Henri de Lubac — Wikipédia

Henri de Lubac
Biographie
Naissance
Cambrai (France)
Ordre religieux Compagnie de Jésus
Ordination sacerdotale
Décès (à 95 ans)
Paris 7e (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Jean-Paul II
Titre cardinalice Cardinal-diacre
de Santa Maria in Domnica

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Henri Sonier de Lubac, né le à Cambrai et mort le à Paris 7e, est un jésuite, théologien catholique, membre de l'Institut, et cardinal français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri de Lubac est issu de la famille Sonier de Lubac, originaire du Vivarais[1].

Les spécialistes distinguent plusieurs périodes révélatrices de son itinéraire contrasté[2].

1896-1929 : les années de formation[modifier | modifier le code]

Élève au sein du lycée Saint-Marc, il entre dans la Compagnie de Jésus en 1913, à l'âge de 17 ans, et passe son noviciat sur l'île de Jersey, les congrégations étant bannies de France depuis 1904. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, où il est gravement blessé à la tête en 1917. L'expérience des tranchées le hantera toute sa vie[3]. S'il en gardera toute sa vie des séquelles, cette expérience de la guerre constituera malgré tout un moment important : celui de la camaraderie et du dialogue avec des non-croyants. À ce moment, le jeune Henri de Lubac prendra conscience des défis qui attendent la foi catholique et auxquels la plupart des ecclésiastiques de l'époque, formés entre eux, sont peu préparés.

1929-1939 : les années d'enseignement[modifier | modifier le code]

En 1927, il est ordonné prêtre. Après son cursus d'études, il devient en 1929 professeur de théologie fondamentale à la faculté catholique de Lyon. En 1938, il publie son premier livre, Catholicisme, les aspects sociaux du dogme. Un livre au retentissement mondial. Avec Jean Daniélou, il rejoint le père jésuite Victor Fontoynont en 1942, pour travailler à la collection de patrologie, Sources chrétiennes[4].

1939-1945 : les années de guerre[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage à sa manière dans la Résistance spirituelle au nazisme en France. Il participe à la création des Cahiers du Témoignage chrétien et dénonce, dans ses cours comme dans ses écrits de l'époque, l'idéologie nazie[4]. C'est à cette époque qu'il écrit Le Drame de l'humanisme athée.

Début 1945, H. de Lubac aurait rédigé à la demande de Jacques Maritain, nommé Ambassadeur de France près le Saint-Siège par le général de Gaulle, un mémoire confidentiel intitulé La question des évêques sous l'Occupation. Celui-ci sera publié par la Revue des Deux mondes en .

1946-1960 : l'affaire de la « Nouvelle Théologie » et les années silencieuses[modifier | modifier le code]

En 1946 paraît Surnaturel. Études historiques, qui fait scandale. Il est alors soupçonné par le Saint Office de modernisme[5]. L'encyclique Humani generis de 1950 semblant le viser directement, il est interdit d'enseignement par le général des Jésuites[6], et ses livres sont retirés des écoles et instituts de formation. Tout cela, sans qu'il puisse jamais se défendre officiellement. Il est contraint de quitter Lyon pour Paris, où il continuera d'écrire.

Consulteur au Saint-Office, le père Philippe de la Trinité critique également sa défense de la pensée de Teilhard de Chardin, évoquant directement son ouvrage La Pensée religieuse du père Teilhard de Chardin dans un commentaire au Monitum de 1962[7].

1960-1991 : de la lente réhabilitation au cardinalat[modifier | modifier le code]

Ce n'est qu'en 1958 qu'il est autorisé à reprendre ses cours. Il s'intéresse à l'exégèse patristique et médiévale, en particulier la théorie des quatre sens. La même année, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. En 1960, il est nommé par Jean XXIII consultant (peritus) de la commission préparatoire des théologiens au concile de Vatican II[8],[bs 1].

La véritable réhabilitation commence avec sa nomination en tant qu'expert du concile[9]. Il devient alors un théologien écouté et respecté, même s'il peine à trouver sa place dans la vaste organisation conciliaire. Son influence sera surtout liée à ses publications des années précédentes[10] : Catholicisme en premier lieu, mais surtout Méditation sur l'Église (1953). Un livre que le futur pape Paul VI distribuait à son clergé et qui influença nombre des Pères conciliaires.

Signe supplémentaire de reconnaissance : en 1983, sa création comme cardinal avec le titre de cardinal-diacre de Santa Maria in Domnica par Jean-Paul II. Le P. de Lubac ayant refusé le cardinalat que lui proposait Paul VI en 1969 au motif de la consécration épiscopale qui y était associée depuis 1962, Jean-Paul II lui permet de rester simple prêtre. Partagé entre la joie et l'inquiétude face à ce qu'il considère comme des « dérives post-conciliaires », il explique sa vision du concile principalement dans Paradoxe et Mystère de l'Église en 1967 et Entretien autour de Vatican II. Souvenirs et réflexions en 1985. Lui-même publia trois commentaires majeurs de constitutions conciliaires : Paradoxe et Mystère de l'Église (sur le document Lumen Gentium) ; Athéisme et sens de l'homme (sur le document Gaudium et Spes) et La Révélation divine (sur le document Dei Verbum)[4].

Il meurt le [11], à l'âge de 95 ans, après quelques années passées à Paris dans la communauté des jésuites rue de Grenelle. Il était devenu le cardinal le plus âgé du Sacré Collège à la mort du cardinal letton Julijans Vaivods le . C'est l'Italien Ferdinando Giuseppe Antonelli qui lui succède comme cardinal le plus âgé.

Il fit dans sa vie de très nombreuses rencontres dont notamment avec l'abbé Pierre ou encore Jules Monchanin.

Écrits[modifier | modifier le code]

Le cardinal Henri de Lubac, entré dans la Compagnie de Jésus en 1913, fut expert au concile de Vatican II[bs 1]. Il a été un artisan de la redécouverte des Pères de l'Église, et son travail théologique exerce une influence profonde[12],[bs 2]. Avec l'accord de la province jésuite de France, l'Association internationale Cardinal Henri de Lubac est l'éditeur scientifique des Œuvres complètes du cardinal, qui paraissent aux éditions du Cerf : chaque grand titre est réimprimé dans sa forme définitive, avec des présentations et des index, ainsi qu'une traduction des notes latines ; de plus, des articles ou opuscules se rattachant aux ouvrages principaux sont regroupés et commentés dans les divers volumes. Sur les 50 numéros de l'édition raisonnée, 28 étaient publiés en .

Ouvrier de la moisson

« L'Église, toute l'Église, la seule Église, celle d'aujourd'hui comme d'hier et de demain, est le sacrement de Jésus-Christ. À vrai dire, elle n'est rien d'autre. Ou le reste n'est que surcroît.
L'Église a pour unique mission de rendre Jésus-Christ présent aux hommes. Elle doit l'annoncer, le montrer, le donner à tous. Le reste, encore une fois, n'est que surcroît. À cette mission nous savons tous qu'elle ne peut faillir. Elle est et sera toujours en vérité l'Église du Christ : Je suis avec vous jusqu'à la consommation du siècle (Évangile selon Matthieu 28, 20). Mais ce qu'elle est en elle-même, il faut qu'elle le soit aussi dans ses membres. Ce qu'elle est pour nous, il fait aussi qu'elle le soit par nous. Il faut que par nous Jésus-Christ continue d'être annoncé, qu'à travers nous, il continue de transparaître. C'est plus qu'une obligation, c'est, peut-on dire, une nécessité organique. »

— Méditation sur l'Église, édit. Aubier, 1954, p. 185-190. (ASIN B0017XUNVU).

Jésus-Christ instituant l'Eucharistie, 1640, Nicolas Poussin, Musée du Louvre.
Le Drame de l'humanisme athée

Considéré comme son œuvre majeure, écrite en 1944 et plusieurs fois rééditée, l'auteur y analyse les fondements philosophiques de l’athéisme contemporain à travers les figures de Ludwig Feuerbach, Karl Marx, Friedrich Nietzsche et Auguste Comte[13].

L'Église, Corps du Christ

« Tout lecteur des épîtres ne peut manquer de l'observer : par cette expression Corps du Christ, l'Apôtre désigne un certain organisme qu'il conçoit comme éminemment réel et dont les membres sont à la fois diversifiés et unis (cf. Épître aux Romains 12, 5-16). Ce corps est une société visible et structurée, où règne une certaine « division du travail », car les fonctions de ses membres sont, par exemple, d'enseigner, de gouverner, ou de faire des miracles, de discerner les esprits : c'est la double différentiation, « hiérarchique » et « charismatique ». Mais il est en même temps une communauté de vie intime et mystérieuse, car toutes les diversité et les oppositions naturelles de ceux qui le composent, si réelles, si irréductibles même qu'elles soient dans leur ordre, s'abolissent en lui. Dans la diversité même de leur fonction, tous abreuvés d'un seul Esprit, ne sont qu'un dans le Christ Jésus (cf. 1 Co 12, 4-30).

Ce Corps qui est l'Église, qui vit et se développe ici-bas, dont on pourrait retracer l'histoire, [Paul] nous le montre en train de se construire et de croître, jusqu'au jour — qui ne luira plus ici-bas et qui nous jettera hors de l'histoire — où il aura atteint la plénitude de sa taille : homme parfait, Corps parfait de tous les saints ensembles, tous un, cette fois en perfection, dans le même Christ (cf. Ep 4, 11-16). »

— Card. Henri de Lubac. Méditation sur l'Église, Paris, Aubier-Montaigne, 1953, p. 102 et 104.

Transfiguration (Le Pérugin, Collegio del Cambio).

Jésuite, le cardinal Henri de Lubac fut expert au concile Vatican II. Il a été un artisan de la redécouverte des Père de l’Église, et son travail théologique exerce une influence profonde[14].

Commentaire selon Matthieu 17, 1-9

Abraham, « témoin » du Christ

« À partir d'Abraham, on voit émerger au niveau de l'histoire le peuple que Dieu met à part pour réaliser dans son destin temporel, le dessein de salut (cf. Gn 12, 1-4a). En même temps, ce dessein cesse d'être une réalité virtuelle, présente à l'arrière-plan de l'histoire mais ignorée de ceux qui déjà vivent en elle ; Dieu en révèle positivement l'existence ; il commence même d'en faire connaître les structures fondamentales. Le caractère privilégié d'Israël relève exclusivement de la vocation d'Abraham…
Le peuple d'Israël n'appartient pas au monde de la création, à l'ordre naturel. Il appartient à l'ordre de l'histoire sainte, au dessein du salut. Or ce dessein de salut, qui englobe tous les hommes, doit se réaliser en Jésus-Christ. Aussi toute l'œuvre contenue dans les saints livres annonce par des paroles, révèle par des faits, établit par des exemples l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. Abraham, Moïse, les prophètes, sont ainsi déjà les « témoins » du Christ. »

— Card. Henri de Lubac. Révélation divine, Paris, Cerf, 2010, p. 107-108.

Principaux ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Blondel et Teilhard de Chardin. Correspondance commentée, 1930.
  • Catholicisme, les aspects sociaux du dogme, Cerf, 1938. Réédition : Œuvres complètes VII, Cerf, 2003.
  • Corpus mysticum. L'Eucharistie et l'Église au Moyen-Âge. Étude historique, Aubier-Montaigne, 1944. Deuxième édition, retravaillée et élargie, en 1949. Réédition : Œuvres complètes XV, Cerf, 2009.
  • Le Drame de l'humanisme athée, Spes, 1944. Réédition : Œuvres complètes II, Cerf, 1998. C'est l'une de ses œuvres principales, écrite en 1942 et 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale, rééditée avec une note de Jacques Prévotat sur Auguste Comte, Charles Maurras, et le christianisme.
  • Proudhon et le christianisme, Seuil, 1945. Réédition : Œuvres complètes III, Cerf, 2011.
  • De la connaissance de Dieu Seuil, 1945-48. Nouvelle édition : Sur les Chemins de Dieu , 1956. Troisième édition, refondue et augmentée, en 1983. Réédition : Œuvres complètes I, Cerf, 2006.
  • Surnaturel. Études historiques, Aubier-Montaigne, 1946.
  • Le Fondement théologique des missions, Seuil, 1946.
  • Histoire et Esprit. L'intelligence de l'Écriture d'après Origène, Aubier-Montaigne, 1950. Réédition : Œuvres complètes XVI, Cerf, 2002 (ISBN 2-204-06761-X).
  • Affrontements mystiques, Éd. du Témoignage chrétien, 1950. Réédition : Œuvres complètes IV, Cerf, 2006.
  • Aspects du bouddhisme (I), Seuil, 1951. Réédition : Œuvres complètes XXI, Cerf, 2012.
  • La Rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Aubier-Montaigne, 1952. Réédition : Œuvres complètes XXII, Cerf, 2000.
  • Méditation sur l'Église, Aubier, 1953. Réédition : Œuvres complètes VIII, Cerf, 2003.
  • Amida (Aspects du bouddhisme, II), Seuil, 1955. Réédition : Œuvres complètes XXI, Cerf, 2012.
  • Paradoxes, suivi de Nouveaux Paradoxes, Seuil, 1959. Réédition : Œuvres complètes XXXI, Cerf, 1999.
  • Exégèse médiévale. Les quatre sens de l'écriture, Paris, Aubier-Montaigne, 1959-1964.
  • La pensée religieuse du Père Teilhard de Chardin, Aubier, 1962. Réédition : Œuvres complètes XXIII, Cerf, 2002.
  • Le mystère du surnaturel, Aubier, 1965. Réédition : Œuvres complètes XII, Cerf, 2000.
  • Augustinisme et théologie moderne, Aubier-Montaigne, 1965. Réédition : Œuvres complètes XIII, Cerf, 2008.
  • Teilhard de Chardin, missionnaire et apologiste, Prière et vie, 1966. Réédition : Œuvres complètes XXIV, Cerf, 2007.
  • l'Écriture dans la Tradition, Aubier, 1966.
  • Paradoxe et Mystère de l'Église, Aubier-Montaigne, 1967. Réédition : Œuvres complètes IX, Cerf, 2010.
  • Athéisme et sens de l'homme. Une double requête de Gaudium et Spes, Cerf, 1968. Réédition : Œuvres complètes IV, Cerf, 2006.
  • L'éternel féminin. Étude sur un texte du Père Teilhard de Chardin, Aubier-Montaigne, 1968.
  • Teilhard et notre temps, Aubier-Montaigne, 1968.
  • La prière du Père Teilhard de Chardin, Fayard, 1968. Réédition : Œuvres complètes XXIV, Cerf, 2007.
  • L'Église dans la crise actuelle, Cerf, 1969. Réédition : Œuvres complètes IX, Cerf, 2010.
  • La foi chrétienne. Essai sur la structure du Symbole des Apôtres, Aubier-Montaigne, 1970. Réédition : Œuvres complètes V, Cerf, 2008.
  • Les églises particulières dans l'Église universelle, Aubier-Montaigne, 1974. Réédition : Œuvres complètes X, Cerf, 2019.
  • Claudel et Péguy (en collaboration avec J. Bastaire), Aubier-Montaigne, 1974. Réédition : Œuvres complètes XXX, Cerf, 2008.
  • Pic de la Mirandole, Aubier-Montaigne, 1974.
  • Teilhard posthume. Réflexions et souvenirs, Cerf, 1977. Réédition : Œuvres complètes XXVI, Cerf, 2008.
  • Recherches dans la Foi. Trois études sur Origène, Saint Anselme et la philosophie chrétienne, Beauchesne, 1979.
  • La Postérité spirituelle de Joachim de Flore, t.I De Joachim à Schelling, 1979, t.II De Saint-Simon à nos jours, 1981, Lethielleux - Culture et Vérité. Réédition : Œuvres complètes XXVII-XXVIII, Cerf, 2014.
  • Petite catéchèse sur nature et grâce, Fayard, 1980. Réédition : Œuvres complètes XIV, Cerf, 2013.
  • Esprit et liberté dans la tradition théologique (en italien), Jaca Book, 1981. Réédition (et rétroversion en français) : Œuvres complètes XIV, Cerf, 2013.
  • La Révélation divine, Cerf,1983. Réédition : Œuvres complètes IV, Cerf, 2006.
  • Théologies d'occasion, Desclée De Brouwer, 1984.
  • Entretien autour de Vatican II. Souvenirs et réflexions, Cerf, 1985.
  • Lettres de M. Étienne Gilson adressées au P. de Lubac et commentées par celui-ci, Cerf, 1986. Réédition : Œuvres complètes XLVII, Cerf, 2013.
  • Résistance chrétienne à l'antisémitisme. Souvenirs (1940-1944), Fayard, 1988. Réédition : Résistance chrétienne au nazisme, in Œuvres complètes XXXIV, Cerf, 2006.
  • Théologie dans l'histoire, Desclée de Brouwer, 2 volumes, 1990.
  • Mémoire sur l'occasion de mes écrits, Culture et Vérité, 1992. Réédition : Œuvres complètes XXXIII, Cerf, 2006 (présentation par Georges Chantraine, suivi de quatre opuscules sur sa vie : Mémoire sur mes vingt premières années (1998-2001), J’éprouve joie et confiance (1983), Conversation en famille (1983, 1991), Hommage au cardinal Lustiger (1983)).
  • Autres paradoxes, Culture et Vérité, 1994. Réédition : Œuvres complètes XXXI, Cerf, 1999.
  • Carnets du concile, tomes 1 et 2, Cerf, 2007.
  • Correspondance Lubac-Maritain, in Œuvres complètes L, Cerf, 2012.

Articles parus dans Communio[modifier | modifier le code]

  • « La foi chrétienne », Communio, XVI, 5-6, septembre-.
  • « Méditation sur le principe de la vie morale », Communio, XXIII, 6 ; XXIV, 1 - no 140-141, -.
  • « Hommage à H. U. von Balthasar pour ses 70 ans », Communio, I, no 1, .
  • « Petite catéchèse sur la « nature » et la « grâce » », Communio, II, 4, no 12, juillet- .

Articles parus dans la revue Études[modifier | modifier le code]

Études publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus et consultables sur la base Gallica.

  • « La Sphère et la Croix » dans Études (1946/07-1946/09).
  • « Questions religieuses : La Sainte Bible » (en collaboration), Études 1954/04 (A87,T281)-1954/06
  • « L'Église notre Mère », Études (1953/01) (A86,T276) (1953/03).
  • « De la Connaissance », Études (1946/04) (A79,T249) (1946/06).
  • « L'Idée chrétienne de l'Homme et la Recherche de l'Homme nouveau », Études (1947/10) (A80,T255) (1947/12).
  • « Le Dieu de Bergson. Deux Thèses de Doctorat sur Bergson », Études (1933/07) (A70,T216) (1933/09).

Articles parus dans la revue Bulletin de littérature ecclésiastique[modifier | modifier le code]

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  1. a et b p. 149 ; Henri de Lubac se présenta à Rome en dépit d'une grave maladie ; non seulement il assistait à cette commission mais également étudiait un livre du XVIe siècle pour elle ; par ailleurs, le pape Benoît XVI considérait ce moine comme un de deux théologiens les plus distingués avec Hans Urs von Balthasar, qui lui avaient l"influence pour sa formation théologique.
  2. p. 98 - 99

286 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, édition 2007, p. 178.
  2. Jean-Pierre Wagner, Henri de Lubac, Coll. « Initiation aux théologiens », Paris, Cerf, , p. 11-27.
  3. [1].
  4. a b et c Étienne Fouilloux, Les Jésuites, Histoire et Dictionnaire, Paris, Bouquins éditions, , 843-845 p. (ISBN 978-2-38292-305-4)
  5. Pierre Damien Ndombe Makanga, La Notion de la colère de Dieu dans la sotériologie dramatique chez Hans Urs von Balthasar. Une lecture méta-anthropologique à partir de la notion de l'admirabile commercium, Frankfurt, Peter Lang, 2009, p. 17.
  6. Henri de Lubac, Mémoire sur l'occasion de mes écrits, Paris, Cerf, , p. 68 et s.
  7. Henri de Lubac, Carnets du Concile, Paris, Cerf,
  8. Chantraine Georges, « Henri de Lubac (1896-1991). Une vue panoramique », Nouvelle revue théologique, no 2, 2007, Tome 129, p. 212-234.
  9. Neufeld (K.), « Au service du Concile, évêques et théologiens au deuxième concile du Vatican », partie II, « Henri de Lubac comme théologien du Concile », in R. Latourelle (dir.), Vatican II, bilan et perspectives, vingt-cinq ans après (1962-1987), tome 1, p. 110-124, Montréal-Paris,, Montréal-Paris, Bellarmin-Cerf, .
  10. Loïc Figoureux, « Henri de Lubac et le concile Vatican II, espoirs et inquiétudes d'un théologien », dans Cristianesimo nella Storia, no 34, , p. 249-271.
  11. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Henri Marie Joseph Sonier De Lubac », sur MatchID
  12. Éditions du Cerf, Henri de Lubac (1896-1991) est une figure majeure de la théologie catholique du vingtième siècle. [2].
  13. Henri de Lubac, Le drame de l'humanisme athée (Œuvres complètes, 11), Persée (portail).
  14. Henri de Lubac au Concile. Joseph Moingt. In Recherches de Science Religieuse 2009/2 (Tome 97), pages 237 à 244.
  15. « Issu d’une vieille famille originaire de l’Ardèche, le cardinal Henri de Lubac… », sur cath.ch, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Urs von Balthasar et Georges Chantraine, Le Cardinal de Lubac: L'Homme et son œuvre, Lethielleux, 1983.
  • Georges Chantraine, Henri de Lubac, t. I : De la naissance à la démobilisation (1896-1919), Cerf, 2007.
  • Georges Chantraine, Henri de Lubac, t. II : Les années de formation (1919-1929), Cerf, 2009.
  • Marie-Gabrielle Lemaire, Henri de Lubac, t. III : Enseignement et désert (1930-1960), Cerf, Études lubaciennes XII, 2023.
  • Georges Chantraine et Marie-Gabrielle Lemaire, Henri de Lubac, t. IV : Concile et après Concile (1960-1991), Cerf, 2013.
  • Henry Donneaud, « Surnaturel au crible du thomisme traditionnel », Revue thomiste.
  • Jérôme Ducor, « Les écrits d'Henri de Lubac sur le bouddhisme », Les cahiers bouddhiques, no 5, Paris, université bouddhique européenne, , ISSN 1777-926X, p. 81-110.
  • Bertrand Dumas, Henri de Lubac, spirituel et théologien, coll. Chemins vers le silence intérieur, Parole et Silence, 2015, 180 p.
  • Bertrand Dumas, Mystique et théologie d'après Henri de Lubac, coll. Études lubaciennes VIII, Paris, Cerf, 2013, 544 p.
  • Denis Dupont-Fauville, L'Église mère chez Henri de Lubac, Cahiers du Collège des Bernardins, Parole et Silence, 2009.
  • David Grumett, Henri de Lubac: A Guide for the Perplexed, T&T Clark, 2007.
  • Marie-Gabrielle Lemaire, « Henri de Lubac dans la théologie contemporaine (1991-2016). Fécondité et actualité d’une pensée », Gregorianum 2016.
  • Marie-Gabrielle Lemaire, Prendre conscience du Christ. Du Surnaturel à l'intelligence spirituelle de l'Écriture : le mouvement de la conversion chez Henri de Lubac, Cerf, Études lubaciennes XIII, 2023.
  • Paul McPartlan, « L’Eucharistie, l’Église et l’évangélisation : l’œuvre du Père Henri de Lubac », Communio, XXI, no 4, p. 126, juillet-.
  • Eric de Moulins-Beaufort, Anthropologie et Mystique selon Henri de Lubac, Cerf, 2003.
  • H. de Lubac, P. Piret ; J. S. O’Leary, H. U. v. Balthasar, Gilbert Narcisse o.p., « Participer à la vie trinitaire », Revue thomiste, 1996, p. 107-28.
  • Michel Sales, sj, L'Être humain et la connaissance naturelle qu'il a de Dieu, dans la pensée d'Henri de Lubac, Parole et Silence, 2003.
  • Rudolph Voderholzer, Meet Henri de Lubac: His Life and Work, Ignatius, 2008.
  • Jean-Pierre Wagner, Henri de Lubac, Initiations aux théologiens, Cerf, 2001.
  • H. de Lubac et Michel Sales (Préface), Surnaturel : Etudes historiques, Paris, Lethielleux Editions, coll. « Théologie », , 656 p. (ISBN 978-2-249-62110-9)
  • H. de Lubac, Philippe Vallin et Jean-Pierre Wagner (Préface), Esprit et liberté dans la tradition théologique : Suivi de Petite catéchèse sur nature et grâce, Paris, Cerf, coll. « Œuvres d'Henri de Lubac », , 400 p. (ISBN 978-2-204-09521-1)

Auteur[modifier | modifier le code]

    • Le drame de l'humanisme athée, Paris, Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 441 p. (ISBN 978-2-204-06145-2)
    • La rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Les éditions du Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 350 p. (ISBN 978-2-204-06610-5)
    • Œuvres complètes, tome 12 : Le Mystère du surnaturel, Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 367 p. (ISBN 978-2-204-06355-5)
    • La Pensée religieuse du père Pierre Teilhard de Chardin : Œuvres complètes XXIII, Editions du Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 396 p. (ISBN 978-2-204-06758-4)
    • Augustinisme et théologie moderne, Paris, Les éditions du Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 488 p. (ISBN 978-2-204-08794-0)
    • Paradoxe et mystère de l'Église, Paris, Les éditions du Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 483 p. (ISBN 978-2-204-09283-8)
    • Corpus mysticum : L'Eucharistie et l'Église au Moyen Âge, Paris, Les éditions du Cerf, coll. « Henri de Lubac », , 592 p. (ISBN 978-2-204-09134-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]