Immanuel Jakobovits — Wikipédia

Immanuel Jakobovits
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
-
Chief Rabbi of the United Hebrew Congregations of Great Britain and the Commonwealth (en)
-
Grand-rabbin
United Synagogue
-
Rabbin
Fifth Avenue Synagogue (en)
-
Grand-rabbin
Irlande
-
Isaac Cohen (en)
Président
Conference of European Rabbis (en)
Titre de noblesse
Knight Bachelor
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Paula Wreschner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Amélie Jakobovits (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Julian Jakobovits (d)
Samuel Jakobovits (d)
Esther Jakobovits (d)
Jeanette Jakobovits (d)
Aviva Jakobovits (d)
Elisheva Jakobovits (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Eliyahu Lopian, Leib Gurwicz, Nachman Shlomo Greenspan (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Immanuel Jakobovits (baron Jakobovits) (, Königsberg, Prusse-Orientale, aujourd'hui Kaliningrad, Russie-, Londres, Royaume-Uni) est le grand-rabbin des United Hebrew Congregations of the Commonwealth de 1967 à 1991. Il est auparavant grand-rabbin d'Irlande, puis rabbin de la Fifth Avenue Synagogue de New York. Il est le premier grand-rabbin à la Chambre des lords en 1988 et devient le baron Jakobovits. Il est un spécialiste de la bioéthique et la loi juive (Halakha). En 1991, il reçoit le prix Templeton. Il est le gendre du rabbin Élie Munk. Son épouse est Lady Amélie Jakobovits.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

Immanuel Jakobovits est né le , à Königsberg, en Prusse-Orientale, aujourd'hui Kaliningrad, en Russie[1],[2]. Il est le fils de Julius (Yoel) Jakobovits, rabbin à Königsberg. La famille Jakobovits s'établit à Berlin dans les années 1920, le rabbin Julius Jakobovits devenant juge au tribunal rabbinique (Dayan).

Londres[modifier | modifier le code]

En 1938, les Jakobovits, face aux persécutions nazies, se réfugient à Londres.

Il étudie à la Yechiva Etz Chaim à Londres, avec les rabbins Elya Lopian, Leib Gurwicz et Nachman Shlomo Greenspan, dont il reçoit son diplôme rabbinique (Semikha).

Il étudie aussi au Jew's College de Londres et à l'université de Londres, dont il obtient un baccalauréat B.A. et un doctorat (Ph.D.).

Famille[modifier | modifier le code]

Immanuel Jakobovits épouse Amélie Munk, la fille aînée du rabbin Élie Munk de Paris. Ils ont six enfants.

Le rabbinat[modifier | modifier le code]

Synagogue de Brondesbury[modifier | modifier le code]

Il devient rabbin de la Synagogue de Brondesbury.

Grand-rabbin d'Irlande[modifier | modifier le code]

En 1949, il devient à l'âge de 27 ans, grand-rabbin d'Irlande, position qu'il occupe pendant sept ans.

Rabbin de la Fifth Avenue Synagogue à New York[modifier | modifier le code]

De 1956 à 1966, il devient rabbin de la Fifth Avenue Synagogue à Manhattan, New York.

Grand-rabbin du Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

En 1966, Immanuel Jakobovits devient le grand-rabbin du Royaume-Uni (Chief Rabbi of the United Hebrew Congregation of the British Commonwealth). Il dirige cette communauté jusqu'à sa retraite en 1991, soit pendant un quart de siècle.

Décès[modifier | modifier le code]

Il décède à Londres le . Il est enterré à Jérusalem, sur le mont des Oliviers.

Amélie Jakobovits décède à Londres le , des suites d'une pneumonie. Après des funérailles à Londres[3], le dimanche , elle est enterrée à Jérusalem, en Israël[4],[5] ,[6],[7], sur le mont des Oliviers, aux côtés de son époux[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) Jewish Medical Ethics, 1959, 1975
  • (en) Jewish Law Faces Modern Problems, 1965
  • (en) Journal of a Rabbi, 1966
  • (en) The Timely and The Timeless: Jews, Judaism and Society in a Storm-tossed Decade, 1977
  • (en) If Only My People: Zionism in My Life, 1984
  • (en) Dear Chief Rabbi: From the Correspondence of Chief Rabbi Immanuel Jakobovits on Matters of Jewish Law, Ethics and Contemporary Issues, 1980-1990, 1995
  • (en) Lord Jakobovits in Conversation, 2000

Honneurs[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir, (en) Chief Rabbi Lord Jakobovits. geni.com.
  2. Voir, (en) Michael Freeland. Lord Jakobovits. Obituaries. The Guardian. Sunday 31 October 1999.
  3. avec la participation de Lord Jonathon Sacks, le grand-rabbin d'Angleterre et successeur de Immanuel Jakobovits. Voir, Rebbetzin Amelie Jakobovis, a"h. Hamodia, New York, 12 mai 2010, p. C40.
  4. Voir, Rebbetzin Amelie Jakobovits a"h. Matzav.com. The Online Voice of Torah Jewry.
  5. Voir, Chief Rabbi Lord Sacks. Lady Jakovovits z"l.
  6. Voir, Simon Rocker. Lady Jakobovits has died. The Jewish Chronicle. 7 mai 2010.
  7. Voir, 'Lady J', Widow of Former British Chief Rabbi Jakobovitz, Dead at 81 (mistakes in the name and the age). Forward. com
  8. Voir, Rebbetzin Amelie Jakobovis, a"h. Hamodia, New York, 12 mai 2010, p. C40.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]