Henri Cliquet-Pleyel — Wikipédia

Henri Cliquet-Pleyel
Nom de naissance Henri Albert Cliquet
Naissance
Charenton-le-Pont
Décès (à 69 ans)
Le Kremlin-Bicêtre
Activité principale compositeur, chef d'orchestre
Collaborations École d'Arcueil
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres André Gedalge, Eugène Cools, Charles Koechlin

Henri Cliquet-Pleyel, né le à Charenton-le-Pont et mort le au Kremlin-Bicêtre est un compositeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Cliquet-Pleyel fait ses études musicales au Conservatoire de Paris où il a comme professeurs André Gedalge et Eugène Cools[1] pour le contrepoint et la fugue. Il étudie la composition avec Charles Koechlin.

Il débute comme chef de chant aux casinos de Cannes, Deauville et Aix-les-Bains. En 1923, avec trois jeunes musiciens, Henri Sauguet, Roger Désormière et Maxime Jacob, il fonde l'École d'Arcueil[2], puisque Erik Satie habite cette commune. Les musiciens de ce groupe sont marqués par un même désir de clarté et de simplicité, et souhaitent maintenir la musique française dans la tradition. L'humour étant, aussi, une qualité française, le nom de Satie leur parut assez bien résumer leurs desseins. Le groupe ne survivra pas à la disparition de Satie en 1925.

Il meurt le au Kremlin-Bicêtre[3].

Son épouse, connue sous le pseudonyme de Marthe Marthine, était cantatrice et meurt le [4]. C'est elle qui inspire le deuxième des Portraits for Violin Alone (1928) de Virgil Thomson.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Opérette[modifier | modifier le code]

  • La Belle Enchanteresse, opérette (1938)

Musique pour orchestre[modifier | modifier le code]

  • Transbaïkal pour piano et orchestre (1938),
  • Concerto pour piano et orchestre (1940),
  • Sardane (1938),
  • Concerto pour piano (main droite) et orchestre,
  • Scènes de ballet (1962),

Musique chorale[modifier | modifier le code]

  • Espagne pour chœur et orchestre (1938),
  • Phèdre pour chœur et orchestre (1940),
  • Le Cantique des Colonnes pour chœur de femmes et orchestre (1945),
  • Coléoptères pour voix et petit orchestre (1962),

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Quatuor à cordes (1912),
  • Quatuor à cordes (1923),
  • Sonate pour violon et piano (1943),
  • Sonate pour violon et piano (1947),
  • Sonate pour violon et piano (1963),
  • Trio pour piano et cordes (1954)
  • Trio pour piano, clarinette et harpe (1962),

Piano[modifier | modifier le code]

  • Suite (1922) ;
  • Trois pièces à la manière d'Erik Satie (1921) ;
  • Sept études pour piano (1935) ;
  • Soirées enfantines pour piano à quatre mains (1937) ;
  • Sonate (1940) ;
  • Sept Préludes (1970)

Autres[modifier | modifier le code]

  • Des musiques de film.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eugène Cools sur Musimem.com
  2. « ÉCOLE D'ARCUEIL », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  3. Acte de naissance à Charenton-le-Pont, n° 60, vue 18/295, avec mentions marginales de deux mariages à Asnières en 1921 et à Neuilly en 1931 et du décès au Kremlin-Bicêtre en 1963.
  4. « Libération / [dir. Emmanuel d'Astier de la Vigerie] », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]