Hannya — Wikipédia

Masque de Hannya

Hannya (般若の面?)[1] est, dans les légendes fantastiques du Japon, le fantôme d'une femme revenue sur terre pour assouvir sa vengeance[2]. Le terme « Hannya » vient du sanscrit « prajna » qui signifie « grande sagesse »[3].

Les démons hannya sont très présents dans le théâtre où on trouve les masques hannya dans les pièces Aoi no Ue et Dojo-ji[2]. Dans Aoi no Ue, la jalouse Rokujô est vaincue par la récitation du sûtra de Hannya qui était recommandé pour exorciser les femmes-démons.

Un démon hannya apparaît également dans Le Dit du Genji (Genji monogatari)[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En réalité, le terme japonais 般若の面, « Hannya no men », désigne un visage de Hannya, un masque de Hannya tel qu'on le rencontre dans le théâtre , et non un démon hannya en tant que tel.
  2. a et b Janette Ostier, Le Jeu de l'éternel et de l'éphémère, 1974, référence 114
  3. Shigeru Mizuki (trad. du japonais), Dictionnaire des Yôkai l'ntégrale, Boulogne, Pika Edition, , 515 p. (ISBN 978-2-8116-1633-5), page 110
  4. Doris G. Bargen, Murasaki Shikibu, A woman's weapon: spirit possession in the Tale of Genji, University of Hawaii Press, 1997, p. 35
  5. Gregory Barrett, Archetypes in Japanese film: the sociopolitical and religious significance of the principal heroes and heroines, Associated University Presse, 1989, p. 98

Articles connexes[modifier | modifier le code]