IP5 : L'Île aux pachydermes — Wikipédia

IP5 : L'Île aux pachydermes

Réalisation Jean-Jacques Beineix
Scénario Jacques Forgeas
Acteurs principaux
Sociétés de production Cargo Films
Gaumont
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 119 minutes
Sortie 1992

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

IP5 : L'Île aux pachydermes est un film français réalisé par Jean-Jacques Beineix et sorti en 1992.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Jockey et Tony sont amis. À la suite d'un coma éthylique fait par le père de Jockey, Tony fait la rencontre d'une jeune infirmière, Gloria, dont il tombe amoureux. Forcé par une bande de skinhead de transporter des nains de jardin à Grenoble, les deux jeunes partent à travers la France dans un voyage aussi improvisé que hors la loi.

Lors du vol d'une voiture, ils font la connaissance d'un vieil homme qui parcourt la France avec un sac à dos et une carte sur laquelle tous les lacs sont entourés d'une marque rouge. Son sac à dos contient un vieux Luger dans le chargeur duquel se trouvent trois balles.

Les trois compères, si différents et si semblables, vont faire des expériences qui les confronteront à leurs peurs et dans un même élan ils trouveront les réponses aux questions qu'ils se posaient sur leurs existences respectives.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Titre[modifier | modifier le code]

Le titre du film vient de « IP » qui désigne l'Île aux pachydermes, un lieu-dit dans le film, et « 5 » car cinquième film du réalisateur Jean-Jacques Beineix[1].

Mort d'Yves Montand[modifier | modifier le code]

Ce film est le dernier film d'Yves Montand qui meurt le d'un infarctus du myocarde. Pour les besoins du scénario, protégé par une combinaison de plongeur sous ses vêtements, il s'était baigné, fin septembre, dans un lac glacé des étangs de Commelles de la forêt de Chantilly, près de Senlis. Après le tournage d'un ultime raccord, Montand est victime d'un malaise. « Avec tout ce que j'ai vécu, j'ai eu une vie tellement formidable que je ne regretterai pas de partir », déclare-t-il à l'un des pompiers dans l'ambulance[2]. Il meurt à l'hôpital de Senlis.

Accueil[modifier | modifier le code]

« Le grand héros de Beineix, c'est le Jeune et c'est l'Aujourd'hui.
Or c'est exactement là qu'il échoue, car jamais il ne réussit à faire entrer dans quelque légende que ce soit ces figures venues de la ville comme de la réalité, lancées dans un voyage initiatique, traversant une forêt magique à la suite d'un vieil éléphant, passeur, raconteur, proche de la mort, Yves Montand. »

— Laurence Giavarini, Cahiers du cinéma n° 458, juillet-août 1992, p. 86

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournages, Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Cergy-Pontoise, 2012, pp.27-28

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les essentiels d'Yves Montand », sur AlloCiné, (consulté le ).
  2. « Montand : les derniers moments », Journal de 20h, Antenne 2, 10 novembre 1991, sur le site de l'INA.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]