Jérémie Iordanoff — Wikipédia

Jérémie Iordanoff
Illustration.
Jérémie Iordanoff en 2023.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(1 an, 10 mois et 1 jour)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 5e de l'Isère
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-ÉCO
Prédécesseur Catherine Kamowski
Biographie
Date de naissance (41 ans)
Lieu de naissance Laxou, France
Nationalité Française
Parti politique LV (jusqu'en 2010)
EÉLV (depuis 2010)
Profession Artiste-peintre
Députés de l'Isère

Jérémie Iordanoff, né le à Laxou (Meurthe-et-Moselle), est un homme politique français.

Membre d'EELV, il est élu député en 2022 dans la cinquième circonscription de l'Isère.

Biographie[modifier | modifier le code]

Artiste-peintre de profession, il peint des toiles abstraites, à l’huile et à l’aquarelle, et réalise des dessins à l’encre[1].

Il est militant chez les Verts depuis les années 2000. Il est issu de l'aile droite d'EELV proche de Yannick Jadot[2].

En 2012, il est directeur de campagne de l'écologiste Jean-Louis Roumégas dans la première circonscription de l'Hérault, et devient son attaché parlementaire après son élection jusqu'en 2017 pour la 14e législature[1].

Il devient secrétaire national adjoint d'EELV lors du congrès de novembre 2019 et s'installe alors à Grenoble.

Dans le cadre de la coalition NUPES des élections législatives 2022, Jérémie Iordanoff est investi par EELV dans la cinquième circonscription de l'Isère avec pour suppléante Marie Questiaux, conseillère départementale du canton de l'Oisans-Romanche.

Le , il remporte l'élection face à Florence Jay (Renaissance) avec 50,4 % des suffrages exprimés.

Il soutient Sophie Bussière lors du congrès d'EELV de 2022. Cette dernière entend représenter un courant plutôt centriste au sein du parti, sur le modèle des « réalos » des Verts allemands[3].

Travail parlementaire[modifier | modifier le code]

Le 24 octobre 2022, il est le seul député de gauche à refuser de voter la motion de censure déposée par son groupe, afin de ne pas mêler sa voix à celles du Rassemblement national[4].

En 2023, au cœur du débat sur la réforme des retraites, il a déposé une proposition de loi visant à supprimer le 49.3 de la Constitution[5].

Il est nommé co-rapporteur de la "Mission d'information sur l'activisme violent". Cette Mission d'information aboutit à la publication d'un rapport[6] qui dresse un portait de la violence politique contemporaine. Des divergences sont à noter entre l'analyse et les conclusions des deux co-rapporteurs. Pour le député Jérémie Iordanoff « Les atteintes aux biens et à la propriété privée ne relèvent pas [...] du champ de la violence, laquelle s'exerce exclusivement contre des personnes »[7]. Le rapport aboutit sur 28 propositions dont 17 communes aux deux co-rapporteurs. Jérémie Iordanoff préconise notamment de créer un Défenseur de l'environnement, de refonder « toutes les institutions de la Ve République » et d'abroger l'article 49.3 de la Constitution, estimant que le débat démocratique est un moyen de lutter contre la violence politique[8].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Jérémie Iordanoff habite Grenoble et est père de deux enfants[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Jérémie Iordanoff, député : « Les gens me disaient artiste-peintre, mais vous ne serez jamais élu ! » », sur petit-bulletin.fr (consulté le ).
  2. « Législatives 2022. 5e circonscription de l'Isère : le militant EELV Jérémie Iordanoff désigné par NUPES », sur ledauphine.com (consulté le ).
  3. Emilio Meslet, « EELV. Sophie Bussière L’avocate jadotiste », sur L'Humanité,
  4. Chez Pol et Etienne Baldit, « Motions de censure : ces deux députés LFI et EE-LV pas alignés avec la Nupes », sur Libération, .
  5. « Réforme des retraites : une proposition de loi écologiste pour supprimer le 49.3 », sur Libération (consulté le ).
  6. Assemblée nationale, « Rapport d'information n°1864 - 16e législature », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  7. Camille Polloni, « La violence politique vue par des députés : cinquante nuances de bris », sur Mediapart (consulté le ).
  8. « « Activisme violent » : deux députés dressent le panorama et formulent des réponses opposées - L'Humanité », sur humanite.fr (consulté le ).
  9. « Législatives 2022. Cinq nouveaux députés en Isère : qui sont-ils ? », sur ledauphine.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]