Henri Amand — Wikipédia

Henri Amand
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Henri Amand en 1906 (capitaine face à la Nouvelle-Zélande).
Fiche d'identité
Nom complet Henri Alfred Alphonse Amand
Naissance
Paris (France)
Décès (à 94 ans)
Villeneuve-sur-Yonne (France)
Taille 1,63 m (5 4)
Surnom Le capitaine à barbe, Henri 1er de France[1]
Poste Ailier, demi d'ouverture
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
? Stade français 00? 0(?)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1906 France 001 0(0)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 13 janvier 2012.

Henri Amand, dit Le capitaine à barbe[2],[3], né le à Paris VIe, mort le à Villeneuve-sur-Yonne, est un joueur français de rugby à XV évoluant au poste d'ailier ou de demi d'ouverture. Il est le capitaine de l'équipe de France de rugby à XV lors du premier match officiel de son histoire, face à la Nouvelle-Zélande, le au Parc des Princes.

Biographie[modifier | modifier le code]

France-Écosse en 1896: H.Amand 2e au milieu, en partant de la droite.

De métier ingénieur civil[4], il est le fils d'un commis d'agent de change, Antoine Joseph Charles Emmanuel Amand et de sa femme Marie Berthe Garcet[5] et ainsi le petit-fils du mathématicien Henri Garcet, cousin germain de Jules Verne[6].

En 1895, avec le colonel d'Aigny et Frantz Reichel, il crée l'équipe de rugby du 115e régiment d'infanterie d'Alençon, pour "matcher" celle des étudiants de la ville[7].

Henri Amand a la carte no 1 d'international français, sans avoir joué de rencontre officielle jusqu'en 1906, mais grâce aux déplacements à Édimbourg (contre le Civil Service) et à Richmond (contre le Centre Park House FC) en 1893 (il a alors 20 ans), en compagnie de Frantz Reichel et de Louis Dedet. Contrairement à eux, Amand dispute le premier match officiel, contre la Nouvelle-Zélande le à Paris au Parc des Princes (il est alors aussi le 1er capitaine (car joueur français le plus âgé, 33 ans), et sa casquette ainsi que sa cape de titulaire portent la mention 1893 - 1900 sur le devant (et 1906 sur le côté), tout comme celles de l'arbitre du match, Louis Dedet). Joueur du Stade français, trois-quarts aile (ou demi d'ouverture), Henri Amand est de petite taille (1,63 m pour 60 kg à peine), rapide et rusé ainsi que barbu durant une partie de chaque saison.

Le 27 juillet 1911, Henri Amand se marie à la mairie du XIe arrondissement de Paris avec Berthe Victorine Louisa Marcadet (17 mai 1872-16 août 1957), divorcée d'un précédent mariage contractée en 1899[5],[8],[9]. Parmi les témoins de son mariage figure son frère Alfred Amand, inspecteur en assurances[8].

Dessinateur industriel de son état, puis créateur chauffagiste[10] et , excellent chanteur à la voix de baryton grand amateur d'opéra, il est sur le front de Champagne durant la Grande Guerre disputant ainsi « sa dernière partie de rugby » en 1915, sous une pluie d'obus et sur un champ de boue, avec Georges André. En 1913, il est l'arbitre de la finale du championnat de France.

L'arbitre Henri Amand lors de la finale.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Henri Amand, demi au Stade français en 1899.
Henri Amand en décembre 1905.

Statistiques en équipe nationale[modifier | modifier le code]

  • 1 sélection en équipe de France : 1 en 1906 (au poste de demi d'ouverture)
  • 1 sélection non officielle rétroactive pour deux matchs en 1893 (au poste de trois-quart)

Matchs internationaux[modifier | modifier le code]

# Date Lieu Adversaire Résultat Points marqués Competition
1. Parc des Princes (Paris) Nouvelle-Zélande 8-38 0 point Test match

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (Roger Dries.)
  2. [1]
  3. Surnom donné par son coéquipier 3e ligne de l'équipe de France Pierre Garcet de Vauresmont en 1893 à Richmond, car Amand refusait de se raser la barbe des fêtes de la Toussaint à celles de Pâques.
  4. Les Sports modernes : {Paris-illustré}, janvier 1906.
  5. a et b « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  6. Jacques Crovisier, Les cousins Garcet et leur famille, Bulletin de la Société Jules Verne no 193, 2016, p. 22
  7. La Presse, 31 juillet 1921, p.1.
  8. a et b « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  9. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  10. « Henri Amand », sur finalesrugby.fr (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les cahiers de l'Équipe - Rugby 1962, article Pèlerinage chez Henri Amand, N°1 du rugby français, par Robert Roy.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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