Hubert Wilkins — Wikipédia

George Hubert Wilkins
Sir Hubert Wilkins en 1930.
Biographie
Naissance
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Hallett (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
FraminghamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Suzanne Bennett (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Arme
Grades militaires
Conflits
Distinctions
Abréviation en botanique
WilkinsVoir et modifier les données sur Wikidata

George Hubert Wilkins ( - ) est un pilote et géographe australien, explorateur de l'Arctique et de l'Antarctique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Wilkins est né dans une famille de pionniers, éleveurs de moutons, installés dans le sud australien. Il est le dernier d'une famille de 13 enfants. Adolescent, il part pour Adélaïde, où il trouve un travail dans un cinéma ambulant, puis part pour l'Angleterre où il devient un pionnier de l'image aérienne en travaillant pour les studios Gaumont. Ses aptitudes en photographie lui permirent de participer à plusieurs expéditions arctiques dont la controversée expédition canadienne de Vilhjalmur Stefansson.

En 1923, Wilkins commence une étude du Nord de l'Australie pour le British Museum. Son travail fut reconnu par le musée mais mal accueilli par les autorités australiennes à cause de la sympathie exprimée envers les Aborigènes.

En 1927, avec Carl Ben Eielson, il fait une tentative de vol au nord de Point Barrow et se pose sur la banquise par 77°45' N et 175° O et par sondage au son trouve une profondeur de 5 540 m. Il dérive vers l'est avant de regagner la terre[1]. Le , seulement un an après le vol transatlantique de Charles Lindbergh, Wilkins et son pilote Carl Ben Eielson réalisent le premier vol transarctique de Point Barrow en Alaska au Spitzberg avec une escale à Grant Land sur l'île Ellesmere. Pour cet exploit et ses travaux précédents, Wilkins est anobli. Durant cette cérémonies, il rencontre l'actrice Suzanne Bennett (en) qui deviendra son épouse.

Désormais financé par William Randolph Hearst, Wilkins continue ses explorations polaires, survolant désormais l'Antarctique. Il nomma une île, île Hearst, (en fait Hearst Land car il crut d'abord qu'elle était reliée au continent) en l'honneur de son mécène, et Hearst le remercia en lui offrant à lui et à son épouse un vol sur le Graf Zeppelin.

Parrainé par le petit-fils de Jules Verne, Jean Jules-Verne qui est présent à New-York, Wilkins mène l'expédition arctique du Nautilus, sous le commandement du capitaine Sloan Danenhower[2], expédition qui échoua à 800 km du Pôle Nord, à bord de l'ancien sous-marin américain USS O-12 (SS-73) durant l'été 1931.

En dépit de cet échec, l'expédition prouva qu'un sous-marin était capable de naviguer sous la banquise, ouvrant la voie aux futures missions sous-marines au pôle. Le bilan scientifique de l'expédition fut par ailleurs nettement positif.

L'US Navy dispersa ses cendres au pôle Nord lors de l'expédition du sous-marin USS Skate le .

La plupart des documents et objets de Wilkins sont conservés au Byrd Polar Research Center (en) de l'Université de l'Ohio.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 344-345.
  2. Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 346.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Simon Nasht, Hubert Wilkins : les folles aventures d'un explorateur de génie, Paris, Paulsen, (ISBN 978-2-916552-25-5).
  • (en) Simon Nasht, The Last Explorer : Hubert Wilkins : Australia's Unknown Hero, Sydney, Hodder Australia, , 346 p. (ISBN 0-7336-1831-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]