Imperial Trophy — Wikipédia

George V remet la King’s Cup au capitaine de l'équipe victorieuse, le Néo-Zélandais James Ryan.

L'Imperial Trophy est la toute première compétition de rugby à XV reconnue (le Tournoi des Cinq Nations ne le sera qu'en 1993), donnant lieu à l'attribution d'une récompense : le Trophée Impérial.

Programme de la rencontre forces armées britanniques vs néo-zélandaises.

Six équipes militaires le disputèrent sur le sol de Grande-Bretagne, durant un mois, de mars à avril 1919 à travers dix stades. L'Armée de Terre et la Royal Air Force étaient les deux équipes britanniques, et les quatre des dominions du Commonwealth étaient celles des Kiwis néo-zélandais, des australiens, des sud-africains et des canadiens. La Nouvelle-Zélande remporta le trophée... rencontrant dans la foulée pour parachever ses victoires internationales la France (équipe Armée Française de René Crabos et Adolphe Jauréguy)[Note 1] à Twinckenham le (score 20 - 3)[1].

Deux matchs-revanche eurent lieu ensuite sur le sol français, au début de , entérinant définitivement la suprématie néo-zélandaise complète : résultats 10 - 16 à Colombes[2] puis 13 - 14 à Toulouse[3].

Un mois et demi plus tard démarraient les Jeux Interalliés. L'ensemble des matchs interarmées de l'année 1919 ne furent pas officiellement comptabilisés comme sélections par la FFR qui devait naître le , sans réelle explication.

Matchs joués[modifier | modifier le code]


Nouvelle-Zélande 20 - 3[4],[5] France Stade de Twickenham, Londres
18,000 spectateurs
Essai(s) : 6 essais
Transformation(s) : 1 transformation
Essai(s) : 1 essai
Nouvelle-Zélande

Titulaires
J. O'Brien 15
P. Storey 14
J. Stohr 13
J. Ford 12
A. Singe 11
J. Ryan 10
C. Brown 9
W. Fear 8
M. Cain 7
E. Hassell 6
J. Moffatt 5
J. Kiswick 4
A. Wilson 3
E. Belliss 2
A. West 1
Remplaçants
X
X
X
X

France

Titulaires
15 Mazarico
14 Jauréguy
13 Lasserre
12 Rieu
11 Desmoulins
10 Struxiano
9 Domercq
8 Mauco
7 Pons
6 Dillenseger
5 Thierry
4 Cassayet
3 Guichemerre
2 Galliay
1 Vacqué
Remplaçants
Chilo
Crabos
Strolh
Soulié


France 10 - 16[6] Nouvelle-Zélande Stade du Matin, Colombes
Arbitre : M. A-H. Muhr
Essai(s) : 2 essais
Transformation(s) : 2 transformations
Essai(s) : 3 essais
Transformation(s) : 2 transformations
Pénalité(s) : 1 pénalité
France

Titulaires
Mazarico 15
Jauréguy 14
Lasserre 13
Rieu 12
Desmoulins 11
Struxiano 10
Domercq 9
Mauco 8
Pons 7
Dillenseger 6
Thierry 5
Cassayet 4
Guichemerre 3
Galliay 2
Vacqué 1
Remplaçants
Chilo
Crabos
Strolh
Soulié

Nouvelle-Zélande

Titulaires
15 J. O'Brien
14 P. Storey
13 J. Stohr
12 J. Ford
11 A. Singe
10 J. Ryan
9 C. Brown
8 W. Fear
7 M. Cain
6 C. Hassell
5 J. Kiswick
4 L. Cockroft
3 A. Wilson
2 A. West
1 E. Belliss
Remplaçants
X
X
X
X


France 13 - 14[7] Nouvelle-Zélande Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse
Arbitre : M. Magnanou
Essai(s) : 3 essais
Transformation(s) : 2 transformations
Essai(s) : 4 essais
Transformation(s) : 1 transformation
France

Titulaires
Balansa 15
Jauréguy 14
Crabos 13
F. Cayrefourcq 12
E. Cayrefourcq 11
Struxiano 10
Rieu 9
Mauco 8
Pons 7
Strolh 6
Thierry 5
Cassayet 4
Vacqué 3
Galliay 2
Guichemerre 1

Nouvelle-Zélande

Titulaires
15 J. O'Brien
14 P. Storey
13 J. Stohr
12 J. Ford
11 Fogarty
10 J. Ryan
9 C. Brown
8 W. Fear
7 M. Cain
6 C. Hassell
5 J. Kiswick
4 L. Cockroft
3 A. Wilson
2 A. West
1 E. Belliss


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Grâce aux 51 militaires rugbymen de la caserne de Saint-Cloud qui s'entraînaient alors tous les deux jours sur le terrain du Stade français sous la direction de Crabos et Jauréguy.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Nos champions militaires au vert », Sporting,‎ (lire en ligne)
  2. « France contre Nouvelle-Zélande », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  3. « Prendrons-nous notre revanche ? », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  4. « L'Armée néo-zélandaise bat l'Armée française », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  5. « La défaite du team de l'Armée française à Twickenham », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  6. « La Nouvelle-Zélande gagne en deuxième mi-temps », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  7. « Pénible victoire de la Nouvelle-Zélande », L'Auto,‎ (lire en ligne).