Hiempsal Ier — Wikipédia

Hiempsal Ier
Titre
Roi de Numidie
(2 ans)
Prédécesseur Micipsa
Successeur Jugurtha
Biographie
Origine Numide
Date de décès
Lieu de décès Thirmida, Numidie
Nature du décès Assassinat
Père Micipsa
Grand-père paternel Massinissa
Fratrie Adherbal (roi de Numidie)

Hiempsal Ier (mort en 118 av. J.-C.[1]) était un roi de Numidie, au début du IIe siècle av. J.-C. Il meurt à Thirmidia, assassiné par Jugurtha.

Nom[modifier | modifier le code]

D'après Gabriel Camps, le nom Iemsal (= Hiempsal) est d'origine libyque[2]. Ce nom était encore porté chez les Berbères au Moyen Age ; l'ancêtre d'Ibn Toumert, le Mahdi des Almohades, se nommait Iamsal[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Micipsa, sur son lit de mort, a désigné ses deux fils, Adherbal et Hiempsal, ainsi que leur cousin, Jugurtha, co-héritiers du trône de Numidie. Salluste affirme que l'arrangement s'est effondré presque immédiatement en raison de l'ambition sans principes de Jugurtha, et de la jalousie de ses deux cousins. Lors de la toute première réunion des trois princes, leur animosité affichée a éclaté au grand jour. Hiempsal, le plus jeune des deux frères, offense gravement Jugurtha. Après cette entrevue, il est convenu de diviser le royaume de Numidie ainsi que les trésors du défunt roi entre les trois princes, qui prennent leurs quartiers dans différents endroits de Cirta (actuelle Constantine, en Algérie). Mais comme Hiempsal s'était imprudemment établi à Thirmida, dans une maison appartenant à une dépendance de Jugurtha, celui-ci profite de cette circonstance pour introduire un corps d'hommes armés dans la maison pendant la nuit, qui mettent à mort le prince avec beaucoup de ses serviteurs[4],[5].

Tite-Live représente la mort de Hiempsal comme les conséquences d'une suite d'hostilités ouvertes[6]. Orosius dit seulement, Hiempsalem occite[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Collectif, Recherche des antiquités dans le nord de l'Afrique - Conseils aux archéologues et aux voyageurs, Collection XIX, (ISBN 9782346094776, lire en ligne), p. 206.
  2. Gabriel Camps, « Qui sont les Dii mauri ? », Antiquités africaines, vol. 26, no 1,‎ , p. 131–153 (DOI 10.3406/antaf.1990.1172, lire en ligne, consulté le ).
  3. A. Bel, Documents récents sur l'histoire des Almohades, t. 71, Revue africaine, , p. 113-128 (p. 124).
  4. Diod. Exc. Vales. xxxv. p. 605.
  5. Salluste, Bellum Jugurthinum 5, 9, 11, 12.
  6. Livy, Epit. lxii.
  7. Orosius, v. 15.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]