ISS (entreprise) — Wikipédia

ISS
logo de ISS (entreprise)
illustration de ISS (entreprise)

Création 1901
Forme juridique Société par actions de droit danois (en)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action NASDAQVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Copenhague
Drapeau du Danemark Danemark
Direction Kasper Fangel (d) (depuis )[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Président Charles AllenVoir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Kirkbi Invest (d) (10 %)[1]
Artisan Partners Asset Management (11 %)[1]
BlackRock (6 %)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité facility services
Filiales ISS Suisse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif plus de 500.000 (2017)
CVR 28504799Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne DK28504799[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://www.issworld.com

Chiffre d'affaires 9,1 Milliards d'euros (2012)
Bilan comptable 48,8 G kr ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 3,6 G kr ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

ISS est une entreprise opérant dans les services d'infrastructures, spécialisée notamment dans le nettoyage, présente dans une trentaine de pays.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1901, København-Frederiksberg Nattevagt est fondée à Copenhague, au Danemark[4], en tant que petite entreprise de sécurité avec 20 veilleurs de nuit.

En 1934, KFN entre dans le secteur du nettoyage avec la création de Det Danske Rengørings Selskab en tant que filiale de la société de sécurité.

En 1946, KFN effectue une première expansion géographique hors du Danemark avec la création d'une filiale suédoise.

En 1968, la société adopte le nom ISS.

En 1996, un article des Echos indique que depuis plusieurs années ISS s'est développée en effectuant des acquisitions et non une croissance interne, privilégiant le volume aux marges. La stratégie se révèle coûteuse aux États-Unis, où la société a racheté pendant 18 ans des sociétés ayant au total un chiffre d'affaires de 900 millions de dollars : la société découvre un maquillage de comptes et un trou de 146 millions de dollars. Elle annonce alors des pertes et une cession de 75% de sa filiale américaine à une entreprise canadienne, ainsi qu'un recentrage sur l'Europe et l'Asie[4].

En 1999, ISS acquiert Abilis à Vedior pour 500 millions d'euros, renforçant ses positions au Benelux, en Allemagne et en France, où il acquiert une taille comparable à celle d'Onet[5]. Durant l'année 1999, ISS acquiert 32 entreprises, et sur le premier semestre 2000 en acquiert 21[6]. En 2001, Les Echos indiquent qu'ISS a acquis 117 entreprises en l'espace de deux ans. Son chiffre d'affaires a ainsi augmenté de 45 %, tandis que son résultat net a baissé de 10%, en raison du coût des acquisitions et de l'augmentation des frais liés à la dette subséquente[7].

Entre 2004 et 2006, ISS acquiert progressivement Tempo Services, entreprise australienne d'environ 20 000 employés[8].

À partir de 2007, ISS est contrôlé par le fonds d'investissement suédois EQT et par Goldman Sachs Capital Partners[9].

Un article de 2010 des Echos indique qu'ISS propose à des entreprises ou à des administrations des « services de nettoyage, de sécurité ou de restauration »[10] ; en 2015, Les Echos affirme qu'ISS est « leader mondial du nettoyage »[11].

En 2011, ISS accepte une proposition de rachat par G4S pour un montant de 5,2 milliards de livres, dette comprise, la dette d'ISS s'élevant à 3,67 milliards de livres[12],[13]. Finalement, l'opération échoue, sur refus des actionnaires de G4S sollicités pour financer une part du rachat[14].

En 2014, Id Verde est scindé d'ISS après son rachat par la société d'investissement Chequers Capital[15].

En 2018, ISS annonce une restructuration importante, avec un plan de ventes d'activités étalées jusqu'en 2020, ce qui correspond à une diminution de 100 000 employés sur les 490 000 qu'il emploie, le retrait de 13 pays, et une baisse de 12% de son chiffre d'affaires[16].

En 2022, Le Parisien indique que l'entreprise a 400 000 employés dans 30 pays[17].

Activités et filiales en France[modifier | modifier le code]

En 2012, le chiffre d'affaires de la société en France est de 1,2 milliard d'euros. Après avoir cédé ses activités Espaces Verts en 2015 et Hygiène/Prévention en 2019, son chiffre d'affaires est de 611 millions en 2021[18].

En 2022, ISS emploie 18 000 salariés en France[17], et propose des prestations dans 3 domaines :

  • Propreté : propreté et services associés des sites tertiaires, sites industriels, établissements de santé/zones à empoussièrement contrôlée, agro-alimentaire, transport
  • Logistique & Production : délégation de production et logistique
  • Facility Management : pilotage de plusieurs activités avec un interlocuteur unique autour des services aux occupants (gestion du courrier, factotum, propreté...) et du multi-technique (climatisation, chauffage, électricité)[17]

Marc De Oliveira est président d'ISS France depuis 2022[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « http://www.annualreport.issworld.com/2016/ »
  2. « https://www.fmj.co.uk/iss-names-kasper-fangel-as-new-group-ceo/ »
  3. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom ISS A/S (consulté le )
  4. a et b « Le géant du nettoyage ISS recentre ses activités sur l'Europe et l'Asie », sur Les Echos, (consulté le )
  5. Philippe Chevilley, « Après le rachat d'Abilis, la France devient un marché clef pour ISS », sur Les Echos,
  6. « Rentokil et ISS multiplient leurs acquisitions en Europe », sur Les Echos, (consulté le )
  7. « Les profits d'ISS ont fléchi de 9,7 % en 2000 », sur Les Echos, (consulté le )
  8. « ISS Completes Largest Acquisition in Five Years », sur ISS,
  9. « G4S rachète ISS pour 5,2 milliards de livres », sur Challenges, (consulté le )
  10. « Apax offre 6,4 milliards d'euros pour le danois ISS », sur Les Echos, (consulté le )
  11. « La méthode d'ISS pour développer « l'engagement » », sur Les Echos, (consulté le )
  12. L'Usine Nouvelle, « G4S rachète ISS pour 5,2 milliards de livres », Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en-GB) « G4S shares tumble on £5.2bn ISS takeover deal », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « G4S board fails to secure ISS takeover », sur the Guardian, (consulté le )
  15. « Le jardinier id verde reprend l'anglais The Landscape Group », sur Les Echos, (consulté le )
  16. Martine Robert, « Le géant danois du nettoyage ISS va se séparer de 100.000 emplois », sur Les Echos,
  17. a b et c Virginie de Kerautem, « «Le métier de la propreté a enfin été mis en valeur par la crise sanitaire» : Judith Jiguet, présidente d’ISS, géant du nettoyage », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
  18. « Propreté, facility management : ISS France veut repasser la barre du milliard », sur Les Echos, (consulté le )
  19. « Comité exécutif France », sur www.fr.issworld.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]