Hasnon — Wikipédia

Hasnon
Hasnon
La mairie.
Blason de Hasnon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
André Desmedt
2020-2026
Code postal 59178
Code commune 59284
Démographie
Gentilé Hasnonais
Population
municipale
3 874 hab. (2021 en augmentation de 0,34 % par rapport à 2015)
Densité 304 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 18″ nord, 3° 23′ 15″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 21 m
Superficie 12,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Amand-les-Eaux
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-les-Eaux
Législatives Vingtième circonscription
Localisation
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Hasnon
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Hasnon
Liens
Site web hasnon.fr

Hasnon [anɔ̃] est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Balisage au pont de la Fercotte.

La commune est composée de trois hameaux : Grand Bray, Cataine et Hasnon Centre. Elle est située à proximité de Saint-Amand-les-Eaux, entre Lille et Valenciennes. La Scarpe passe au nord de la ville, l'autoroute A23 à l'est et la forêt de Raismes-Saint-Amand déborde au sud-est.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau de la Traitoire (en deux branches : Petite Traitoire et Grande Traitoire) traverse la commune, tandis que la Scarpe la borde au Nord[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Entrée de ville sur la RD 99

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hasnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-les-Eaux, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[11] et 35 632 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), prairies (18,5 %), zones urbanisées (13,4 %), terres arables (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones humides intérieures (2,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 107 du réseau Transvilles.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Hasnonium, charte du Tournoi d'Anchin; 1096. Hasnum, Balderic. Hasno, cartulaire du Hainaut, 1277. Hasnoniensis villa, abbatial[17].

Le nom viendrait de hasna (un dérivé de haswa, mot germanique signifiant « gris »)[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

La bourgade qui devait s'appeler plus tard Hasnon avait pour nom Saligunsim, qui signifie en latin un "lieu planté de saules". De l'époque romaine il ne reste presque plus rien, hormis quelques vestiges de routes et bon nombre de déductions que des fouilles archéologiques pourraient confirmer.

En 670, un jeune noble nommé Jean d'Ostrevent et sa sœur nommée Eulalie décident de transformer le manoir paternel en un double couvent, pour hommes et pour femmes, sous la règle de saint Benoît. Ce faisant, ils fondent les abbayes d'Hasnon, donnant son nom à la cité :

> Hans et on (demeure) : la demeure de Jean

> Hans et noe (marais) : le marais de Jean (Hans signifiant Jean en Germanique).

Une église est érigée pour les deux communautés religieuses et fut consacrée en 691. À cette église s'ajoutent toutes les dépendances des moines, des remises, des étables, une bibliothèque, une infirmerie, etc.

La cité s'étend sur environ quatre hectares, ceinturée par une muraille et un pont-levis. Les moines bénédictins entreprennent alors d'énormes travaux d'assainissement : ils assèchent les marais, créent des routes, font prospérer les deux communautés. Les travaux intellectuels sont également valorisés (les bénédictins sont considérés comme les seuls érudits du Moyen Âge).

C'est peut-être à l'abbaye d'Hasnon que fut écrite au IXe siècle la célèbre cantilène de sainte Eulalie, le premier texte en langue romane d'oïl, intermédiaire entre le latin et l'ancien français.

L'épouse de Charles le Chauve, la reine de France Ermentrude, qui a perdu quatre de ses sept fils, vient se retirer au monastère d'Hasnon avec sa fille vers 870.

Mais l'invasion normande en 880 frappe la région. L'envahisseur provoque de terribles ravages dans les villes et villages, et tout ce qui n'est pas dérobé à l'abbaye d'Hasnon est brûlé. À la suite de cette invasion, la fille d'Ermentrude qui avait fui les Normands quitte la région et ne revient plus. Cela marque la dispersion du couvent des religieuses. Après le passage des Normands, la vie du monastère est désorganisée.

Il s'ensuit alors une longue période de troubles, durant laquelle les clercs doivent abandonner la règle de Saint-Benoît pour vivre en prêtres séculiers. la gouvernance de l'abbaye passe entre plusieurs mains nobles, qui reconstruisent ce qui avait été détruit. La vie s'écoule alors paisiblement, en dépit de la première croisade qui coûte un lourd tribut à la commune.

L'affranchissement des serfs, du XIe au XIIe siècle, marque l'émancipation d'Hasnon. En 1208, un acte est signé, signifiant une nette modification des impôts et des taxes. En 1340, l'abbaye et le village sont de nouveau pillés et détruits par les troupes de Flandres au cours de la guerre de Cent Ans. La peste vient également frapper la région, emportant, dit-on, le tiers de la population.

En 1778, Louis XI lutte contre Maximilien d'Autriche. Redoutant de nouveaux pillages et incendies, les religieux d'Hasnon transportent reliques et trésor à Valenciennes, ce qui explique vraisemblablement pourquoi le parchemin de la cantilène de sainte Eulalie se trouve à la bibliothèque de la ville.

La domination espagnole, qui s'étendra jusqu'à Louis XIV, les guerres de Religion (contre les protestants) et la guerre de Trente Ans affaiblissent considérablement la région, et Hasnon connaît même, en 1636, une longue et pénible occupation par les troupes espagnoles.

Au XVIIIe siècle, de très importants travaux apportent un nouvel essor à la commune : les marais sont activement desséchés, la Traitoire est prolongée et une petite Traitoire, d'environ 6 km, est creusée. Le transport routier et fluvial se modernise.

L'industrie linière est alors une grande source de revenus car le fin lin d'Hasnon jouit d'une belle réputation. La Révolution française vient bouleverser cet équilibre, la population juge indispensable une réforme de la justice. La confiscation des biens du clergé est déclarée le 2 novembre 1789 et les ordres religieux sont abolis, anticipant la destruction définitive de l'abbaye vers 1796. Après avoir été pillés par les révolutionnaires, qui assurent la valeur des assignats par la revente des biens nationaux et religieux, les biens abbatiaux sont répartis en parcelles et vendus.

En 1782, " la patrie est en danger ", car la France révolutionnaire est menacée, d'abord par l'Autriche et la Prusse puis par tous les souverains d'Europe qui ne pardonnent pas à notre pays d'avoir renversé son roi et proclamé la république.

La " levée en masse " décrétée par la convention provoque un afflux dans l'armée de nombreux volontaires sans grande expérience militaire, mal habillés et à l'armement disparate... mais pleins d'enthousiasme, de bravoure et de foi révolutionnaire.

Les Prussiens sont battus à Valmy le 20 septembre... cependant, dans notre région, les Autrichiens gardent encore l'avantage. Ils occupent Millonfosse et menacent Hasnon d'un incendie général en cas d'hostilités.

Les organisateurs de la défense ne sont d'abord que 9. Ils obtiennent un détachement de 200 à 250 soldats et un canon qui est installé dans l'abbaye, mais surtout des volontaires de la commune qui forment une garde nationale qui " flanque " les troupes régulières dans de nombreuses opérations défensives ou offensives, provoquant la mort d'une soixantaine d'ennemis. Finalement les Autrichiens se retirent le 22 octobre et l'armée française, toujours escortée de braves gardes nationaux reconquiert Saint-Amand, Marchiennes et Orchies.

La commune reçoit en récompense de sa bravoure un drapeau de fer (un des sept sur l'ensemble du territoire français), d'être citée à l'ordre du jour par un décret de la Convention : " Hasnon a bien mérité de la Patrie " (le 3 février 1793).

Texte commémoratif sur la mairie

Dans les années 1939 et 1940, Hasnon a vu cantonner différents régiments. Le 43e RI remplacé par le 110e en place à Hasnon à la déclaration de guerre 39/45. Puis est venu le 6ee GRCA parti en sur le front belge. Ces trois régiments se sont distingués par leur courage en Belgique sur la ligne de défense de la Dyle, puis sur Lille et ensuite Dunkerque. Beaucoup d'entre eux y sont morts pour la France.

Hasnon aux XIXe et XXe siècles :

C'est de cette époque que date la construction des grands bâtiments publics : l'église est bâtie en 1815 et livrée aux fidèles en 1817, la mairie en 1826, les écoles du Centre en 1833 (l'enseignement n'étant pas mixte, les classes sont divisées pour les garçons et pour les filles), l'école de Grand-Bray en 1868 et celle de Cataine en 1897. À la suite de l'incendie, provoqué par les troupes ennemies en 1918, l'école du Centre sera reconstruite en 1929 par Monsieur Louis Louis, Maire de la ville de 1925 à 1935, qui inaugurera également la Salle des Fêtes en 1933.

Au XIXe siècle, la population hasnonaise vit des industries du lin, du sucre, du bois, des brasseries, de l'agriculture et du commerce. La fabrication de fléchettes, dont le brevet est Hasnonais, fait travailler une grande partie de la population. En 1937, 9 fabricants ou artisans produisent plus de 200 000 fléchettes par jour ! La fabrication de toupies, quilles et boules a un moment de vogue, comme celle des caisses et des bobines, mais ces entreprises ne résistent pas à la concurrence.

L'histoire de la fléchette, invention hasnonaises, est retracée à la maison thématique de la Fléchette. Ce bâtiment fut un logement pour les moines puis le logement su secrétaire général de la mairie.

Si la guerre de 1870 épargne notre région, freinant cependant l'élan de prospérité, la Première Guerre Mondiale la frappe brutalement : l'occupation, le travail forcé, la disette, etc. La déforestation intensive menée par les Allemands porte un coup fatal à l'industrie du bois, et Hasnon dut plus tard s'approvisionner ailleurs en bois nécessaire aux multiples scieries et tourneries locales. le 20 octobre 1918, les soldats canadiens libèrent Hasnon, et 18 d'entre eux reposent dans le cimetière communal.

Des malheurs identiques se reproduisent lors de la Seconde Guerre mondiale. Nombre d'Hasnonais disparurent durant l'exode, au cours des combats ou en captivité. Les stèles et le monument aux Morts attestent de ces sanglantes périodes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes d'Hasnon se blasonnent ainsi : "Coupé : en chef, d'azur à une bande d'argent, accostée de deux épées mises en pal, la pointe en bas ; en pointe, de sable à une clef d'argent en pal, le panneton en haut et à dextre."

NB: sur la version "moderne" du blason, les épées sont de couleur dorée, la bande d'argent est maintenant de couleur blanche et le fond noir a été remplacé par un fond rouge

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[modifier | modifier le code]

Tombe de Clément Larivière au cimetière de l'église Saint-Marcellin-et-Saint-Pierre.

Maire en 1802-1803 : Joly[19].

Maire en 1807 : Descary[20].

Hasnon Autrefois dresse ainsi la liste des anciens maires[21] :

Titulaires de la fonction de maire de HasnonVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Marcellin Joseph Boudart (d)[22]
( - )
XVIIIe siècle
Mahieu (d)années 1840
François Joseph Joly (d)[22]
( - )
XIXe siècle
Desmary (d)[22]XIXe siècle
Joseph Petit-Bois (d)[23]XIXe siècle
Clément Larivière (d)
( - )
2 ans et 15 jours
Adolphe Fauverque (d)3 ans, 4 mois et 22 jours
Louis Louis (d)10 ans et 2 jours Section française de l'Internationale ouvrière
Edmond Desprez (d)6 ans, 3 mois et 29 jours
Désiré Grudenaire (d)3 ans, 1 mois et 12 jours
Edmond Desprez (d)14 ans, 4 mois et 21 jours
Léon Delcroix (d)[24]12 ans et 6 jours Section française de l'Internationale ouvrière
Parti socialiste
Jean-Marie Ballé (d)
(né le )
5 ans, 11 mois et 27 jours Parti socialiste
Jean Delœil (d)[25]
( - )
14 ans, 3 mois et 10 jours Parti socialiste
Yannick Nison (d)[26]
(né le )
28 ans, 10 mois et 17 jours divers gauche
André Desmedt (d)[27],[28]
(né le )
En cours3 ans et 11 mois divers gauche

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 3 874 habitants[Note 3], en augmentation de 0,34 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 0612 2382 3372 6853 0393 3893 4863 6003 592
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 5843 4773 5053 7133 5973 4743 1523 0943 237
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 2043 1952 9413 0763 0232 9342 8592 9703 235
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
3 2753 2713 3953 2713 1803 2393 8183 8703 874
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 920 hommes pour 1 979 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
4,0 
75-89 ans
8,8 
13,5 
60-74 ans
13,6 
19,0 
45-59 ans
17,7 
23,9 
30-44 ans
22,7 
16,7 
15-29 ans
16,7 
22,4 
0-14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Ermentrude d'Orléans (823-869), Reine de France, épouse de Charles le Chauve, enterrée à l'abbaye d'Hasnon

Plaque de l'Avenue Pierre Crétin
  • Pierre Crétin : résistant hasnonais, tué par les Allemands sur la route de Cataine (rue qui relie Hasnon-Centre à Cataine). Une stèle a été érigée à l'endroit de son décès et la route de Cataine a été renommée rue Pierre-Crétin.
  • Raymond Havez :
  • André du Croquet prieur de l'Abbaye de Hasnon attaché à l'Ordre de Saint-Benoît.
  • Louis Lenclud, Léon Delcroix, Jean-Marie Ballé, Jean Deloeil : anciens maire d'Hasnon.
  • Jacques Joseph Faidherbe, le grand-père du Général Louis Faidherbe, est né à Hasnon ca. 8bre 1737. L'arrière-grand-père du général, Jean-Baptiste Faidherbe, est décédé à Hasnon le , et son épouse Marie-Joseph Petit y est née le .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1] Hasnon, code Sandre : 59284.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Hasnon et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Amand-les-Eaux », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Page 426- Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books
  18. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 453 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )
  19. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  20. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 134-135 (images 164-165)..
  21. « Les anciens maires », sur hasnonautrefois.wixsite.com.
  22. a b et c « https://hasnonautrefois.wixsite.com/hasnon-autrefois/les-anciens-maires »
  23. « https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5769735r/f9.item.r=%22maire%20de%20Hasnon%22 »
  24. « À Hasnon, les socialistes inaugurent une section : quelle plus belle commémoration du 10 mai 1981 ? », La Voix du Nord,  : « Ils se sont rendu compte également que la ville - car c'en est une, avec ses 3 800 habitants aujourd'hui - avait « une histoire socialiste », qu'ont incarnée tour à tour Léon Delcroix, Jean-Marie Ballé et Jean Deloeil, prédécesseurs du maire actuel Yannick Nison - qui, lui, soutenait Aymeric Robin (PC) à la cantonale. »
  25. B. F., « Hasnon : l’ancien adjoint André Desmedt est décédé à l’âge de 90 ans », La Voix du Nord,  : « Figure incontournable de la vie de la commune, André Desmedt est entré au conseil municipal en 1977 sous le mandat de Jean Delœil. »
  26. « Hasnon : Yannick Nison reste à la tête de la commune », La Voix du Nord,  : « Dimanche, dans un Espace solidarité comble, Hasnon a procédé à l’installation de son nouveau conseil municipal. Sur les 27 sièges, Yannick Nison, élu régulièrement maire depuis 1991, en dispose de 21 tandis que l’opposition s’en voit attribuer 6. »
  27. « À Hasnon, André Desmedt rafle la mairie à Yannick Nison », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Yannick Nison a finalement annoncé sa propre défaite. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  28. « Hasnon a installé son nouveau maire, André Desmedt… en l’absence de l’ancien », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « C'est sans surprise qu'André Desmedt est devenu le nouveau maire d'Hasnon, ce dimanche. »

    Voir et modifier les données sur Wikidata
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hasnon (59284) », (consulté le ).
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).