS[8], et de campagnes anti-musulmans et anti-immigrés[13].

Il a attaqué la prix Nobel de littérature Elfriede Jelinek, qualifiant son œuvre de « dégénérée[13] ». Il se liera aussi avec des responsables des régimes irakiens, sous Saddam Hussein, et libyens[13] sous Mouammar Kadhafi[26],[27]. Il s’abstient par ailleurs de toute critique à l'égard d’Israël mais tient des discours « ambigus sur le national-socialisme et la Shoah »[1].

Mais aux yeux de nombreux Autrichiens, il apparaissait comme le défenseur du peuple contre les élites viennoises ou bruxelloises[13].

L'ancien dirigeant de la banque bavaroise BayernLB, Werner Schmidt, a reconnu en lors de son procès avoir corrompu Haider. Pour le convaincre de faciliter l'achat par BayernLB de la banque autrichienne Hypo Alpe Adria, une filiale de BayernLB sponsorise à hauteur de 2,5 millions d'euros des équipes de football du Land[28].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Jörg Haider, l'enfance d'un chef dans une famille national-socialiste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  2. Cf. « Politische Laufbahn Haiders », sur cenjur.de
  3. D'après la rétrospective Hans Werner Scheidl, « Aus der Kurve des Lebens getragen : Seine atemlose Jagd nach Erfolg und rascher Veränderung. Ein Provokateur mit jugendlicher Masche. », Die Presse,‎ (lire en ligne).
  4. « Jörg Haider, le bronzé de l'extrême-droite autrichienne », Libération, 11 octobre 2008.
  5. Lionel Baland, Jörg Haider, le Phénix. Histoire de la famille politique et libérale et nationale en Autriche., Paris, Editions des Cimes, , 214 p. (ISBN 979-10-91058-02-5), p. 61
  6. Protocole sténographique du Parlement du Land de Carinthie du 13 juin 1991.
  7. Blaise Gauquelin, « Le système Haider n’en finit plus de pourrir », sur Libération,
  8. a b et c Pierre Daum, « En Autriche, l’amer bilan des années Haider », sur Le Monde diplomatique,
  9. [1], 17 octobre 2008.
  10. « Jörg Haider roulait à 142 km/h lors de son accident », Libération, .
  11. « Autriche: Jörg Haider était ivre », Le Figaro, 15 octobre 2008.
  12. « Jörg Haider, leader de l'extrême droite autrichienne meurt dans un accident de voiture », Le Monde, 11 octobre 2008.
  13. a b c d e et f « L'Autriche sous le choc de la mort de Jörg Haider », L'Express, 11 octobre 2008.
  14. « L'Autriche salue un homme d'exception », Le Figaro, 11 octobre 2008.
  15. « Des milliers d'Autrichiens ont pris part aux obsèques de Jörg Haider », Le Monde, .
  16. a b et c La fin du tabou sur la bisexualité de Jörg Haider, Le Monde, 23 octobre 2008
  17. L'expression « Lebensmensch » a fait depuis son entrée au dictionnaire Duden, en 2009
  18. a et b (en) Kate Connolly, « A right state of affairs », The Guardian, 24 octobre 2008
  19. a b et c Marc Epstein, « La liaison gay de Jörg Haider », L'Express, 24 octobre 2008 (lire en ligne)
  20. (de) Gerhard Wisnewski, Jörg Haider : Unfall, Mord oder Attentat?, Allemagne, Kopp Verlag, , 270 p. (ISBN 978-3-938516-90-4)
  21. « Haider, "coming out" posthume », Le JDD, 23 octobre 2008 (lire en ligne)
  22. a b et c (en) Tony Paterson, Haider's deputy reveals gay affair, The Independant
  23. (de) BUNTE.de, « BUNTE exklusiv : „Mein Mann war nicht homosexuell“ », sur bunte.de, (consulté le ).
  24. (en) Thomas Hochwarter, Newspapers sentenced for 'gay Haider' reports, Austrian Times, 19 décembre 2009
  25. « Les très généreux amis de Jörg Haider », sur Courrier international,
  26. La-Croix.com, « En Autriche, une extrême droite devenue normale », sur La Croix (consulté le )
  27. « Hussein et Kadhafi mécènes d'Haider et du FPÖ », sur Le Figaro.fr (consulté le )
  28. « tt.com/wirtschaft/wirtschaftsp… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages de Jörg Haider[modifier | modifier le code]

  • Friede durch Sicherheit Freiheitliches Bildungswerk, Wien, 1992
  • Europa der Regionen Stocker, Graz: (ISBN 3702006761), 1993 (Umberto Bossi, Joze Pucnik, Jörg Haider)
  • Die Freiheit, die ich meine Ullstein Verlag GmbH, Frankfurt/Main - Berlin, 1993
  • The Freedom I Mean Swan Books, New York 12567, Juli 1995
  • Befreite Zukunft jenseits von links und rechts Ibera Verlag/European University Press GmbH, Wien, 1997
  • Zu Gast bei Saddam - Im Reich des Bösen Ibera Verlag/European University Press GmbH, Wien, 2003
  • Bewegung Ibera Verlag: (ISBN 3850521745), 2004

Ouvrages consacrés à Jörg Haider[modifier | modifier le code]

  • Brigitte Bailer-Galanda et Wolfgang Neugebauer, Haider und die Freiheitlichen in Österreich, Berlin 197
  • Brigitte Bailer-Galanda et Wolfgang Neugebauer, Handbuch des österreichischen Rechtsextremismus, Wien 1996 * Michael Jungwirth : Von Haider bis Le Pen - Europas Rechtspopulisten Styria, 2002
  • Guido Grandt, Logenmord Jörg Haiders?, Kopp Verlag.
  • Lionel Baland, Jörg Haider, le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche, Éditions des Cimes, Paris, 2012.
  • Patrick Moreau, De Jörg Haider à Heinz-Christian Strache, l'extrême droite autrichienne à l’assaut du pouvoir, éditions du Cerf, 2012.

Article en français consacré à Jörg Haider[modifier | modifier le code]

  • Jérôme Segal, La mort de Jörg Haider - pourquoi un culte national ?, Regards, publication du Centre communautaire laïc juif (en Belgique), no 675, , p. 18-19 (PDF)

Liens externes[modifier | modifier le code]