Ivy League — Wikipédia

Ivy League
Description de l'image Ivyleague.jpg.
Généralités
Sport Basket-ballVoir et modifier les données sur Wikidata
Création
Participants Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, Pennsylvania, Princeton, Yale
Carte des Universités de l'Ivy League

La Ivy League est un groupe de huit universités privées du Nord-Est des États-Unis. Figurant parmi les universités les plus anciennes du pays, sept d'entre elles ayant été fondées par les Britanniques avant l'indépendance, elles ont pour point commun de figurer parmi les plus prestigieuses du pays. L'expession d'« ivy league » a des connotations d'excellence universitaire, de sélectivité et d'élitisme social.

La conférence sportive du même nom, fondée en 1954, organise les compétitions et représente les huit écoles membres au sein de la Division I NCAA.

Description

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La Ivy League regroupe huit universités parmi les plus renommées des États-Unis. Certaines universités qui n'en font pas partie se posent aujourd'hui comme concurrentes, notamment l'université Stanford, l'université Johns-Hopkins ou encore le Massachusetts Institute of Technology[1]. Toutefois, les universités de la Ivy League se caractérisent par leur ancienneté : sept sur les huits ont été fondées avant la création des États-Unis comme pays[2]. Les relations entre les universités de la Ivy League sont un mélange de concurrence et de coopération[2].

Les universités de la Ivy League sont privées[3]. Elles se caractérisent par des relations particulièrement fortes avec les anciens élèves (alumni), qui demeurent souvent proches de leur ancienne université (alma mater, mère nourricière)[4]. Ils financent ainsi souvent par des dons et des legs leur université jusqu'à leur mort. Les universités de la Ivy League ont par conséquent des fonds de trésorerie particulièrement importants[5].

Une des causes du prestige des universités de la League est le parcours et célébrité de ses étudiants. Les grands patrons d'entreprises américaines sont ainsi le plus souvent issus de ces universités[6].

Les universités de la Ivy League ont pu servir de modèle à d'autres universités étrangères, à l'heure de la mondialisation académique[4],[7].

La Ivy League tire son nom du lierre (« Ivy »), qui fait référence au lierre qui pousse sur les murs des bâtiments de ces universités, métaphore faisant référence à leur ancienneté[8].

Membres de la Ivy League
Université Lieu Fondation Équipe sportive Étudiants Taux d'admission
Université Brown Providence, Rhode Island 1764 Bears de Brown 9 731 7,2 %
Université Columbia New York City, New York 1754 Lions de Columbia 31 317 5,5 %
Université Cornell Ithaca, New York 1865 Big Red de Cornell 23 600 10,3 %
Dartmouth College Hanover, New Hampshire 1769 Big Green de Dartmouth 6 409 8,7 %
Université Harvard Cambridge, Massachusetts 1636 Crimson d'Harvard 22 000 5,2 %
Université de Pennsylvanie Philadelphie, Pennsylvanie 1740 Quakers de Penn 21 599 8,4 %
Université de Princeton Princeton, New Jersey 1746 Tigers de Princeton 8 273 6,1 %
Université Yale New Haven, Connecticut 1701 Bulldogs de Yale 12 312 6,9 %

Critères de sélection

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La sélection des étudiants se fait principalement sur la base de leurs scores dans le Standard Admission Test (SAT), ou encore le American College Testing (ACT) ; à côté des critères d'excellence scolaire, des éléments tels qu'une activité sportive, la curiosité intellectuelle, une expérience de leadership, d'engagement social ou de bénévolat sont également pris en compte[8].

La « ligue du lierre » tire son nom du lierre qui pousse sur les vieux édifices en briques des universités de Nouvelle-Angleterre ; ici la tour Quill & Dagger de l'université Cornell (où la plante grimpante est en réalité une vigne vierge).

Notes et références

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  1. Pierre Lagayette, Les États-Unis contemporains: classes préparatoires, 1er cycle universitaire, Bréal, coll. « Mémento bilingue de civilisation », (ISBN 978-2-7495-3648-4)
  2. a et b Stéphanie Grousset-Charrière, La face cachée de Harvard, La Documentation française, (ISBN 978-2-11-009635-7, lire en ligne)
  3. Axel Delmotte, La civilisation américaine, Studyrama, (ISBN 978-2-84472-868-5, lire en ligne)
  4. a et b Collectif, Universités et enjeux territoriaux: Une comparaison internationale de l'économie de la connaissance, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-1861-1, lire en ligne)
  5. Guy Sorman, Le Coeur américain: Eloge du don, Fayard, (ISBN 978-2-213-67277-9, lire en ligne)
  6. François-Xavier Dudouet et Antoine Vion, Sociologie de dirigeants de grandes entreprises, La Découverte, (ISBN 978-2-348-07553-7, lire en ligne)
  7. Global Education Monitoring Report Team et UNESCO, Rapport mondial de suivi sur l’éducation: Les acteurs non étatiques dans l’éducation, UNESCO Publishing, (ISBN 978-92-3-200267-9, lire en ligne)
  8. a et b Corine Lesnes, « L’impitoyable univers de l’« Ivy League », les huit meilleures universités américaines », Campus, sur Le Monde, (consulté le ).

Articles connexes

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Lien externe

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