Ioupout (grand prêtre d'Amon) — Wikipédia

Ioupout
Image illustrative de l’article Ioupout (grand prêtre d'Amon)
Relief représentant Sheshonq Ier suivi de son fils le grand prêtre d'Amon Ioupout - Portique des Bubastides - Karnak
Nom en hiéroglyphe
E9G43Q3
X1
Transcription Jwp(w).t
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXIIe dynastie
Fonction Grand prêtre d'Amon
Prédécesseur Psousennès III
Dates de fonction règne de Sheshonq Ier
Successeur Sheshonq
Famille
Grand-père paternel Nimlot
Grand-mère paternelle Tentsepeh
Père Sheshonq Ier
Mère Karoma Ire ?
Enfant(s) Nesikhonsoupakhéred
Fratrie Osorkon Ier
Tashepenbastet
Nimlot Ier
♀ Méhytemouskhet ?
♀ Tanytsepeh ?
Djedptahiouefânkh ?

Ioupout est le premier grand prêtre d'Amon à Thèbes de la XXIIe dynastie sous le règne de son père le roi Sheshonq Ier.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Il est le fils du pharaon Sheshonq Ier, le nom de sa mère est inconnue, il s'agit peut-être de la reine Karoma Ire. D'une épouse inconnue, il a une fille nommée Nesikhonsoupakhéred, qui épouse Djedkhonsouiouefânkh, quatrième prêtre d'Amon à Thèbes[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père Sheshonq Ier, dès son arrivée sur le trône, souhaite contrôler au mieux le territoire égyptien et organise donc un système d'apanage dans lequel les principaux postes territoriaux sont confiés directement à des fils royaux, et, lorsque ces fils royaux meurent, ils ne sont pas remplacés dans leurs charges par leurs propres fils mais par les fils du roi régnant[1].

C'est dans ce cadre-là que Ioupout devient généralissime du Sud et grand prêtre d'Amon à Thèbes[1] en succédant à Psousennès III, dernier grand prêtre de la XXIe dynastie. Et c'est également dans ce cadre-là qu'il est remplacé dans cette charge, pendant le règne de son frère le roi Osorkon Ier, par le fils de ce dernier Sheshonq[2].

Il s'est fait construire un cénotaphe à Abydos, dont certains reliefs représentent des scènes du Livre de l'Amdouat[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Payraudeau 2020, p. 98-99.
  2. Payraudeau 2020, p. 107.
  3. Payraudeau 2020, p. 99.

Bibliographie[modifier | modifier le code]